Jean-Pierre Dick a passé la cap Horn dans la nuit du 2 au 3 janvier, aux alentours de 04h42 TU.
« Le cap Horn c’est un moment magique et symbolique. Il se mérite après la longue traversée du pays des ombres. Tu as l’impression de revenir à la lumière. Tu mets le clignotant vers la ligne d’arrivée. Même s’il y a des glaces, du vent et de la mer, tu ressens quelque chose de fort intérieurement.
Le sud est normalement un lieu d’expression pour moi, cette fois-ci, ce fut une frustration. Je suis content de passer à autre chose car la course est loin d’être finie. Il va falloir se sortir les tripes dans la remontée de l’Atlantique. Une autre phase de la course arrive, je l’aborde avec combativité. »