Étiquette : Premier Ministre

03
Déc
2018
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Engagement des consultations politiques par le Premier ministre

A la demande du président de la République, et suite aux événements survenus dans la journée de samedi, le Premier ministre engage dès aujourd’hui la consultation des groupes et partis politiques représentés au Parlement. Il aura mardi un échange avec …

03
Déc
2018
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Entretiens du lundi 3 décembre 2018

M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre, s’entretiendra avec les présidents des groupes parlementaires des Assemblées, les responsables des partis et forces politiques représentés au Parlement, et la maire de Paris

Lundi 3 décembre, Hôtel de Matignon

28
Nov
2018
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Réunion avec les acteurs de l’hébergement d’urgence

Le Premier ministre, accompagné de Mme Jacqueline GOURAULT, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les Collectivités territoriales, de M. Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur, de Mme Christelle DUBOS, secrétaire d’État au…

28
Nov
2018
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Entretiens avec les collèges du Conseil national de la transition écologique

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre,
recevra les membres des collèges du Conseil National de la Transition Ecologique (CNTE)

Hôtel de Matignon

Le Premier ministre s’entretiendra avec les membres des collèges du CNTE afin de les consulter sur l’orga…

28
Nov
2018
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Briefing presse – COP24

Dans le cadre du déplacement de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre,

à la 24ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24)

un briefing presse est organisé

en présence…

27
Nov
2018
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Déjeuner avec les ONG environnementales

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre,
avec M. François de RUGY, ministre d’État, ministre de la Transition Écologique et Solidaire
Mme Brune POIRSON, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition Écologique et Solidaire
et Mme…

23
Nov
2018
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Déplacement d’Edouard Philippe, Premier ministre, à la COP24, en Pologne

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre,

avec M. François de RUGY, ministre d’Etat, ministre de la Transition Ecologique et Solidaire

et Mme Brune POIRSON, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition Ecologique et Soli…

22
Nov
2018
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Discours d’Édouard Philippe au 101e Congrès de l’Association des maires de France

Des moments difficiles, j’en ai connu dans mes fonctions de maire. Mais ces moments ont toujours été jusqu’à présent moins difficiles que ceux qu’un certain nombre d’entre vous ont connus durant l’année qui vient de s’écouler.

22
Nov
2018
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Discours du Premier ministre lors du Conseil national de l’industrie

Discours de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre
Conseil national de l’industrie
Paris
Jeudi 22 novembre 2018 Seul le prononcé fait foi

Mesdames et messieurs les ministres,

Monsieur le vice-président du CNI, cher Philippe VARIN,

Mesdames et messieurs, chers amis,

Certains d’entre vous le savent peut-être : à l’occasion de la première exposition universelle française, Napoléon III avait chargé l’architecte Jean-Marie-Victor VIEL et l’ingénieur Alexis BARRAULT de construire, ici-même, un « Palais de l’industrie ». Et le 15 novembre 1855, près de 40 000 invités se sont pressés à son inauguration.

163 ans après, le « Grand-Palais » a remplacé le « Palais de l’industrie » qui lui, a disparu. Cependant, ce qui demeure, c’est cette passion, cet intérêt encore largement partagé, pour tout ce qui touche de près ou de loin à l’industrie, aux machines, à l’innovation. Ainsi, d’ici quelques heures, à peu près autant de visiteurs qu’en 1855 arpenteront les allées de cette exposition. Et durant quelques jours, le « Palais de l’Industrie » percera de nouveau derrière le Grand-Palais.

Si, à 160 ans d’intervalle, des milliers de personnes continuent de répondre à l’appel, c’est que l’usine n’a rien perdu de son caractère « extraordinaire » comme vous le rappelez très justement.

D’abord, parce qu’en visitant les usines, on découvre que tout ce qui nous semble très ordinaire – une éolienne, un oreiller, un médicament – est le résultat de véritables miracles d’ingéniosité. Le résultat de compétences, d’investissements souvent lourds, de prises de risque et de pas mal de sueur.

Ensuite, parce qu’on ne devient pas ou on ne reste pas une grande puissance économique, voire une grande puissance tout court, sans un outil industriel innovant et compétitif. Toutes les grandes puissances économiques ont une industrie puissante.

Enfin de la santé de l’industrie dépend la santé économique et sociale de centaines de villes petites et moyennes. La santé aussi de dizaines d’écoles, de filières professionnelles, de milliers de métiers qualifiés et de savoir-faire dont notre pays a besoin s’il veut garantir sa souveraineté et construire son avenir.

C’est pourquoi, il y a précisément un an, au mois de novembre 2017, nous avons engagé une stratégie déterminée de reconquête industrielle. Une stratégie qui repose sur 4 piliers : l’amélioration de notre compétitivité-coût ; l’innovation ; la formation ; et une forte présence territoriale. Et nous avons mis cette stratégie en musique.

C’est le rôle pivot que nous avons donné au Conseil National de l’Industrie pour mener les initiatives que Bruno Le Maire et Philippe VARIN ont rappelées tout à l’heure.

C’est la structuration de 18 filières industrielles autour de contrats stratégiques de filières , qui seront tous signés d’ici la fin de l’année.

C’est la mobilisation de tous les ministres qui, dans leur champ de compétences, mènent des politiques publiques qui intéressent directement l’industrie.

C’est par exemple le cas de l’énergie. La PPE que prépare François DE RUGY inclut ainsi deux objectifs clairs : positionner nos industriels en priorité sur les technologies de la transition énergétique ; garantir à l’industrie française un approvisionnement bon marché en énergie.

C’est le cas de la formation : les transformations de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle que conduisent Frédérique VIDAL et Muriel PENICAUD, doivent permettre d’offrir à l’industrie les compétences dont elle a besoin.

Autre domaine : l’économie circulaire. Le projet de loi que prépare Brune POIRSON a pour but de faire de l’économie circulaire une source d’innovations et d’opportunités pour l’industrie, pas de lui imposer de nouvelles contraintes.

Enfin, le président de la République et moi-même avons souhaité confié à Mme Agnès PANNIER-RUNACHER une mission très claire de reconquête industrielle.

Nous avons par ailleurs doté notre pays des instruments nécessaires à notre ambition. C’est le plan d’investissement dans les compétences. C’est le fonds pour l’industrie et l’innovation. C’est le plan pour l’industrie du futur que j’ai annoncé le 20 septembre et dont nous avons engagé le déploiement. C’est la « French Fab » qui réunit toute notre industrie sous une bannière commune.

Je suis toujours prudent avec les résultats. En particulier dans l’industrie où on raisonne sur une échelle de temps longue. Cela n’interdit pas de nous réjouir de quelques signaux positifs.

D’abord et pour la première fois depuis dix ans, les entreprises recréent des emplois industriels en France.

Ensuite, la croissance de la production industrielle française dépasse désormais celles de nos principaux voisins européens.

Enfin, la France est le pays qui a accueilli en 2017 le plus d’investissements industriels étrangers en Europe.

Cela étant, nous risquons d’entrer dans une zone de turbulences.

C’est vrai en France s’agissant de certains dossiers très précis.

Mais c’est vrai surtout au niveau mondial : avec le retour des tensions commerciales et la hausse des tarifs douaniers. Avec le ralentissement de la croissance. Avec la transition écologique, que certes nous soutenons, mais qui bouleverse nos équilibres plus vite que prévu.

Tout cela va nous conduire à mettre l’accent durant l’année 2019 sur trois enjeux majeurs : l’Europe, l’innovation et surtout, les territoires.

Premier enjeu : l’Europe.

Comme vous le savez, l’année 2019 s’annonce déterminante pour l’Europe. Déterminante parce que les peuples se prononceront en mai sur des lignes extrêmement claires. Et parce que le Brexit connaîtra son épilogue ou, du moins, franchira une étape importante le 29 mars prochain.

Nous voulons donc en profiter pour replacer l’innovation et l’industrie au cœur du projet européen. Concrètement, cela signifie que nous sommes prêts, comme le propose l’Allemagne, à construire une filière de batteries européennes. Parce que demain, ces batteries représenteront la moitié de la valeur ajoutée d’un véhicule.

Cela signifie aussi que nous voulons faire de l’Europe une place forte de l’intelligence artificielle, dans le droit fil du plan que nous avons annoncé au mois de mars.

Cela signifie enfin que nous devons pouvoir construire des champions industriels européens. Je pense en particulier au domaine ferroviaire. Mais pour cela, nous devons avoir une vision équilibrée de la politique de la concurrence en Europe. Une vision qui tienne compte de la capacité de nos champions à résister à la concurrence internationale.

Pour évoquer ces sujets et les défendre en commun dans les enceintes européennes, nous réunirons le 18 décembre prochain à Paris, les ministres des pays européens qui partagent cette préoccupation de l’industrie, en particulier l’Allemagne.

Le Brexit ensuite. Qu’il soit dur ou non, il s’agit d’une perte pour l’Europe dans son ensemble.

Nous devons donc limiter ses conséquences négatives et jouer aussi notre carte, en rappelant par exemple que c’est le bon moment pour installer des usines chez nous et y investir.

Pour construire cette stratégie d’attractivité, pour la faire connaître aussi, nous avons fait appel au plus français des membres du Commonwealth, je veux parler de Ross Mc INES (ndlr : né à Calcutta de parents australiens ; diplômé d’Oxford, nationalité française).

Et le 21 janvier 2019, nous lancerons la 2ème édition du sommet « Choose France » à Versailles, en nous adressant en priorité aux investisseurs industriels.

Deuxième grand enjeu de l’année 2019 : l’innovation.

Seul un lien très fort entre recherche, innovation et industrie nous permettra de tenir dans la compétition internationale dans quelques grands domaines d’excellence. C’est pour cette raison que nous avons, avec Bruno LE MAIRE et Frédérique VIDAL, intégré l’innovation à tous les contrats de filière.

Et c’est pourquoi nous avons décidé d’accompagner, – on l’a encore vu ce matin – les grands projets d’innovation des filières, en particulier ceux qui permettent de préparer les solutions de demain aux attentes de nos concitoyens.

Je veux parler des projets sur les batteries de 4ème génération et sur l’hydrogène qui doivent nous aider à répondre aux enjeux de la PPE. Nous accompagnerons notamment la filière ferroviaire dans la conception d’un train à hydrogène capable de remplacer à un horizon 2030 les locomotives qui fonctionnent au diesel.

Autre projet innovant que nous allons accompagner cette fois dans le domaine de la santé, celui qui concerne la « Bioproduction» dont nous avons besoin pour vaincre le cancer.

Dans le droit fil des Etats généraux de l’alimentation, nous soutiendrons des projets dans le domaine de l’agro-alimentaire, en particulier sur la traçabilité des aliments.

Troisième et dernier défi de cette année : la reconquête des territoires d’industrie.

Je ne suis pas totalement sûr que si on demande aux Français quelles sont, selon eux, les cinq zones d’emplois les plus industrielles de France, ils vous répondent tous de manière uniforme et spontanée : la vallée de la Bresle en Seine-Maritime ; Oyonnax dans l’Ain ; la vallée de l’Arve en Haute-Savoie ; la Ferté-Bernard dans la Sarthe et enfin, Gien dans le Loiret. Et pourtant, l’avenir de l’emploi industriel du pays, c’est en grande partie dans ces territoires qu’il se joue.

Pour soutenir ces territoires, nous avons voulu construire une approche nouvelle. Une approche qui épouse de manière beaucoup plus fidèle la géographie industrielle de notre pays. Qui épouse aussi sa réalité institutionnelle, celle de la montée en puissance dans le domaine économique, des conseils régionaux et des intercommunalités.

Cette approche, elle doit surtout permettre de soutenir et de développer nos entreprises industrielles dans les villes moyennes et petites, celles où justement s’expriment avec le plus de force, la colère et l’inquiétude. Or, un des meilleurs moyens d’obtenir des gains de pouvoir d’achat, c’est d’aider nos usines, nos PMI, nos PME. Jusqu’à présent, on n’a rien trouvé de mieux pour créer de la richesse. Une richesse qu’on doit ensuite partager de manière équitable, sous la forme de hausses de salaires, d’intéressement, de prestations sociales et de services publics.

Pour conduire cette nouvelle méthode, nous avons demandé à une équipe aux profils divers de nous aider. Je voudrais ainsi remercier très sincèrement de leur aide : le député Bruno BONNELL, le vice-président de la région Centre, Harold HUWART, la maire de Port-Jérôme Virginie CAROLO ainsi que la chef d’entreprise Clémentine Gallet et Olivier LLUANSI.

Cette nouvelle approche repose sur trois principes.

Un principe de ciblage. Le C.N.I a dévoilé ce matin la carte des 124 territoires d’industrie que nous avons identifiés.

Ces territoires sont répartis dans toute la France : à Cholet, à Figeac, dans la vallée de l’Orne, en Corse, à la Réunion ou en Guyane. Leur superficie correspond à peu près à celle d’un bassin d’emploi et de consommation. Cette liste n’est ni figée, ni fermée. Elle est plus un début qu’une fin et c’est aux acteurs locaux qu’il reviendra de l’affiner.

Comme vous le verrez aussi sur la carte, dans leur grande majorité, ces territoires se situent en-dehors des métropoles, même si nous n’en n’avons pas fait une question de principe. Parfois, ils se situent à leur périphérie.

Ces 124 territoires, qui associent des industriels et des collectivités intéressées, vont signer durant les prochains moins, un contrat de « projet territorial industriel » pour formaliser les engagements que prendront les parties prenantes.

Le deuxième principe est un principe de gestion décentralisée. Les projets devront d’abord être gérés et animés par les acteurs locaux : industriels, maires, présidents d’EPCI. Car c’est par là que tout commence.

Mais, le pilote du dispositif, ce sera le président de région. Parce que la région est désormais devenue le principal acteur du développement économique territorial. J’entends souvent dire que nous aurions des difficultés à travailler avec les collectivités locales. La preuve que non : nous avons très bien travaillé avec celles et ceux qui ont bien voulu s’impliquer. Et je voudrais remercier très chaleureusement l’A.R.F et son président Hervé MORIN, ainsi que l’ensemble des présidents de régions. Je voudrais aussi remercier l’assemblée des communautés de France et son président, Jean-Luc RIGAUT qui mène depuis des mois une réflexion sur ces enjeux industriels.

Ce dispositif « Territoires d’industrie » sera d’ailleurs au cœur du dialogue que Bruno LE MAIRE a proposé de poursuivre de façon plus régulière et structurée avec les présidents de région dans le domaine du développement économique, dans la continuité des engagements que nous avons pris mi-octobre à Matignon.

Troisième principe : la concentration des moyens. Ces moyens sont à la fois financiers, avec plus d’un milliard d’euros de financements orientés en priorité vers ces territoires, administratifs, techniques et humains. Ces moyens forment une sorte de « panier de services » à destination des territoires d’industrie. Des services qui se structurent autour de 4 enjeux.

Premier enjeu : renforcer leur attractivité. Nous mettrons les bouchées doubles pour accélérer la couverture numérique de ces territoires. Nous avons sollicité la Banque des territoires pour qu’elle finance en priorité leurs projets, notamment fonciers. Business France effectuera des diagnostics d’attractivité et nommera un conseiller export pour chacun d’entre eux.

Le deuxième enjeu est celui des compétences. Nous mobiliserons en priorité les moyens du Plan d’investissement dans les compétences sur ces territoires. Avec l’aide de Bpifrance, nous voulons également y développer le « volontariat territorial en entreprise ». Son principe : orienter de façon privilégiée les étudiants en écoles d’ingénieurs ou de commerce vers des PME, qui ont souvent grand besoin de leurs compétences.

Troisième enjeu : l’innovation. Les territoires d’industrie bénéficieront en priorité des dispositifs que nous venons de lancer dans le cadre du Plan pour l’industrie du futur, du PIA régionalisé ou du dispositif « Territoires d’innovation » dont nous publions aujourd’hui le cahier des charges.

Dernier enjeu : la simplification. Nous lancerons un appel à projets « France expérimentation » dans les territoires d’industrie pour y faciliter les demandes de dérogations administratives et règlementaires. Nous y mettrons également en œuvre de manière prioritaire, l’usage du rescrit environnemental dans le but de sécuriser les projets en cours de développement.

En 1855, les autorités avaient décoré l’entrée du « Palais de l’industrie » avec une sculpture qui représentait la France en train de distribuer des couronnes à l’industrie pour lui témoigner reconnaissance. La couronne est aujourd’hui un peu passée de mode.

En revanche, la reconnaissance du pays est entière. Reconnaissance pour le travail qu’ont accompli le CNI, les collectivités territoriales et leurs groupements en faveur de l’industrie locale. Reconnaissance pour les entreprises et les associations qui ont accepté de soutenir ce pari un peu fou « d’Usine extraordinaire ».

Un pari dont j’ai maintenant assez retardé le coup d’envoi. Merci à tous de votre attention. Et vive l’industrie française.
Discours du Premier ministre – Conseil national de l’industrie – Paris- 22.11.2018

21
Nov
2018
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Déplacement d’Édouard Philippe, Premier ministre, au 101e Congrès de l’AMF

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre,

prononcera un discours à l’occasion du

101ème Congrès de l’Association des Maires de France

Jeudi 22 novembre 2018

à 15h00

Le Premier ministre se rendra à la séance de clôture du 101ème Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité de France. Il évoquera les actions menées par le Gouvernement pour et avec les communes et intercommunalités depuis 18 mois, et pour les mois à venir.

Déroulé prévisionnel :

15h00 : arrivée du Premier ministre Pool TV

16h00 : discours du Premier ministre Toute presse accréditée

Dispositif presse :

Merci de bien vouloir vous accréditer avant le mercredi 21 novembre 2017 à 19h00 à l’adresse : communication@pm.gouv.fr et de bien vouloir nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci.

▪ Les journalistes accrédités sont invités à se présenter Porte A – Parc des Expositions – Porte de Versailles – Pavillon 5 à l’accueil spécifique presse. Un badge vous sera remis sur place.

▪ Accès : tramway ligne 3, station de métro – Porte de Versailles (ligne 12) ; Parking payant porte C

Pool TV: France Télévisions.

Conseiller en charge : Ségolène REDON

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr
Note aux rédactions – Déplacement de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre – 101ème Congrès de l’AMF – 21.11.2018

21
Nov
2018
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Conseil national de l’industrie

M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre, présidera le Conseil national de l’industrie
Jeudi 22 novembre 2018, Usine Extraordinaire, Grand Palais, Paris
Un an après la présentation des ambitions du Gouvernement en matière de politique industrielle, le Premier ministre présidera un nouveau Conseil national de l’industrie entouré de M. Bruno LE MAIRE, ministre de l’Économie et des Finances, de M. François de RUGY, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, de Mme Agnès BUZYN, ministre des Solidarités et de la Santé, de Mme Muriel PENICAUD, ministre du Travail, de M. Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, de Mme Frédérique VIDAL, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de Mme Jacqueline GOURAULT, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les Collectivités territoriales, de M. Didier GUILLAUME, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, de Mme Elisabeth BORNE, ministre auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports, de Mme Brune POIRSON, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, et de Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances.
A cette occasion, le Premier ministre dressera le bilan de la nouvelle politique industrielle impulsée depuis un an et abordera les défis à venir. Il dévoilera également la liste des « Territoires d’industrie », élaborée avec les régions et les intercommunalités, sur lesquels seront déployés en priorité la stratégie de reconquête territoriale de l’industrie.
Le Conseil national de l’industrie se tiendra au sein d’une usine éphémère installée au Grand Palais à l’occasion de l’évènement « L’Usine Extraordinaire ». Cet évènement vise à transmettre au grand public l’envie de se projeter dans les métiers de l’industrie en s’immergeant dans un site industriel et en dialoguant avec les techniciens et ingénieurs qui y travaillent. Déroulé prévisionnel : 08h00 Arrivée du Premier ministre et des ministres Toute presse accréditée 08h15 Conseil national de l’industrie

  • Ouverture par M. Bruno LE MAIRE, ministre de l’Economie et des Finances
  • Présentation du bilan de la 1ère année de travail
  • Echanges avec des industriels autour de trois projets phares inscrits dans des contrats de filière :

L’hydrogène avec M. François de RUGY, ministre d’Etat, ministre de la Transition Ecologique et Solidaire
La bioproduction du médicament avec Mme Agnès BUZYN, ministre des Solidarités et de la Santé
La traçabilité alimentaire avec M. Didier GUILLAUME, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation

  • Echanges autour du dispositif « Territoires d’industrie » avec Mme Jacqueline GOURAULT, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les Collectivités territoriales, Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, M. Hervé MORIN, président de Régions de France, M. Jean-Luc RIGAUT, président de l’Assemblée des communautés de France, M. Bruno BONNELL et Mme Clémentine GALLET, membres de la mission « Territoires d’industrie » et M. Xavier LE COQ, représentant de la CFE-CGC.

Rédacteurs uniquement (nombre de places limité dans la salle) 09h45 Dévoilement de la liste des « Territoires d’industrie » et conclusion du Premier ministre Pool images + radios + rédacteurs (nombre de places limité dans la salle) 10h10 Inauguration de l’Usine Extraordinaire Pool presse
Visite de l’Usine Extraordinaire Pool presse rapproché Dispositif presse :
▪ Merci de bien vouloir vous accréditer avant le mercredi 21 novembre à 14h00 à l’adresse suivante : communication@pm.gouv.fr et de nous communiquer votre numéro de téléphone et votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci ainsi que d’une pièce d’identité.
▪ Les accréditations sont valables uniquement pour le Conseil national de l’industrie et l’inauguration de l’Usine Extraordinaire. Si vous souhaitez vous accréditer pour le reste de l’Usine Extraordinaire merci de le faire en cliquant sur le lien suivant https://website-22613.eventmaker.io/registration/5bbdf36ea9962d001f005eef?no_cookie=true.
▪ Les journalistes accrédités sont invités à se présenter au plus tard à 7h30 au Grand Palais (entrée avenue Winston-Churchill).
▪ Une note de précision de pool vous sera envoyée ultérieurement.
▪ Pool TV : France TV. Conseiller en charge : Victor PACE
Contacts: 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr Note aux rédactions – M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre – Conseil national de l’industrie – Paris – 22.11.18

20
Nov
2018
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Rapport sur l’amélioration de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires

Rapport sur l’amélioration de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires

20
Nov
2018
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Remise du rapport sur l’amélioration de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires

Remise du rapport de la commission présidée par Mme Lana TETUANUI sur l’amélioration de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires
M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre, Mme Agnès BUZYN, ministre des Solidarités et de la Santé, Mme Annick GIRARDIN, ministre des Outre-mer et Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, se sont vu remettre le rapport de la commission présidée par Mme la sénatrice Lana TETUANUI, créée par la loi Egalité réelle outre-mer du 27 février 2017 pour mieux garantir que les indemnisations sont réservées aux seules victimes des essais nucléaires.
M. Édouard FRITCH, président de la Polynésie Française, et M. Gaston TONG-SANG, président de l’assemblée de la Polynésie Française, ont participé à l’échange qui a suivi la remise du rapport de la commission. M. Alain CHRISTNACHT, président du comité d’indemnisation des victimes d’essais nucléaires (CIVEN), et le docteur Mme Anne FLÜRY-HERARD, vice-présidente, assistaient également à cette réunion.
Le Premier ministre a souligné les enjeux majeurs auxquels les essais nucléaires passés nous confrontent collectivement : souveraineté, économie et environnement d’un territoire ou encore la santé des vétérans et des populations.
Il a rappelé que la contribution de la Polynésie Française à la construction de l’arme nucléaire française a été clairement reconnue par l’accord de Papeete signé en 2017, dont la mise en œuvre fait l’objet d’un engagement résolu et responsable de l’ensemble du Gouvernement.
Mme Lana TETUANUI a présenté les conclusions de la commission, qui a réuni pendant six mois, six parlementaires dont trois élus de Polynésie Française et six personnalités qualifiées désignées par les ministres concernés. La commission a procédé à un grand nombre d’entretiens avec toutes les parties prenantes et a effectué un déplacement en Polynésie Française.
Le Premier ministre a salué le travail exemplaire conduit par la commission et la qualité des propositions qu’elle a formulées, qui sont destinées à améliorer significativement la situation des victimes des essais nucléaires et de leurs ayants droits. Les propositions de la commission vont faire l’objet d’un examen attentif par les ministères compétents.
Le Premier ministre a tenu également à souligner l’augmentation significative des décisions d’indemnisation prises par le CIVEN depuis un an : de janvier 2010 à octobre 2018, le CIVEN a admis 146 demandes, dont 115 (78 %) depuis le 1er janvier au 3 septembre 2018.
Le Gouvernement a confirmé que le CIVEN disposera des moyens lui permettant d’accomplir sa mission dans des délais raisonnables. Le projet de constitution d’un guichet unique à Papeete, à destination des victimes et de leurs ayants droits en lien avec les services relevant du gouvernement de Polynésie Française est également salué.
D’ores et déjà, le Gouvernement retient la proposition de la commission de modifier la loi du 5 janvier 2010 pour préciser les conditions dans lesquelles la présomption de causalité peut être renversée, par référence aux règles nationales et internationales de radio-protection.
Le Gouvernement va également étendre la durée ouverte aux ayants droits de victimes décédées avant 2018 pour formuler une demande d’indemnisation. Il va aussi proposer d’allonger le délai ouvert pour demander le réexamen des décisions de refus déjà prises par le CIVEN avant la loi du 28 février 2017.
Très attentif aux mesures de reconnaissance mémorielles, le Gouvernement confirme son soutien au projet d’institut d’archives et de documentation sur le fait nucléaire porté avec le gouvernement de Polynésie Française, la procédure de transfert du foncier de l’Etat à la collectivité ayant été initiée dans le projet de loi de finances.
Enfin, le suivi de la mise en œuvre des préconisations de la commission qui seront retenues fera l’objet d’une attention particulière dans le cadre des travaux de la commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires, placée auprès de la ministre des solidarités et de la santé. Cette commission sera réunie au premier trimestre 2019.
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – communication@pm.gouv.fr Remise du rapport sur l’amélioration de l’indemnisation des victimes des essais nucléaires

20
Nov
2018
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Entretien avec Cheikh Mohammed Bin Zayed AL NAHYAN, Prince héritier d’Abou Dabi

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre
recevra Son Altesse Cheikh Mohammed Bin Zayed AL NAHYAN, Prince héritier d’Abou Dabi et vice-commandant suprême des forces armées des Emirats arabes unis

Hôtel de Matignon
Mercredi 21 novembre 2018
Déroulé prévisi…

19
Nov
2018
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Stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux

Dossier de presse – Stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux

19
Nov
2018
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Présentation de la stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux

Seul le prononcé fait foi
Madame la Ministre,
Monsieur le Ministre,
Madame la directrice générale de Campus France,
Monsieur le Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie,
Madame et Messieurs les présidents de conférence d’établissements,
Mesdames et Messieurs les présidents d’université et les directeurs d’école,
Mesdames et Messieurs,
Dans un magnifique tour du monde de la francophonie, Le monde est mon langage, Alain Mabanckou écrit : « J’ai choisi depuis longtemps de ne pas m’enfermer, de ne pas considérer les choses de manière figée, mais de prêter plutôt l’oreille à la rumeur du monde ».
Eternel étudiant du monde, « écoutant » du monde, Alain Mabanckou nous donne à entendre des voix qui disent et qui pensent le monde en français, de Mpili, au Congo, avec le poète Tchicaya U Tam’si à Montréal avec Dany Laferrière, en passant par Makélékélé avec Sony Labou Tansi.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas Makélékélé, je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’un nouveau « bololo » : Makélékélé, c’est un arrondissement de Brazzaville où vivait Sony Labou Tansi. Tous ces grands noms animent la république internationale des lettres francophones, dont vous êtes également les représentants. Si l’on écoute « la rumeur du monde », on entend que la langue française n’en finit pas de se renouveler – j’ai essayé le « bololo » la semaine dernière, à mes risques et périls. Et on entend aussi que la jeunesse et le monde évoluent, ce qui nous met au défi de renouveler notre enseignement supérieur et notre recherche, au même rythme et avec une même ambition.
Parmi les nombreuses réformes que nous menons depuis un an et demi, celle que vous mettez en œuvre, sous l’égide de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, me rend particulièrement fier. Je l’ai déjà dit et je le redis. Car la loi relative à l’Orientation et à la Réussite des Etudiants va profondément et durablement transformer notre pays, en améliorant l’accueil et l’accompagnement de nos étudiants et en mettant un terme à un système qui conduisait trop souvent à l’échec en licence.
Mais une seconde étape, tout aussi importante, consiste à gagner la bataille de la concurrence internationale entre nos systèmes d’enseignement supérieur et de recherche. En accueillant les étudiants les plus brillants et les plus méritants, qu’ils viennent de Pékin ou de Kinshasa, qu’ils étudient l’intelligence artificielle ou la linguistique médiévale. Et en projetant partout dans le monde notre enseignement supérieur et notre recherche.
Dans ce contexte, la francophonie n’est plus seulement un atout historique – c’est une chance pour la France et pour tous les pays qui ont le français en partage. Le français n’est pas seulement une langue de communication et de création : c’est une langue d’éducation, qui a permis à des générations d’étudiants de sortir des frontières de leur pays, pour accomplir leurs rêves et leur vocation. Vous savez que le Président de la République a une grande ambition pour la francophonie, dont les Universités sont les premières enceintes de diffusion et de rayonnement.
Je voudrais à ce sujet saluer l’Agence Universitaire de la Francophonie, qui fédère plus de 800 établissements universitaires partout dans le monde, regroupés sous la bannière francophone.
Avec cet agence, avec Campus France, avec vous tous, nous avons un grand objectif, qui est d’augmenter significativement le nombre de co-diplômes et d’accords entre établissements pour favoriser les mobilités par-delà les frontières.
Car aujourd’hui, nous sommes au cœur d’une révolution. Le monde n’a jamais compté autant d’étudiants et ils n’ont jamais été aussi nombreux à étudier à l’étranger. Pour autant, l’attractivité ne se décrète pas, elle se constate, elle se construit et elle se conquiert. Face à une concurrence internationale de plus en plus vive, la France doit rester l’un des acteurs majeurs de cette mondialisation des études supérieures. C’est pourquoi nous présentons aujourd’hui la stratégie « Bienvenue en France ».
D’ici 2025, le nombre d’étudiants en mobilité internationale aura doublé, passant de plus de 4,6 à 9 millions, notamment parce que la jeunesse des pays en développement accède massivement aux études supérieures. C’est une opportunité magnifique pour l’humanité. C’est aussi une opportunité magnifique pour la France qui est attendue et recherchée, à travers le réseau de la francophonie, à travers l’excellence de son réseau d’enseignement supérieur, grâce à la diversité de ses formations. La France est le 4ème pays de mobilité étudiante au monde. Et le premier pays non anglophone.
Si les étudiants choisissent de venir étudier en France, c’est parfois par évidence linguistique, quand ils sont francophones. C’est souvent par affinité avec notre culture et notre art de vivre.
A nous d’inventer mille autres raisons qui les décideront à venir, à commencer par la qualité des formations proposées et des conditions d’accueil. Et sur ce point, nous pouvons faire beaucoup mieux, car nous sommes sans cesse comparés, évalués, arbitrés, parmi dix autres destinations possibles. A l’heure des réseaux sociaux, nul ne peut se reposer sur sa seule réputation. Or, les étudiants qui choisissent la France nous confient, parfois en souriant : « La France, ça se mérite ». Ce qui traduit pudiquement un certain désarroi face à l’écheveau des complexités administratives.
Pour gagner en attractivité, il faut s’attaquer à tous les sujets, à tous les détails du quotidien qui compliquent la vie des étudiants étrangers. Beaucoup de pays construisent déjà des stratégies globales d’attractivité, associant études, marché de l’emploi, tourisme, ce qui explique le rayonnement asiatique ou celui des monarchies du Golfe. En la matière, comme dans le domaine économique d’ailleurs, les grands équilibres du monde sont en train de se déplacer.
Nous devons donc accueillir plus d’étudiants étrangers. Et pour accueillir plus, nous devons mieux accueillir. Notre objectif est d’atteindre 500 000 étudiants en mobilité à l’horizon 2027 – nous en comptons actuellement 320 000, dont 245 000 en mobilité diplômante.
Sous l’impulsion du Président de la République, le Gouvernement a ainsi construit une stratégie d’attractivité qui repose sur trois piliers.
Le premier pilier consiste à garantir les meilleures conditions d’accueil possibles aux étudiants internationaux. Ce qui commence dès le stade de la candidature, quand ils entrent en contact avec les services de l’Etat et les institutions d’enseignement à l’étranger. Nous allons améliorer la procédure de délivrance de visas aux étudiants étrangers, pour leur donner un premier signal d’intérêt et de bienveillance plutôt que d’indifférence ou de pesanteur.
Concrètement, nous allons harmoniser et simplifier la liste des documents nécessaires à une demande de visa pour les étudiants. Nous allons progresser dans la dématérialisation. Le dépôt de la demande de visas pour études se fera désormais en ligne. Dès l’année prochaine, les étudiants internationaux pourront aussi faire valider en ligne leur titre de séjour à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), peu après leur arrivée. Nous allons encore limiter la nécessité de se rendre au consulat ou au centre externalisé de visa – seulement pour le dépôt des pièces justificatives et la prise des empreintes biométriques. Enfin, les consulats devront donner la priorité aux demandes de visas étudiants, à l’approche de la rentrée.
Par ailleurs, à partir de mars 2019, les étudiants titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur français équivalent au Master et qui sont retournés dans leur pays d’origine pourront bénéficier d’un titre de séjour pour revenir en France, créer une entreprise ou chercher du travail. C’est une innovation importante de la loi du 10 septembre 2018 sur l’asile et l’immigration, conformément à l’engagement pris par le Président de la République dans son discours d’Ouagadougou. Car si l’on accueille des étudiants étrangers, si on investit sur eux, c’est aussi pour qu’ils puissent faire ces aller retour pour être des moteurs de croissance en France et à l’étranger.
Au-delà de l’octroi des visas, nous voulons améliorer l’accompagnement à toutes les étapes des études. De nombreuses initiatives nous ouvrent la voie : à Nice et à Toulon, les étudiants peuvent être accueillis à leur descente de l’avion ou du train. A l’université de Cergy-Pontoise ou de Strasbourg, un guichet d’accueil répond à leurs questions et les aide à accomplir leurs démarches administratives ou à s’inscrire à des activités culturelles. A l’université de Lorraine, de Limoges ou d’Artois, une journée d’accueil est organisée à leur intention, et c’est même une semaine à l’université de Lille ou de Picardie.
Nous allons généraliser ces bonnes pratiques, pour construire une véritable culture de l’accueil.
J’ai donc souhaité qu’un label « Bienvenue en France » soit créé dès cette année et attribué, par Campus France, aux universités et aux écoles qui améliorent très concrètement l’accueil des étudiants internationaux. 70 établissements se sont déjà engagés dans cette démarche et pourraient prétendre obtenir une labellisation, avant que d’autres ne les rejoignent. J’ai aussi demandé à la Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation de constituer un fonds d’amorçage « Bienvenue en France » pour accompagner, dès la rentrée 2019, les initiatives concrètes des universités labellisées. Il sera doté de 10 millions d’euros dès cette année.
Ces bonnes pratiques convergeront en 10 engagements-clefs pris par les acteurs de l’enseignement supérieur, sous l’égide de la ministre et dans la concertation. Il me semble que les premiers s’imposent :

  • Systématiser un guichet d’accueil unique, ou Welcome Desk pour les anglophones, qui sera en lien avec la préfecture. J’ai demandé à Christophe Castaner et à Frédérique Vidal de simplifier les modalités d’accueil, dès la rentrée prochaine.
  • Garantir à chaque étudiant, dès avant son arrivée en France, un référent qui l’accompagnera.
  • Faciliter l’accès au logement des étudiants internationaux. Il faudra déjà rendre intégralement accessible en anglais la plateforme « Lokaviz », qui recense les logements libres des résidences universitaires et des offres de logements de particuliers. D’autres initiatives verront le jour, comme celle qu’annonçait le Président de la République : la création d’une maison des étudiants francophones, à la Cité internationale universitaire de Paris, en 2020. Elle proposera 150 places pour des étudiants africains, sélectionnés sur des critères d’excellence académiques.
  • Développons par ailleurs l’offre d’enseignement en français langue étrangère. La demande des étudiants est très forte. Et vous êtes convaincus, comme moi, que c’est le premier des jalons pour amplifier la dynamique de la francophonie. La concertation à venir envisagera de généraliser une sorte de sas d’entrée proposant des cours de FLE intensifs pour les étudiants non francophones. Toutes les formations de FLE délivrées dans le cadre d’un cursus auront aussi vocation à être labellisées pour garantir leur qualité.
  • Il faudra également développer l’offre d’enseignement en anglais. C’est nécessaire si nous voulons accueillir et partager nos valeurs avec plus d’étudiants non-francophones. Et puisque les cursus en anglais s’accompagnent de l’apprentissage du français, ils favoriseront notre francophonie.

Mieux accueillir les étudiants étrangers est donc le premier pilier de notre stratégie.
Le second consiste à instaurer une forme d’équité financière. Actuellement, la France est l’un des pays au monde où les droits d’inscription des étudiants internationaux sont les plus faibles : c’est presque comme s’ils n’existaient pas. En bref, un étudiant étranger très fortuné qui vient en France paye le même montant qu’un étudiant français peu fortuné dont les parents résident, travaillent et payent des impôts en France depuis des années. C’est absurde et injuste. Et ce choix a comme conséquence la faiblesse des moyens disponibles pour accueillir et accompagner les étudiants internationaux.
Nous avons donc décidé que les étudiants internationaux qui ne résident pas dans l’Espace économique européen paieront des frais d’inscription correspondant approximativement au tiers du coût réel de leur formation. Ce qui signifie que la collectivité nationale prendra encore en charge les deux tiers de leurs études. C’est un choix fort, un choix de solidarité et d’ouverture, qui nous permettra de mieux accueillir les étudiants qui choisissent la France. Mais c’est aussi un choix responsable et mesuré. Car nous resterons très en-dessous des 8000€ à 13000€ de nos voisins néerlandais et des dizaines de milliers de livres en Grande-Bretagne, et de la plupart des pays européens, sans évoquer bien sûr la situation sur la continent Nord Américain.
Dans le même temps, nous allons tripler le nombre de bourses et les exonérations de droits pour ceux qui en ont besoin. Actuellement, le Quai d’Orsay attribue des bourses d’études à 7000 étudiants étrangers. Nous allons ajouter 8 000 bourses d’exonération.
Ce dispositif national, qui sera piloté par nos services diplomatiques, se doublera d’environ 6000 autres bourses d’établissements, que les universités pourront librement attribuer aux étudiants internationaux. Ces bourses pourront comporter des exonérations ou une aide en numéraire. Enfin, les universités et les écoles auront toute liberté de prévoir des accords avec d’autres universités et écoles pour exonérer de droits leurs étudiants respectifs. Chaque université et chaque école sera libre, comme c’est le cas partout dans le monde, de construire sa politique d’attractivité et d’accueil. Et je le dis aussi aux présidents d’université, à à toute la communauté universitaire ; je les appelle à se saisir de ces nouveaux outils pour construire une stratégie d’action ambitieuse et adaptée à la situation de leur université.
Je terminerai avec le dernier pilier de notre stratégie d’attractivité : le rayonnement de l’enseignement supérieur français à l’étranger. Les étudiants étrangers sont les bienvenus dans nos universités et nos écoles, mais ces dernières peuvent aussi aller à eux.
Il existe déjà de nombreux partenariats universitaires, et des antennes implantées partout dans le monde – l’ESSEC à Rabat et Singapour, l’Ecole centrale à Casablanca et Pékin, Paris Dauphine Tunis, la Sorbonne à Abou Dhabi. Notre enseignement supérieur et notre diplomatie avancent main dans la main pour imaginer une politique qui allie l’excellence académique et la solidarité.
J’ai demandé à Jean-Yves Le Drian de mettre en place, dès 2019, un fonds d’amorçage doté de 5 millions d’euros, pour soutenir de nouvelles initiatives. L’objectif est de permettre aux établissements intéressés par une projection à l’international d’effectuer des démarches exploratoires. Nos ambassades et notre Réseau culturel, notamment en charge de la coopération universitaire, se tiendront à la disposition des établissements pour accompagner leurs initiatives. Dès que les projets seront jugés pertinents et solides, l’Agence française de développement prendra le relais, en dégageant 20 millions d’euros chaque année pour accompagner leur mise en œuvre. Le campus franco-sénégalais ou l’université franco-tunisienne de l’Afrique et de la Méditerranée nous montrent déjà la voie. Il faut voir désormais bien plus grand – grâce à ces outils.
Mesdames et Messieurs, chers amis, nous savons tous que les étudiants étrangers nous enrichissent de leur présence, de leur regard et de leur différence.
Mohamed Arkoun, Leïla Slimani et tant d’autres ont été des étudiants étrangers en France, auxquels on n’a pas toujours réservé un accueil à la hauteur de ce qu’ils nous ont ensuite apporté. Car aujourd’hui, ils nous aident à penser le dialogue interreligieux, l’égalité entre les femmes et les hommes, le monde dans lequel on vit. Et je pense aussi aux mathématiciens Artur Avila et Alessio Figalli : tous deux ont reçu la médaille Fields, en 2014 et en 2018, tous deux avaient été en partie formés par la France.
Donnons-nous les moyens de cet enrichissement. C’est ce que vise notre stratégie « Bienvenue en France » – « Choose France » – qui est sous-tendue par deux ambitions. Augmenter le nombre d’étudiants étrangers accueillis dans nos écoles et nos universités. Et instaurer un principe d’équité solidaire, en faisant payer les étudiants étrangers qui en ont largement les moyens, pour financer des bourses destinées aux moins fortunés et aux plus méritants des autres étudiants accueillis. Cette stratégie cherche, en somme, à opérer une forme de révolution : que notre attractivité ne soit plus tant fondée sur la quasi-gratuité que sur un vrai choix, un vrai désir, celui de l’excellence.
Je vous remercie. Discours – Présentation de la stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux

16
Nov
2018
Posted in Premier Ministre

Stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre,
Mme Frédérique VIDAL, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation,
et M. Jean-Baptiste LEMOYNE, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
présenteront la stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux
dans le cadre des « Rencontres Universitaires de la Francophonie » Lundi 19 novembre 2018 Paris
Dans le prolongement du discours prononcé par le président de la République le 20 mars 2018, le Premier ministre présentera la stratégie gouvernementale d’attractivité pour les étudiants internationaux lors des « Rencontres Universitaires de la Francophonie ».
A cette occasion, il rappellera l’objectif poursuivi par le Gouvernement d’accroître le nombre d’étudiants étrangers en France et de renforcer le rayonnement de l’enseignement supérieur français à l’étranger.
Déroulé prévisionnel:
09h20 Arrivée du Premier ministre
Le Centquatre – 75019 Paris Toute presse accréditée Discours du Premier ministre Pool TV + photographes + radios + rédacteurs

Dispositif presse :
▪ Merci de bien vouloir vous accréditer avant le dimanche 18 novembre 2018 à 18h00 à l’adresse : communication@pm.gouv.fr en précisant votre numéro de téléphone, votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci ainsi que d’une pièce d’identité.
▪ Les journalistes accrédités sont invités à se présenter le lundi 19 novembre 2018 au plus tard à 08h30 au Centquatre, 5 rue Curial – 75019 Paris.
POOL TV : FRANCE TV Conseiller en charge : Julie CREUSEVEAU
Contacts: 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr Stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux

16
Nov
2018
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Grenelle du droit II

Discours de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre
Grenelle du droit II
Palais Brongniart
Vendredi 16 novembre 2018

Seul le prononcé fait foi

Madame la présidente de l’Association française des juristes d’entreprise, Chère Stéphanie Fougou,
Monsieur l…

16
Nov
2018
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Grenelle du droit II

Discours de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre
Grenelle du droit II
Palais Brongniart
Vendredi 16 novembre 2018

Seul le prononcé fait foi

Madame la présidente de l’Association française des juristes d’entreprise, Chère Stéphanie Fougou,
Monsieur l…

16
Nov
2018
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Grenelle du droit II

Discours de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre
Grenelle du droit II
Palais Brongniart
Vendredi 16 novembre 2018

Seul le prononcé fait foi

Madame la présidente de l’Association française des juristes d’entreprise, Chère Stéphanie Fougou,
Monsieur l…

15
Nov
2018
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Déplacement d’Edouard Philippe à l’autodrome de Linas-Montlhéry

Déplacement de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre

et de M. François de RUGY, ministre d’État, ministre de la Transition Écologique et Solidaire

en Essonne

Vendredi 16 novembre 2018

Le Premier ministre et le ministre d’État, ministre de la Tran…

15
Nov
2018
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Comité interminsitériel de la mer : dossier de presse

Dossier de presse – Comité interministériel de la Mer – 15.11.2018

15
Nov
2018
Posted in Premier Ministre

Comité interministériel de la mer

15
Nov
2018
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Intervention à l’occasion du 2e Grenelle du Droit

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre
clôturera la 2ème édition du « Grenelle du Droit »
Vendredi 16 novembre 2018 à 12h00
Paris
Le Premier ministre interviendra en clôture de la 2ème édition du « Grenelle du droit », manifestation lancée en 2017 à l’initiative de l’Association française des juristes d’entreprise et du Cercle Montesquieu. Le Grenelle rassemble des praticiens de l’ensemble des professions du droit comme les avocats, les juristes d’entreprise, les administrateurs judiciaires, les notaires ou encore les huissiers et les magistrats.
A cette occasion, le Premier ministre rappellera l’engagement du Gouvernement pour garantir la compétitivité et l’attractivité du système juridique et judiciaire français, et plus largement la filière du droit, dans le prolongement des annonces faites au Sommet Choose France le 22 janvier 2018.
Déroulé prévisionnel:
11h45 : Arrivée du Premier ministre Palais Brongniart – 25 Place de la Bourse, 75002 Paris Toute presse accréditée Discours du Premier ministre Pool TV + photographes + radios + rédacteurs

Dispositif presse :
▪ Merci de bien vouloir vous accréditer avant le jeudi 15 novembre 2018 à 20h00 à l’adresse : communication@pm.gouv.fr en précisant votre numéro de téléphone, votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci ainsi que d’une pièce d’identité.
▪ Les journalistes accrédités sont invités à se présenter le vendredi 16 novembre 2018 au plus tard à 11h00 au 25 Place de la Bourse, rue Réaumur – 75002 Paris,
POOL TV : FRANCE TV
Conseiller en charge : Julie CREUSEVEAU
Contacts: 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr Note aux rédactions – Premier ministre – Intervention à l’occasion du 2ème Grenelle du Droit – 16.11.18

14
Nov
2018
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2ème Comité Interministériel de la Mer

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre
avec M. François DE RUGY, ministre de la Transition écologique et solidaire,
Mme Jacqueline GOURAULT, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales,
Mme Annick GIRARD…

14
Nov
2018
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Discours d’Édouard Philippe à l’occasion de la remise de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

Discours de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre

Remise de la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

Hôtel de Matignon

Mercredi 13 novembre 2018

Seul le prononcé fait foi

Mesdames et Messieurs les…

12
Nov
2018
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Remise de la « Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme » des attentats du 13 novembre 2015

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre,
Mme Nicole BELLOUBET, Garde des Sceaux, ministre de la Justice,
Mme Christelle DUBOS, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé,
M. Laurent NUNEZ, secrétaire d’Etat auprès du ministre …

12
Nov
2018
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Remise de la « Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme » des attentats du 13 novembre 2015

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre,
Mme Nicole BELLOUBET, Garde des Sceaux, ministre de la Justice,
Mme Christelle DUBOS, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé,
M. Laurent NUNEZ, secrétaire d’Etat auprès du ministre …

12
Nov
2018
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Discours d’Édouard Philippe lors de la cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

Discours de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre

Cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

Dimanche 11 novembre 2018

Paris

Seul le prononcé fait foi

Dear Mr Governor-General,

Ambassador,

Ladies and gentlemen,

Dear Australian friends and neighbours,

You heard me correctly; my English is not at fault. I did say “neighbours”. This is not something that is obvious when looking at a world map. Nor, perhaps, is it how our peoples consider each other. However, it is the truth: we are indeed neighbours.

We are neighbours because we defend shared values: freedom, democracy and respect for the rule of law. In defending these values, our peoples have paid and still pay a heavy price. Mr Governor-General, please allow me to express my most sincere condolences and assure you of France’s solidarity following the terrorist attack that led to one person being killed and two others being wounded in Melbourne on 9 November.

We are neighbours because we fought on the same beaches and in the same trenches. We felt the same cold, the same fear and the same shock. On 11 November 1918, we also experienced the same strange and oppressive silence, which spread from the glade in Rethondes to the thousands of kilometres of frontline. And when the world again plunged into war, more Australians lost their lives – in the Middle East, at Bardia in Libya, at Crete in Greece, at El Alamein in Egypt, and in Sicily. They also fell in the Pacific, alongside British troops, in New Guinea and the Philippines. More recently, our soldiers have fought together in Afghanistan and the Middle East. The blood we have spilled together has forged a special kind of relationship between us – we are neighbours regardless of time or space. Lastly, we are neighbours because of France’s presence in the South Pacific, in French Polynesia and New Caledonia, which I visited last Monday.

Quand j’étais enfant, ce voisinage était, je le reconnais, loin d’être évident. Et longtemps, l’Australie m’est apparue comme une terre lointaine. Une terre dont on mordait assez souvent la poussière quand elle nous rappelait que nous avions quelques progrès à accomplir en rugby. Mais la fascination l’emportait largement chez moi sur l’amertume de la défaite. Fascination pour un paysage grandiose, surnaturel, à la beauté démesurée. Je me souviens avoir contemplé à de nombreuses reprises, des photographies de l’Uluru-Ayers Rock. Et m’être dit : « J’irais là-bas ». Je ne l’ai pas encore fait.

Les frères Farriss et Michael Hutchence du groupe INXS me fascinaient. Je ne sais pas pour vous, mais « Need you tonight » et « Never tear us apart » ont nourri ce que j’appellerais la « Bande originale » de mon adolescence. Dans cette B.O, on trouve évidemment le célébrissime « Beds are burning » de « Midnight Oil » et de son immense – au sens propre comme au sens figuré – interprète Peter Garret. Et n’importe quel adolescent français des années 80 vous dira le choc esthétique – voire le choc tout court- qu’il a ressenti devant la trilogie Mad Max de George Miller. Un choc auquel seuls les paysages australiens pouvaient donner cette puissance évocatrice.

Ma relation à l’Australie aurait pu s’arrêter là, ce qui après tout, aurait suffi à nouer une forme de familiarité avec une culture extrêmement riche et singulière. Mais voilà, je suis Havrais. Et progressivement, j’ai eu le bonheur de découvrir les liens à la fois anciens et puissants qui unissent le Havre à l’Australie. Et c’est ainsi que cette terre en apparence lointaine a fait son entrée dans mon voisinage le plus proche.

Ce lien, on le doit en particulier à un homme. À un Havrais bourré de talents et de curiosité – les deux vont souvent ensemble. Un Havrais qui n’avait pas froid aux yeux. De ceux qui, pour paraphraser Herman Melville dans Moby Dick, « sont tourmentés d’une éternelle démangeaison pour les choses lointaines et qui aiment naviguer sur les mers défendues ». Ce Havrais, c’est Charles-Alexandre Lesueur. Certains d’entre vous le connaissent peut-être.

Le 19 octobre 1800, Lesueur embarque sur l’un des deux navires qui composent l’expédition scientifique que conduit Nicolas Baudin. Le 27 mai 1801, après quelques aventures, l’équipage aperçoit ce qu’on appelle encore la « Nouvelle Hollande ». Tandis que l’expédition cartographie les côtes et répertorie les espèces – plus de 120 000 spécimen dont 1 500 nouvelles, ce qui en fait à ce jour, la plus grande expédition scientifique de tous les temps-, Lesueur observe, croque, dessine parfois en grand format, les hommes, les objets, les animaux, les reliefs qu’il découvre. Et de ce trésor de précision, d’étonnement émerveillé, le musée d’histoire naturelle du Havre conserve 1 200 dessins exceptionnels.

Ce témoignage quasi direct, de « première main » d’une Australie à la beauté brute, j’ai eu envie de le faire partager aux Australiens. De leur faire partager ces paysages, ces profils de côte, ces portraits, ces animaux, ces objets qui constituent le terreau de leurs racines et de leur culture. Quatre cent dessins ont ainsi quitté le Havre pour emprunter – par d’autres voies, je vous rassure – le chemin inverse de celui qu’ils avaient effectué il y a deux siècles et entreprendre une sorte de retour aux sources.

Avec une première halte ici même dans cette ambassade, en votre présence monsieur le Gouverneur général, au mois de juin 2016. D’autres étapes ont suivi : en Tasmanie, à Canberra, au musée maritime d’Adélaïde, au musée maritime de Sydney et au moment où je vous parle, à Perth. Et grâce à certains de ces dessins, les Australiens, en particulier ceux de culture aborigène, ont pu redécouvrir des objets oubliés. Et parfois les recréer. Ainsi, en Tasmanie, des artisans ont reconstitué des paniers en algues et des canoës en écorces que confectionnaient leurs ancêtres.

Et comme il n’y avait aucune raison pour que seuls les dessins et les scientifiques voyagent, je me suis rendu pour la première fois en Australie en mai 2015 pour signer les protocoles d’accord avec les six institutions culturelles qui participent à ce projet. Le voyage a été plus rapide que celui de Lesueur. J’y ai découvert des choses peut-être un peu moins exotiques, mais tout aussi étonnantes. L’opéra et les plages de Sydney. Incontournables. L’incroyable Museum of Old and New Art à Hobart en Tasmanie. Le whisky tasmanien. Avant et surtout après la visite. J’ai aussi découvert Canberra, Adélaïde. La chaleur et la générosité de l’accueil australien.

Une fois de plus, les choses auraient pu en rester là. J’avais largement de quoi me sentir presque chez moi chez vous.

Mais mes fonctions de premier ministre m’ont permis d’aller encore plus loin dans la conscience de ce voisinage. D’abord, en me rendant le 24 avril dernier à Villers-Bretonneux pour l’inauguration du centre Sir John Monash. Puis, en participant le lendemain à l’aube, aux cérémonies de l’ANZAC Day. Durant ces deux jours, j’ai découvert une ferveur, une fidélité à la mémoire qui m’ont bouleversé. Comme m’a bouleversé le lien si particulier qui unit la population de Villers-Bretonneux à l’Australie. Une ferveur, une fidélité qui donnent tout leur sens à ces quelques vers quasi prophétiques du poète australien Banjo Paterson qui datent je crois de 1916 : « They fixed their grip on the gaunt hillside / With a pluck that has won them fame / And the home-folks know that the dead men died/ For the pride of Australia’s name ».

Ces liens, cette mémoire, cette fierté, il nous appartient, maintenant que les cérémonies du Centenaire s’achèvent, de les faire vivre et de les transmettre. C’est pourquoi, monsieur le Gouverneur général, la France a proposé à votre pays de créer une fondation franco-australienne pour identifier et financer des projets éducatifs et culturels au sujet de cette histoire commune. Cette fondation, dont monsieur l’ambassadeur Stephen Brady assurera la présidence, devrait voir le jour au début de l’année 2019. Des centaines de milliers de Français et d’Australiens continueront ainsi d’évoquer, année après année, le souvenir de ces jeunes Français, de ces jeunes Australiens qui, ensemble, souvent côte à côte, sont morts à la fois pour la France et pour l’Australie.

Enfin, même si j’en connaissais l’existence, j’ai découvert de manière très concrète, le rôle que les forces françaises et australiennes jouent dans la surveillance et la sécurisation des voies maritimes du Pacifique Sud. Le rôle que jouent aussi nos deux pays dans l’assistance qu’ils apportent aux Etats insulaires qui font face à des urgences sanitaires. Une coopération militaire, humanitaire, stratégique qui est également, en particulier depuis 2016, industrielle.

Année après année, l’Australie s’est donc invitée dans mon imagination, dans l’histoire de mon pays, dans mes origines et enfin dans les fonctions que j’assume.

Je vais d’ailleurs vous faire une petite confidence : j’ai, dans un coin de ma tête, l’idée qu’un jour, quand je ne serai plus premier ministre, j’irai passer quelque temps chez vous. Pour parfaire ma connaissance du whisky tasmanien dont on ne maîtrise jamais totalement les subtilités. Pour bénéficier une nouvelle fois de la chaleur et de la générosité de votre accueil. Et pourquoi pas, pour y enseigner si une université australienne accepte de m’accueillir.

Vous le savez, j’aime l’histoire. Et j’aime les symboles, les coïncidences qui incarnent, illustrent, émaillent cette histoire. Comme par exemple la présence de cette petite couronne au-dessus de la médaille de l’ordre. Cette couronne, c’est celle du roi Edouard le Confesseur, plus connu sous le nom de « Saint Edouard ». En clair, c’est celle de mon Saint Patron. Libre à chacun d’en tirer les conjectures qu’il souhaite. Avant qu’Olivier Cromwell ne la détruise, cette couronne aurait paraît-il, servi au couronnement de Guillaume le Conquérant le jour de Noël 1066. Si tel est le cas, la boucle Australie-Normandie est belle et bien bouclée.

L’autre symbole, c’est le mimosa, qui est un des symboles de l’Australie. Une variété de mimosa que l’on connaît en France, en particulier sur la Côte d’Azur depuis son introduction au 19è siècle, sous le nom de « mimosa d’hiver ». Une légende – botanique cette fois – raconte que si cette variété de mimosa fleurit chez nous à partir de la fin de l’automne, c’est qu’elle se rappelle de sa période de floraison en Australie.

Monsieur le Gouvernement général, ce mimosa-là, celui qui figure sur cette décoration, ne fanera jamais. Il me rappellera toujours l’Uluru, la culture pop de mes jeunes années, les dessins de Lesueur, la générosité, la fidélité, la bravoure des Australiens, les peines et les souffrances que nos deux peuples ont partagées. La force aussi de notre alliance.

Et quand je porterai cette décoration, l’Australie se trouvera à la place qui lui revient, à sa place naturelle, à savoir tout près de mon cœur. Car comme on le dit si bien dans la Somme, avec fierté, avec ferveur et avec émotion : « Let us never forget Australia ».

Discours de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre – Cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

12
Nov
2018
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Discours d’Édouard Philippe lors de la cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

Discours de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre

Cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

Dimanche 11 novembre 2018

Paris

Seul le prononcé fait foi

Dear Mr Governor-General,

Ambassador,

Ladies and gentlemen,

Dear Australian friends and neighbours,

You heard me correctly; my English is not at fault. I did say “neighbours”. This is not something that is obvious when looking at a world map. Nor, perhaps, is it how our peoples consider each other. However, it is the truth: we are indeed neighbours.

We are neighbours because we defend shared values: freedom, democracy and respect for the rule of law. In defending these values, our peoples have paid and still pay a heavy price. Mr Governor-General, please allow me to express my most sincere condolences and assure you of France’s solidarity following the terrorist attack that led to one person being killed and two others being wounded in Melbourne on 9 November.

We are neighbours because we fought on the same beaches and in the same trenches. We felt the same cold, the same fear and the same shock. On 11 November 1918, we also experienced the same strange and oppressive silence, which spread from the glade in Rethondes to the thousands of kilometres of frontline. And when the world again plunged into war, more Australians lost their lives – in the Middle East, at Bardia in Libya, at Crete in Greece, at El Alamein in Egypt, and in Sicily. They also fell in the Pacific, alongside British troops, in New Guinea and the Philippines. More recently, our soldiers have fought together in Afghanistan and the Middle East. The blood we have spilled together has forged a special kind of relationship between us – we are neighbours regardless of time or space. Lastly, we are neighbours because of France’s presence in the South Pacific, in French Polynesia and New Caledonia, which I visited last Monday.

Quand j’étais enfant, ce voisinage était, je le reconnais, loin d’être évident. Et longtemps, l’Australie m’est apparue comme une terre lointaine. Une terre dont on mordait assez souvent la poussière quand elle nous rappelait que nous avions quelques progrès à accomplir en rugby. Mais la fascination l’emportait largement chez moi sur l’amertume de la défaite. Fascination pour un paysage grandiose, surnaturel, à la beauté démesurée. Je me souviens avoir contemplé à de nombreuses reprises, des photographies de l’Uluru-Ayers Rock. Et m’être dit : « J’irais là-bas ». Je ne l’ai pas encore fait.

Les frères Farriss et Michael Hutchence du groupe INXS me fascinaient. Je ne sais pas pour vous, mais « Need you tonight » et « Never tear us apart » ont nourri ce que j’appellerais la « Bande originale » de mon adolescence. Dans cette B.O, on trouve évidemment le célébrissime « Beds are burning » de « Midnight Oil » et de son immense – au sens propre comme au sens figuré – interprète Peter Garret. Et n’importe quel adolescent français des années 80 vous dira le choc esthétique – voire le choc tout court- qu’il a ressenti devant la trilogie Mad Max de George Miller. Un choc auquel seuls les paysages australiens pouvaient donner cette puissance évocatrice.

Ma relation à l’Australie aurait pu s’arrêter là, ce qui après tout, aurait suffi à nouer une forme de familiarité avec une culture extrêmement riche et singulière. Mais voilà, je suis Havrais. Et progressivement, j’ai eu le bonheur de découvrir les liens à la fois anciens et puissants qui unissent le Havre à l’Australie. Et c’est ainsi que cette terre en apparence lointaine a fait son entrée dans mon voisinage le plus proche.

Ce lien, on le doit en particulier à un homme. À un Havrais bourré de talents et de curiosité – les deux vont souvent ensemble. Un Havrais qui n’avait pas froid aux yeux. De ceux qui, pour paraphraser Herman Melville dans Moby Dick, « sont tourmentés d’une éternelle démangeaison pour les choses lointaines et qui aiment naviguer sur les mers défendues ». Ce Havrais, c’est Charles-Alexandre Lesueur. Certains d’entre vous le connaissent peut-être.

Le 19 octobre 1800, Lesueur embarque sur l’un des deux navires qui composent l’expédition scientifique que conduit Nicolas Baudin. Le 27 mai 1801, après quelques aventures, l’équipage aperçoit ce qu’on appelle encore la « Nouvelle Hollande ». Tandis que l’expédition cartographie les côtes et répertorie les espèces – plus de 120 000 spécimen dont 1 500 nouvelles, ce qui en fait à ce jour, la plus grande expédition scientifique de tous les temps-, Lesueur observe, croque, dessine parfois en grand format, les hommes, les objets, les animaux, les reliefs qu’il découvre. Et de ce trésor de précision, d’étonnement émerveillé, le musée d’histoire naturelle du Havre conserve 1 200 dessins exceptionnels.

Ce témoignage quasi direct, de « première main » d’une Australie à la beauté brute, j’ai eu envie de le faire partager aux Australiens. De leur faire partager ces paysages, ces profils de côte, ces portraits, ces animaux, ces objets qui constituent le terreau de leurs racines et de leur culture. Quatre cent dessins ont ainsi quitté le Havre pour emprunter – par d’autres voies, je vous rassure – le chemin inverse de celui qu’ils avaient effectué il y a deux siècles et entreprendre une sorte de retour aux sources.

Avec une première halte ici même dans cette ambassade, en votre présence monsieur le Gouverneur général, au mois de juin 2016. D’autres étapes ont suivi : en Tasmanie, à Canberra, au musée maritime d’Adélaïde, au musée maritime de Sydney et au moment où je vous parle, à Perth. Et grâce à certains de ces dessins, les Australiens, en particulier ceux de culture aborigène, ont pu redécouvrir des objets oubliés. Et parfois les recréer. Ainsi, en Tasmanie, des artisans ont reconstitué des paniers en algues et des canoës en écorces que confectionnaient leurs ancêtres.

Et comme il n’y avait aucune raison pour que seuls les dessins et les scientifiques voyagent, je me suis rendu pour la première fois en Australie en mai 2015 pour signer les protocoles d’accord avec les six institutions culturelles qui participent à ce projet. Le voyage a été plus rapide que celui de Lesueur. J’y ai découvert des choses peut-être un peu moins exotiques, mais tout aussi étonnantes. L’opéra et les plages de Sydney. Incontournables. L’incroyable Museum of Old and New Art à Hobart en Tasmanie. Le whisky tasmanien. Avant et surtout après la visite. J’ai aussi découvert Canberra, Adélaïde. La chaleur et la générosité de l’accueil australien.

Une fois de plus, les choses auraient pu en rester là. J’avais largement de quoi me sentir presque chez moi chez vous.

Mais mes fonctions de premier ministre m’ont permis d’aller encore plus loin dans la conscience de ce voisinage. D’abord, en me rendant le 24 avril dernier à Villers-Bretonneux pour l’inauguration du centre Sir John Monash. Puis, en participant le lendemain à l’aube, aux cérémonies de l’ANZAC Day. Durant ces deux jours, j’ai découvert une ferveur, une fidélité à la mémoire qui m’ont bouleversé. Comme m’a bouleversé le lien si particulier qui unit la population de Villers-Bretonneux à l’Australie. Une ferveur, une fidélité qui donnent tout leur sens à ces quelques vers quasi prophétiques du poète australien Banjo Paterson qui datent je crois de 1916 : « They fixed their grip on the gaunt hillside / With a pluck that has won them fame / And the home-folks know that the dead men died/ For the pride of Australia’s name ».

Ces liens, cette mémoire, cette fierté, il nous appartient, maintenant que les cérémonies du Centenaire s’achèvent, de les faire vivre et de les transmettre. C’est pourquoi, monsieur le Gouverneur général, la France a proposé à votre pays de créer une fondation franco-australienne pour identifier et financer des projets éducatifs et culturels au sujet de cette histoire commune. Cette fondation, dont monsieur l’ambassadeur Stephen Brady assurera la présidence, devrait voir le jour au début de l’année 2019. Des centaines de milliers de Français et d’Australiens continueront ainsi d’évoquer, année après année, le souvenir de ces jeunes Français, de ces jeunes Australiens qui, ensemble, souvent côte à côte, sont morts à la fois pour la France et pour l’Australie.

Enfin, même si j’en connaissais l’existence, j’ai découvert de manière très concrète, le rôle que les forces françaises et australiennes jouent dans la surveillance et la sécurisation des voies maritimes du Pacifique Sud. Le rôle que jouent aussi nos deux pays dans l’assistance qu’ils apportent aux Etats insulaires qui font face à des urgences sanitaires. Une coopération militaire, humanitaire, stratégique qui est également, en particulier depuis 2016, industrielle.

Année après année, l’Australie s’est donc invitée dans mon imagination, dans l’histoire de mon pays, dans mes origines et enfin dans les fonctions que j’assume.

Je vais d’ailleurs vous faire une petite confidence : j’ai, dans un coin de ma tête, l’idée qu’un jour, quand je ne serai plus premier ministre, j’irai passer quelque temps chez vous. Pour parfaire ma connaissance du whisky tasmanien dont on ne maîtrise jamais totalement les subtilités. Pour bénéficier une nouvelle fois de la chaleur et de la générosité de votre accueil. Et pourquoi pas, pour y enseigner si une université australienne accepte de m’accueillir.

Vous le savez, j’aime l’histoire. Et j’aime les symboles, les coïncidences qui incarnent, illustrent, émaillent cette histoire. Comme par exemple la présence de cette petite couronne au-dessus de la médaille de l’ordre. Cette couronne, c’est celle du roi Edouard le Confesseur, plus connu sous le nom de « Saint Edouard ». En clair, c’est celle de mon Saint Patron. Libre à chacun d’en tirer les conjectures qu’il souhaite. Avant qu’Olivier Cromwell ne la détruise, cette couronne aurait paraît-il, servi au couronnement de Guillaume le Conquérant le jour de Noël 1066. Si tel est le cas, la boucle Australie-Normandie est belle et bien bouclée.

L’autre symbole, c’est le mimosa, qui est un des symboles de l’Australie. Une variété de mimosa que l’on connaît en France, en particulier sur la Côte d’Azur depuis son introduction au 19è siècle, sous le nom de « mimosa d’hiver ». Une légende – botanique cette fois – raconte que si cette variété de mimosa fleurit chez nous à partir de la fin de l’automne, c’est qu’elle se rappelle de sa période de floraison en Australie.

Monsieur le Gouvernement général, ce mimosa-là, celui qui figure sur cette décoration, ne fanera jamais. Il me rappellera toujours l’Uluru, la culture pop de mes jeunes années, les dessins de Lesueur, la générosité, la fidélité, la bravoure des Australiens, les peines et les souffrances que nos deux peuples ont partagées. La force aussi de notre alliance.

Et quand je porterai cette décoration, l’Australie se trouvera à la place qui lui revient, à sa place naturelle, à savoir tout près de mon cœur. Car comme on le dit si bien dans la Somme, avec fierté, avec ferveur et avec émotion : « Let us never forget Australia ».

Discours de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre – Cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

09
Nov
2018
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Cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre, recevra la médaille d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie
Dimanche 11 novembre 2018, Paris
Son Excellence Sir Peter COSGROVE, Gouverneur Général d’Australie, en présence de Son Excellence M. Brendan BERNE, Ambassadeur d’Australie en France et de M. Paul SINGER, Secrétaire officiel du Gouverneur Général d’Australie, présidera la cérémonie d’investiture de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre, au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie.
Déroulé prévisionnel :
17h30 :Cérémonie d’investiture Pool presse

Dispositif presse :
▪ Merci de bien vouloir vous accréditer avant le samedi 10 novembre 2018 à 12h00 à l’adresse : communication@pm.gouv.fr en précisant votre numéro de portable, votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci ainsi que d’une pièce d’identité.
▪ Les journalistes du pool presse sont invités à se présenter au plus tard à 16h30 à l’Ambassade d’Australie en France, 4 rue Jean Rey 75015.
▪ Une note de précisions de pool vous sera envoyée ultérieurement.
POOL TV : TF1
Conseiller en charge : Victor PACE
Contacts: 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 Note aux rédactions – Déplacement de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre – Cérémonie d’investiture au rang d’officier honorair

09
Nov
2018
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Cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre, recevra la médaille d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie
Dimanche 11 novembre 2018, Paris
Son Excellence Sir Peter COSGROVE, Gouverneur Général d’Australie, en présence de Son Excellence M. Brendan BERNE, Ambassadeur d’Australie en France et de M. Paul SINGER, Secrétaire officiel du Gouverneur Général d’Australie, présidera la cérémonie d’investiture de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre, au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie. Déroulé prévisionnel : 17h30 Cérémonie d’investiture Pool presse Dispositif presse :
▪ Merci de bien vouloir vous accréditer avant le samedi 10 novembre 2018 à 12h00 à l’adresse : communication@pm.gouv.fr en précisant votre numéro de portable, votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci ainsi que d’une pièce d’identité.
▪ Les journalistes du pool presse sont invités à se présenter au plus tard à 16h30 à l’Ambassade d’Australie en France, 4 rue Jean Rey 75015.
▪ Une note de précisions de pool vous sera envoyée ultérieurement.
POOL TV : TF1 Conseiller en charge : Victor PACE
Contacts: 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr
Cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

09
Nov
2018
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Cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre, recevra la médaille d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie
Dimanche 11 novembre 2018, Paris
Son Excellence Sir Peter COSGROVE, Gouverneur Général d’Australie, en présence de Son Excellence M. Brendan BERNE, Ambassadeur d’Australie en France et de M. Paul SINGER, Secrétaire officiel du Gouverneur Général d’Australie, présidera la cérémonie d’investiture de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre, au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie. Déroulé prévisionnel : 17h30 Cérémonie d’investiture Pool presse Dispositif presse :
▪ Merci de bien vouloir vous accréditer avant le samedi 10 novembre 2018 à 12h00 à l’adresse : communication@pm.gouv.fr en précisant votre numéro de portable, votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci ainsi que d’une pièce d’identité.
▪ Les journalistes du pool presse sont invités à se présenter au plus tard à 16h30 à l’Ambassade d’Australie en France, 4 rue Jean Rey 75015.
▪ Une note de précisions de pool vous sera envoyée ultérieurement.
POOL TV : TF1 Conseiller en charge : Victor PACE
Contacts: 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr
Cérémonie d’investiture au rang d’officier honoraire de l’Ordre d’Australie

08
Nov
2018
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Déclaration au lendemain de la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté Nouméa

Seul le prononcé fait foi

Hier la Nouvelle Calédonie a voté.
Le référendum prévu par l’Accord de Nouméa constituait un rendez-vous pour la Nouvelle-Calédonie, mais aussi pour toute la France. Il s’agissait de tenir l’engagement pris en 1988, et confir…

08
Nov
2018
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Déclaration au lendemain de la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie

Seul le prononcé fait foi
Hier la Nouvelle Calédonie a voté.
Le référendum prévu par l’Accord de Nouméa constituait un rendez-vous pour la Nouvelle-Calédonie, mais aussi pour toute la France. Il s’agissait de tenir l’engagement pris en 1988, et confirmé en 1998, de permettre au peuple calédonien de s’exprimer sur l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté.
Le scrutin qui s’est déroulé hier est un véritable succès démocratique et populaire.
Succès grâce à la participation sans équivalent des électeurs, qui se sont rendus très nombreux aux urnes.
Succès également en raison de la mobilisation très forte d’une jeunesse qui s’est saisie de cette occasion pour se prononcer et participer à un moment démocratique unique ;
Succès enfin de l’organisation de ce référendum, grâce à un travail collectif que je veux saluer.
Je voudrais à cet égard remercier les forces politiques de Nouvelle-Calédonie, pour leur participation aux travaux préparatoires dans le cadre des comités des signataires organisés depuis plusieurs mois ; Elles ont fait, dans le cadre de la préparation de ce scrutin, preuve d’un grand sens des responsabilités et du dialogue.
Je veux également relever l’action des services de l’État et des communes de Nouvelle-Calédonie ainsi que du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie, qui ont contribué à faire de cette journée du 4 novembre un moment majeur de démocratie.
La commission de contrôle des opérations de vote, présidée par Monsieur Francis Lamy, et appuyée par 250 délégués (magistrats, hauts fonctionnaires, universitaires, venus de toute la France), a également joué un rôle décisif, salué par tous.
Un mot également pour remercier le Comité des Sages, que nous avions pris la décision de créer, présidé par Monsieur Jean Lèques, maire honoraire de Nouméa et qui dans le cadre de la préparation de cette consultation a permis de faire prévaloir beaucoup de sagesse et beaucoup de mise en perspective. Je les en remercie très sincèrement.
Collectivement, et comme l’a exprimé le Président de la République, nous devons être fiers de ce rendez-vous : je note avec beaucoup de satisfaction que tous s’accordent sur le caractère incontestable du résultat de ce référendum.
Toutes les forces politiques que nous avons rencontrées ont salué l’engagement de l’État en ce sens, et les échanges que la ministre des outre-mer a eus aujourd’hui avec les délégués du Forum des îles du Pacifique et les experts des Nations Unies nous permettent de penser que ce constat est unanimement partagé.
Ce moment constitue l’aboutissement de 30 années de travail, de 30 années de dialogue, mais aussi d’une volonté collective de rééquilibrage politique et économique.
La Nouvelle-Calédonie d’aujourd’hui n’a pas le visage d’il y a 30 ans. Ce processus d’émancipation – pour reprendre les termes même de l’Accord de Nouméa – a porté ses fruits, permettant que le peuple calédonien se retrouve dans un débat naturellement clivant sans pour autant se déchirer.
Il a pu, comme le relevait par une formule élégante un de mes interlocuteurs ce matin, « Débattre sans se battre ».
Je voudrais ici et singulièrement dans ce lieu, saluer les grandes figures qui ont posé les gestes qui ont permis que ce rendez-vous soit serein : Michel Rocard, Jean Marie Tjibaou, Jacques Lafleur, Lionel Jospin et toutes les forces politiques de Nouvelle-Calédonie qui ont participé à ce grand débat. Je voudrais noter la grande continuité de l’action des gouvernements successifs qui traduit au fond la place particulière qu’occupe la Nouvelle Calédonie dans le débat public national.
Au lendemain de cette échéance, le résultat est clair et donne la majorité à celles et ceux qui souhaitent que la Nouvelle-Calédonie demeure dans la République.
Comme le Président de la République l’a dit hier soir, et comme je m’y étais engagé, Annick Girardin et moi-même sommes venus dès le lendemain du scrutin pour rencontrer nos partenaires politiques et échanger avec eux sur leurs analyses, leur lecture de la campagne et des résultats et sur les réflexions qu’ils pouvaient formuler sur les suites à donner à ce scrutin.
Je retiens d’abord que tous nos entretiens ont été d’une grande intensité et, je dirais même, parfois empreint d’une très grande émotion. Chacun sent bien l’intensité du moment et l’importance des enjeux au cœur de la consultation qui s’est tenue hier.
Je retiens également que tous reconnaissent la pleine légitimité du scrutin et que nul n’en conteste le résultat.
Je retiens de ces entretiens que tous mes interlocuteurs ont souhaité prendre le temps d’analyser les résultats plus en profondeur et d’en mesurer les implications.
Enfin, toutes les formations politiques ont confirmé leur volonté de poursuivre le dialogue et d’échanger collectivement.
C’est la raison pour laquelle je proposerai à tous les membres du comité des signataires de se retrouver autour de la ministre des outres mer et de moi-même au mois de décembre à Paris pour une réunion qui devra permettre de tirer collectivement les premières conclusions de ce référendum.
Je voudrais avant de conclure vous faire part d’une réflexion que je retire de mes échanges de ce jour. Avec les forces politiques que nous avons rencontrées mais aussi avec les étudiants de l’université de Nouvelle Calédonie avec qui j’ai tenu à échanger au moment du déjeuner.
Tous ont souligné, au-delà des questions institutionnelles, les enjeux économiques et les enjeux sociaux que connaît la Nouvelle-Calédonie.
Or, il est vrai qu’en concentrant le travail entre les forces politiques et l’État sur les questions d’organisation des scrutins et plus généralement sur les questions institutionnelles, les enjeux économiques et sociaux ont été parfois placés au second plan de nos échanges, alors qu’ils constituent un des ressorts des accords de Matignon et de Nouméa.
Il faudra donc que nous trouvions aussi le temps et la méthode pour échanger, État et forces politiques, sur ces enjeux de société. Annick Girardin et moi-même ferons des propositions en ce sens à l’occasion du prochain Comité des signataires.
Je vous remercie Déclaration de M. Édouard PHILIPPE Premier ministre – Consultation sur l’accession à la pleine souveraineté – Nouvelle-Calédonie

08
Nov
2018
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Commémorations des attentats du 13 novembre 2015

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre
se rendra avec Madame Nicole BELLOUBET, Garde des Sceaux, ministre de la Justice,
Madame Agnès BUZYN, ministre des Solidarités et de la Santé,
Monsieur Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur,
Monsieur Franck …