Le Parlement européen vient de voter l’interdiction de commercialiser toute voiture thermique (essence) à partir de 2035. Ce n’est pas dans si longtemps: 12 ans. La voiture à essence est l’un des fondements de la civilisation moderne, l’outil de nos déplacements professionnels ou personnels. Elle est une clé de notre liberté. Le véhicule électrique est beaucoup plus couteux et d’utilisation complexe (question des bornes). La production des voitures à essence représente des millions d’emplois qui font vivre les familles. La reconversion de toute l’industrie automobile européenne dans un délai de 12 ans semble parfaitement utopique. Ce vote imposant une date couperet est monstrueux de stupidité à trois égards: la production d’électricité (hors nucléaire, lui aussi banni) suppose des gigantesques émissions de carbone encore plus polluantes; l’Europe est seule à s’imposer un tel fardeau contrairement à la Chine, l’Inde, l’Amérique et l’Afrique, dès lors, ses réductions d’émission de CO2 (500 millions d’habitants sur 8 milliards) seront une goutte d’eau dans l’océan; le coût d’un véhicule électrique est bien supérieur et les pays du Sud ne seront pas équipés de bornes électriques, d’où une fantastique perte de compétitivité… Il s’explique par le terrorisme intellectuel mâtiné de masochisme et de haine de soi: s’imposer de futures souffrances par pénitence, même si cela ne sert à rien. Tant de bêtise et de jubilation à se faire du mal est confondant… Et grand silence universel sur une telle aberration!
MT