« On ne choisit pas entre Zelensky et Poutine », a déclaré le secrétaire de l’union départementale CGT des Bouches-du-Rhône, Olivier Mateu. Invité sur BFMTV jeudi 9 mars, le candidat à la succession de Philippe Martinez est revenu sur un article publié par La Provence mercredi. La publication, intitulée « La CGT 13 vire-t-elle pro-Russe ? », indique que la CGT des Bouches-du-Rhône a rallié la Fédération syndicale mondiale (FSM). Cette organisation internationale – décrite par la Provence comme révolutionnaire et anti-impéraliste – soutiendrait les séparatistes pro-Russes de l’est de l’Ukraine et considèrerait le président ukrainien Volodymyr Zelensky comme un néonazi.
La mise au point du syndicaliste
Olivier Mateu s’est expliqué auprès de BFMTV, assurant refuser d’apporter son soutien au président ukrainien Volodymyr Zelensky ou à celui de la Russie Vladimir Poutine, dans la guerre qui les oppose depuis plus d’un an. « Nous ce qu’on dit depuis le début, c’est qu’on n’a pas à choisir entre un impérialisme ou un autre. Ce sont deux capitalismes qui s’affrontent », a-t-il poursuivi.
Pour lui, Volodymyr Zelensky représenterait « l’Otan, (Joe) Biden et le lobby de l’armement qui se gave », en référence aux coûteuses livraisons d’armes à l’Ukraine de la part de l’Occident, pour l’aider à affronter les troupes russes. « On n’est pas pro-russes, mais on n’est pas pro-ukrainiens non plus », a-t-il assuré, appelant à « la paix maintenant » entre les deux pays.
Olivier Mateau a enfin déploré que les civils ukrainiens et russes étaient les victimes de cette guerre et en subissaient « les conséquences » : « Ils sont en train de massacrer les peuples de Russie et d’Ukraine sous les bombes », a-t-il déploré, dénonçant l’enrôlement de force de jeunes par l’armée russe.