Étiquette : lumière
Comment s’écoulent les argiles
Les argiles naturelles, largement répandues dans nos sols, se trouvent aujourd’hui au cœur d’une grande variété de procédés industriels allant de l’industrie pharmaceutique et cosmétique jusqu’à l’agro-alimentaire. Des chercheurs de l’Université de Lorraine se sont lancés dans une vaste investigation des propriétés rhéologiques (comportements sous écoulement) de systèmes modèles à base d’argiles. Leurs résultats, obtenus notamment grâce à des mesures de SAXS réalisées sur SWING, viennent d’être publiés dans Langmuir.
Comment s’écoulent les argiles
Les argiles naturelles, largement répandues dans nos sols, se trouvent aujourd’hui au cœur d’une grande variété de procédés industriels allant de l’industrie pharmaceutique et cosmétique jusqu’à l’agro-alimentaire. Des chercheurs de l’Université de Lorraine se sont lancés dans une vaste investigation des propriétés rhéologiques (comportements sous écoulement) de systèmes modèles à base d’argiles. Leurs résultats, obtenus notamment grâce à des mesures de SAXS réalisées sur SWING, viennent d’être publiés dans Langmuir.
Trois molécules d’eau suffisent à stabiliser un dipeptide
Des expériences menées sur la ligne DESIRS montrent que la nanosolvatation par seulement trois molécules d’eau d’un dimère peptidique fragile, isolé en phase gazeuse, a un effet considérable sur sa stabilité. La spectroscopie de masse a en effet permis d’observer une réduction drastique de l’abondance de fragmentation, par irradiation VUV, du précurseur du dimère protoné s’il est hydraté. Cette observation est bien reproduite par des calculs montrant que l’hydratation stabilise effectivement la structure du dimère. Des résultats publiés dans Angewandte Chemie.
Trois molécules d’eau suffisent à stabiliser un dipeptide
Des expériences menées sur la ligne DESIRS montrent que la nanosolvatation par seulement trois molécules d’eau d’un dimère peptidique fragile, isolé en phase gazeuse, a un effet considérable sur sa stabilité. La spectroscopie de masse a en effet permis d’observer une réduction drastique de l’abondance de fragmentation, par irradiation VUV, du précurseur du dimère protoné s’il est hydraté. Cette observation est bien reproduite par des calculs montrant que l’hydratation stabilise effectivement la structure du dimère. Des résultats publiés dans Angewandte Chemie.
Contamination des eaux – la calcite peut-elle piéger l’arsenic ?
La contamination des eaux souterraines par l’arsenic (As) constitue une menace environnementale grave pour la santé dans de nombreux pays du monde. Comprendre le mécanisme d’absorption et de libération de l’arsenic par les minéraux peut aider à établir des stratégies de décontamination. Mais des matériaux comme la calcite, omniprésente dans la croûte terrestre, sont difficiles à étudier du fait de leur structure complexe et inhomogène. La technique de microspectroscopie d’absorption des rayons X sur synchrotron apparaît alors comme un outil de choix.
Contamination des eaux – la calcite peut-elle piéger l’arsenic ?
La contamination des eaux souterraines par l’arsenic (As) constitue une menace environnementale grave pour la santé dans de nombreux pays du monde. Comprendre le mécanisme d’absorption et de libération de l’arsenic par les minéraux peut aider à établir des stratégies de décontamination. Mais des matériaux comme la calcite, omniprésente dans la croûte terrestre, sont difficiles à étudier du fait de leur structure complexe et inhomogène. La technique de microspectroscopie d’absorption des rayons X sur synchrotron apparaît alors comme un outil de choix.
Un nouvel outil pour l’étude de la matière gazeuse en interaction avec des photons dans l’UV lointain (VUV)
Les stations expérimentales sont une partie critique d’une installation synchrotron et doivent être construites en parfait accord avec les caractéristiques du rayonnement synchrotron afin que les utilisateurs puissent tirer pleinement parti des sources de lumière de troisième génération. On peut considérer la station expérimentale comme le capteur d’une caméra : pour obtenir une image de bonne qualité, les lentilles (ligne de lumière) et le capteur (station expérimentale) doivent tous deux satisfaire aux exigences. Il y a cependant une légère complication, car chaque utilisateur souhaite régler la qualité d’image en fonction de ses besoins. Ainsi, la station expérimentale doit être extrêmement polyvalente tout en garantissant un certain degré de spécialisation pour des besoins individuels sur mesure, le tout d’une manière ergonomique et fiable : un vrai défi !
Un nouvel outil pour l’étude de la matière gazeuse en interaction avec des photons dans l’UV lointain (VUV)
Les stations expérimentales sont une partie critique d’une installation synchrotron et doivent être construites en parfait accord avec les caractéristiques du rayonnement synchrotron afin que les utilisateurs puissent tirer pleinement parti des sources de lumière de troisième génération. On peut considérer la station expérimentale comme le capteur d’une caméra : pour obtenir une image de bonne qualité, les lentilles (ligne de lumière) et le capteur (station expérimentale) doivent tous deux satisfaire aux exigences. Il y a cependant une légère complication, car chaque utilisateur souhaite régler la qualité d’image en fonction de ses besoins. Ainsi, la station expérimentale doit être extrêmement polyvalente tout en garantissant un certain degré de spécialisation pour des besoins individuels sur mesure, le tout d’une manière ergonomique et fiable : un vrai défi !
Transmission du message nerveux – Nouvelles données sur la structure 3D des canaux ioniques et avancée dans la compréhension du mécanisme de passage des ions.
Les canaux ioniques pentamériques (5 sous-unités) sensibles à un ligand, ou pLGIC, constituent une vaste famille de récepteurs ionotropes, omniprésents dans le règne animal. Chez les vertébrés, cette famille comprend d’une part les récepteurs de la sérotonine et les récepteurs de l’acétylcholine de type nicotiniques (à perméabilité cationique), et d’autre part les récepteurs GABA et ceux de la glycine (à perméabilité anionique).
Transmission du message nerveux – Nouvelles données sur la structure 3D des canaux ioniques et avancée dans la compréhension du mécanisme de passage des ions.
Les canaux ioniques pentamériques (5 sous-unités) sensibles à un ligand, ou pLGIC, constituent une vaste famille de récepteurs ionotropes, omniprésents dans le règne animal. Chez les vertébrés, cette famille comprend d’une part les récepteurs de la sérotonine et les récepteurs de l’acétylcholine de type nicotiniques (à perméabilité cationique), et d’autre part les récepteurs GABA et ceux de la glycine (à perméabilité anionique).
Le Flyscan, ou « comment accélérer l’imagerie X multi-techniques par balayage »
Les équipes de SOLEIL ont développé une architecture informatique et électronique permettant de réaliser rapidement et de manière simultanée des expériences d’imagerie multi techniques. Cette architecture nommée FLYSCAN a pour but de réaliser des acquisitions synchrones à l’échelle de la milliseconde tout en gérant le haut flux de données produits. Ces grands volumes de données sont fusionnés suivant une structure hiérarchique et associés aux données contenant les conditions expérimentales. La puissance et la pertinence du FLYSCAN viennent d’être démontrées grâce à des expériences multi-techniques de microscopie X par balayage réalisées sur des échantillons biologiques et géologiques. Plusieurs lignes de SOLEIL vont bientôt bénéficier du FLYSCAN.
Le Flyscan, ou « comment accélérer l’imagerie X multi-techniques par balayage »
Les équipes de SOLEIL ont développé une architecture informatique et électronique permettant de réaliser rapidement et de manière simultanée des expériences d’imagerie multi techniques. Cette architecture nommée FLYSCAN a pour but de réaliser des acquisitions synchrones à l’échelle de la milliseconde tout en gérant le haut flux de données produits. Ces grands volumes de données sont fusionnés suivant une structure hiérarchique et associés aux données contenant les conditions expérimentales. La puissance et la pertinence du FLYSCAN viennent d’être démontrées grâce à des expériences multi-techniques de microscopie X par balayage réalisées sur des échantillons biologiques et géologiques. Plusieurs lignes de SOLEIL vont bientôt bénéficier du FLYSCAN.
Le caractère demi-métallique de la magnétite par photoémission résolue en angle – CASSIOPEE
La nature demi-métallique de Fe3O4 a été démontrée avec le dispositif de photoémission de dernière génération de la ligne de lumière CASSIOPEE. Il s’agit d’un résultat crucial car il prouve que les détails de la structure électronique de Fe3O4 peuvent être décrits par la théorie des bandes. Plus spécifiquement, ce résultat confirme que la magnétite pourrait être un matériau d’importance considérable pour les futurs dispositifs de spintronique.
Le caractère demi-métallique de la magnétite par photoémission résolue en angle – CASSIOPEE
La nature demi-métallique de Fe3O4 a été démontrée avec le dispositif de photoémission de dernière génération de la ligne de lumière CASSIOPEE. Il s’agit d’un résultat crucial car il prouve que les détails de la structure électronique de Fe3O4 peuvent être décrits par la théorie des bandes. Plus spécifiquement, ce résultat confirme que la magnétite pourrait être un matériau d’importance considérable pour les futurs dispositifs de spintronique.
La R&D et la production d’ISOVER-Saint Gobain en visite à SOLEIL
Plus de 60 représentants du groupe industriel Saint-Gobain, incluant des chercheurs des Centres de Recherche ISOVER (spécialistes de l’isolation thermique et acoustique) de Rantigny (60) et de Saint Gobain Recherche à Aubervilliers (93), ainsi que des responsables de différents sites de production européens et mondiaux (1/3 des participants) du groupe ont visité SOLEIL le 29 mai dernier.
La R&D et la production d’ISOVER-Saint Gobain en visite à SOLEIL
Plus de 60 représentants du groupe industriel Saint-Gobain, incluant des chercheurs des Centres de Recherche ISOVER (spécialistes de l’isolation thermique et acoustique) de Rantigny (60) et de Saint Gobain Recherche à Aubervilliers (93), ainsi que des responsables de différents sites de production européens et mondiaux (1/3 des participants) du groupe ont visité SOLEIL le 29 mai dernier.
Décryptage du comportement électronique de la molécule de CO ionisée – PLEIADES
Des expériences de spectroscopie Auger et de photoémission menées à SPring8 et SOLEIL aident à décrypter le comportement électronique de la molécule de CO ionisée.
Les résultats, publiés dans New Journal of Physics par des chercheurs de laboratoires suédois, japonais, allemand et français, montrent que ce type d’analyses pourrait dorénavant permettre d’étudier des états électroniques hautement excités d’ions moléculaires se recouvrant partiellement avec des structures provenant des spectres Auger normaux, et n’ayant pas été observés directement par spectroscopie de photoélectrons.
Décryptage du comportement électronique de la molécule de CO ionisée – PLEIADES
Des expériences de spectroscopie Auger et de photoémission menées à SPring8 et SOLEIL aident à décrypter le comportement électronique de la molécule de CO ionisée.
Les résultats, publiés dans New Journal of Physics par des chercheurs de laboratoires suédois, japonais, allemand et français, montrent que ce type d’analyses pourrait dorénavant permettre d’étudier des états électroniques hautement excités d’ions moléculaires se recouvrant partiellement avec des structures provenant des spectres Auger normaux, et n’ayant pas été observés directement par spectroscopie de photoélectrons.
Première structure d’une protéine d’enveloppe du virus de la rubéole – PROXIMA1
Dans le cadre des recherches sur les protéines de fusion virales, les chercheurs de l’Unité de Virologie Structurale de l’Institut Pasteur, dirigée par Félix Rey, ont déterminé la première structure d’une protéine du virus de la rubéole. Il s’agit de la glycoprotéine d’enveloppe E1, responsable à la fois de la liaison du virus à un récepteur cellulaire et de la fusion membranaire du virus avec la cellule cible. La structure, résolue à 1.8 Å à partir de données collectées notamment sur la ligne PROXIMA 1, révèle l’ectodomaine de la protéine E1 dans sa forme post-fusion trimérique.
Ces résultats sont publiés dans la revue Nature.
Première structure d’une protéine d’enveloppe du virus de la rubéole – PROXIMA1
Dans le cadre des recherches sur les protéines de fusion virales, les chercheurs de l’Unité de Virologie Structurale de l’Institut Pasteur, dirigée par Félix Rey, ont déterminé la première structure d’une protéine du virus de la rubéole. Il s’agit de la glycoprotéine d’enveloppe E1, responsable à la fois de la liaison du virus à un récepteur cellulaire et de la fusion membranaire du virus avec la cellule cible. La structure, résolue à 1.8 Å à partir de données collectées notamment sur la ligne PROXIMA 1, révèle l’ectodomaine de la protéine E1 dans sa forme post-fusion trimérique.
Ces résultats sont publiés dans la revue Nature.
Maladie de Huntington – La structure des inclusions présentes dans le cerveau de patients atteints révélée par microspectroscopie – SMIS
La maladie de Huntington est une maladie neurodégénérative caractérisée par la formation d’agrégats protéiques (inclusions) dans certaines régions cérébrales. La structure secondaire des protéines agrégées dans ces inclusions est encore inconnue, alors qu’elle est suspectée de jouer un rôle majeur dans la maladie. Des chercheurs de l’Université Paris Descartes/CNRS, en collaboration avec les scientifiques de la ligne SMIS, ont utilisé la microspectroscopie infrarouge par rayonnement synchrotron pour caractériser ces agrégats dans le cerveau de patients post-mortem. Cette étude a révélé que leur structure varie en fonction de la localisation subcellulaire ou tissulaire des agrégats, et selon que le patient est atteint de la forme adulte ou juvénile de la maladie.
Maladie de Huntington – La structure des inclusions présentes dans le cerveau de patients atteints révélée par microspectroscopie – SMIS
La maladie de Huntington est une maladie neurodégénérative caractérisée par la formation d’agrégats protéiques (inclusions) dans certaines régions cérébrales. La structure secondaire des protéines agrégées dans ces inclusions est encore inconnue, alors qu’elle est suspectée de jouer un rôle majeur dans la maladie. Des chercheurs de l’Université Paris Descartes/CNRS, en collaboration avec les scientifiques de la ligne SMIS, ont utilisé la microspectroscopie infrarouge par rayonnement synchrotron pour caractériser ces agrégats dans le cerveau de patients post-mortem. Cette étude a révélé que leur structure varie en fonction de la localisation subcellulaire ou tissulaire des agrégats, et selon que le patient est atteint de la forme adulte ou juvénile de la maladie.
GALAXIES – Spectroscopie de photoémission – les (bonnes) raisons d’utiliser les X durs
La station HAXPES1, installée sur la ligne de lumière GALAXIES, permet de réaliser des expériences de photoémission à haute énergie cinétique sur des échantillons solides ou gazeux, et dans un futur proche sur des liquides. Petit récapitulatif des atouts de cette technique, jusqu’à présent jamais utilisée sur la matière diluée.
Transmission du message nerveux – De nouvelles données structurales pour mieux comprendre l’action des benzodiazépines sur certains neurones – PROXIMA1
Les benzodiazépines comptent parmi les médicaments psychotropes les plus prescrits dans le monde pour traiter l’anxiété, l’insomnie, les convulsions, les spasmes… Ces molécules agissent en se fixant sur des sites spécifiques à l’extrémité de certains neurones et en modulant la transmission de l’influx nerveux. Afin de compléter les informations sur les mécanismes de régulation de cette transmission, un groupe de chercheurs européens a déterminé la structure 3D d’un récepteur neuronal lorsqu’il est lié à différentes molécules psychotropes. Ces résultats, publiés dans PNAS, sont en grande partie basés sur des données de diffraction obtenues sur la ligne PROXIMA 1.
Transmission du message nerveux – De nouvelles données structurales pour mieux comprendre l’action des benzodiazépines sur certains neurones – PROXIMA1
Les benzodiazépines comptent parmi les médicaments psychotropes les plus prescrits dans le monde pour traiter l’anxiété, l’insomnie, les convulsions, les spasmes… Ces molécules agissent en se fixant sur des sites spécifiques à l’extrémité de certains neurones et en modulant la transmission de l’influx nerveux. Afin de compléter les informations sur les mécanismes de régulation de cette transmission, un groupe de chercheurs européens a déterminé la structure 3D d’un récepteur neuronal lorsqu’il est lié à différentes molécules psychotropes. Ces résultats, publiés dans PNAS, sont en grande partie basés sur des données de diffraction obtenues sur la ligne PROXIMA 1.
Des paquets d’électrons plus courts, un rayonnement infrarouge plus intense – AILES
Sous l’impulsion de l’équipe AILES, le groupe des physiciens Machine a étendu depuis 2012 le domaine d’émission de la source SOLEIL dans le domaine des ondes sub-millimétriques (longueurs d’onde 0,2 à 1mm), par l’effet d’émission cohérente produite dans des paquets d’électrons très courts, de la taille de la longueur d’onde émise. Ce rayonnement peut être mis à profit très utilement sur la ligne AILES pour la spectroscopie moléculaire, car cette gamme d’énergie correspond aux niveaux d’énergie de rotation moléculaire dans les gaz, ou à certaines transitions (phonons, magnons, électromagnons) dans les solides.
Des paquets d’électrons plus courts, un rayonnement infrarouge plus intense – AILES
Sous l’impulsion de l’équipe AILES, le groupe des physiciens Machine a étendu depuis 2012 le domaine d’émission de la source SOLEIL dans le domaine des ondes sub-millimétriques (longueurs d’onde 0,2 à 1mm), par l’effet d’émission cohérente produite dans des paquets d’électrons très courts, de la taille de la longueur d’onde émise. Ce rayonnement peut être mis à profit très utilement sur la ligne AILES pour la spectroscopie moléculaire, car cette gamme d’énergie correspond aux niveaux d’énergie de rotation moléculaire dans les gaz, ou à certaines transitions (phonons, magnons, électromagnons) dans les solides.
Spectroscopie de photoémission – les (bonnes) raisons d’utiliser les X durs – GALAXIES
La station HAXPES, installée sur la ligne de lumière GALAXIES, permet de réaliser des expériences de photoémission à haute énergie cinétique sur des échantillons solides ou gazeux, et dans un futur proche sur des liquides. Petit récapitulatif des atouts de cette technique, jusqu’à présent jamais utilisée sur la matière diluée.
Spectroscopie de photoémission – les (bonnes) raisons d’utiliser les X durs – GALAXIES
La station HAXPES, installée sur la ligne de lumière GALAXIES, permet de réaliser des expériences de photoémission à haute énergie cinétique sur des échantillons solides ou gazeux, et dans un futur proche sur des liquides. Petit récapitulatif des atouts de cette technique, jusqu’à présent jamais utilisée sur la matière diluée.
PROXIMA 1 – Eclairage nouveau sur une enzyme cruciale pour les processus biologiques
Des chercheurs de l’Université de Liverpool ont révélé la structure cristalline d’une enzyme bactérienne, ce qui permettra de mieux comprendre la manière dont les électrons passent d’une protéine à une autre dans les organismes. Leurs résultats, obtenus notamment par des expériences de diffraction de rayons X sur la ligne de lumière PROXIMA 1, sont publiés dans la revue Nature.
PROXIMA 1 – Eclairage nouveau sur une enzyme cruciale pour les processus biologiques
Des chercheurs de l’Université de Liverpool ont révélé la structure cristalline d’une enzyme bactérienne, ce qui permettra de mieux comprendre la manière dont les électrons passent d’une protéine à une autre dans les organismes. Leurs résultats, obtenus notamment par des expériences de diffraction de rayons X sur la ligne de lumière PROXIMA 1, sont publiés dans la revue Nature.
TEMPO – Des rubans de silicène montés sur or…
Peu après la découverte des propriétés remarquables du graphène, des chercheurs de laboratoires français, suisse, américain, et marocain ont entrepris des études pour voir si le silicium, atome voisin du carbone, pouvait adopter une structure similaire au graphène. Leurs derniers résultats, récemment publiés dans APL [1], montrent pour la première fois qu’il est possible de faire croître le silicène sur un substrat d’or. La caractérisation des nanorubans de silicène obtenus a été réalisée par spectroscopie de photoémission à haute résolution, sur la ligne TEMPO.