« La dissolution ou la pendaison ». Dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 mars, la permanence de la députée de la 3e circonscription du Morbihan, Nicole Le Peih, a été dégradée et taguée, rapporte Le Figaro. Des inscriptions menaçantes ont été inscrites sur le bâtiment, dans la commune bretonne de Baud, a déploré la parlementaire de la majorité présidentielle, qui a posté sur les réseaux sociaux les photos de sa permanence vandalisée. Sur les images, on peut voir de multiples impacts sur les vitres de la permanence et des inscriptions à la peinture rouge, dont l’une proclamant : « Merci Macron. Le peuple est uni. La dissolution ou la pendaison ».
Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, ma permanence a été dégradée.
Je condamne avec la plus grande fermeté ces intimidations et menaces.
La violence n’a pas sa place dans la démocratie.
Je déposerai plainte dès aujourd’hui. pic.twitter.com/QV3n1yvJ7f— Nicole Le Peih (@NicoleLePeih) March 27, 2023
L’élue va déposer plainte
Nicole Le Peih a écrit sur Twitter : « Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, ma permanence a été dégradée. Je condamne avec la plus grande fermeté ces intimidations et menaces », dénonce l’élue, avant de conclure en annonçant un dépôt de plainte : « La violence n’a pas sa place dans la démocratie. Je déposerai plainte dès aujourd’hui ».
Le ministre chargé des relations avec le Parlement, Franck Riester, a apporté son soutien sur Twitter à la députée, écrivant : « « La dissolution ou la pendaison » : une menace de plus, toujours une menace de trop. Ceux qui s’attaquent aux permanences des parlementaires cherchent à délégitimer nos institutions : ne leur cédons rien ! Toute ma solidarité avec Nicole Le Peih. »