La révolution des 35 heures ne s’est pas traduite par des créations d’emplois. Elles étaient censées faire baisser le chômage, elles ont au moins satisfait une très forte proportion de salariés (les trois quarts !) et ont permis aux entreprises de revoir leur organisation. Promulguées entre 1998 et 2002, les lois Aubry n’ont pas seulement contraint les enseignes à baisser leur temps de travail, mais les ont amenées à revoir leur organisation, à dénicher des gisements de productivité et à dynamiser le dialogue social. Les 35 heures ont eu des effets bénéfiques sur beaucoup d’entreprises, mais pas là où on les attendait. Concerné, le commerce représente 7 à 8% des salariés, il n’a pas pour autant été créateur d’emploi. Carrefour a à l’époque créé seulement 1250 emplois et Décathlon 517.