Catégorie : Service d’Information du Gouvernement

11
Fév
2019
Posted in Ministère de l'Économie

Consultation sur les demandes de permis exclusifs de recherches de mines dits «Permis Espérance Sud», «Permis Crique Awa», «Permis Crique Véoux» et «Permis Montagne Maripa» (Guyane)

Période de la consultation

Du 11 au 25 février 2019 inclus.

La période ne peut être inférieure à quinze jours à compter de la date de la mise à disposition (troisième alinéa du II de l’article L. 123-19-2 du code de l’environnement).

08
Fév
2019
Posted in Premier Ministre

Contrat d’action publique et pacte d’accessibilité pour la Bretagne

Dossier de presse – Contrat d’action publique et pacte d’accessibilité pour la Bretagne – 08.02.2019

08
Fév
2019
Posted in Premier Ministre

Signature du Contrat d’action publique pour la Bretagne

Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le président du conseil régional de Bretagne,
Mesdames et Messieurs les présidents d’exécutifs locaux,
Mesdames et Messieurs les maires,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les conseillers régionaux,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,

Depuis une vingtaine de mois, j’ai développé une habitude. Celle de relire d’anciens discours. C’est toujours utile et, quand on se rend en Bretagne, c’est moins long que les « Mémoires d’Outre-Tombe ». J’ai donc relu deux discours. Deux discours dits de « Quimper ». Celui que le général de Gaulle a prononcé le 2 février 1969 et celui que le président de la République a prononcé le 21 juin 2018.

L’histoire ne se répète pas, ce qui ne l’empêche pas d’entrer parfois en résonnance. C’est le sentiment que j’ai eu en relisant ces deux discours. Deux discours qui portent sur la Bretagne et son avenir. Deux discours qui, bien que très différents, évoquent des besoins, des chantiers, des aspirations similaires. Non que rien n’ait été réglé dans le passé. Mais, comme il y a 50 ans, nous connaissons des évolutions économiques, sociales, technologiques que nous devons préparer, accompagner et anticiper.

Ces besoins, ce sont des besoins d’infrastructures, de télécommunications : c’était le téléphone dans la République du général DE GAULLE ; c’est le numérique dans celle d’aujourd’hui. Autre besoin, crucial pour la Bretagne, celui des transports, de l’accessibilité. Ces deux discours traitent également de transformation agricole, de développement industriel, d’avenir de la pêche. Enfin, ils abordent la question de la décentralisation. C’est en effet à Quimper que le général DE GAULLE a annoncé la naissance des futures régions. Et c’est à Quimper que le président de la République a tracé les contours d’un nouveau « pacte girondin ».

Je suis donc très heureux de poursuivre ici à Rennes mon tour du Grand Ouest que j’ai commencé ce matin à Nantes. Nous avions arrêté le principe de cette tournée il y a un an presque jour pour jour, au lendemain de la décision que nous avons prise au sujet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Une décision qui était, je le rappelle, une décision d’apaisement, mais aussi de déblocage de l’avenir du Grand Ouest « où les nuages de l’inquiétude s’alourdissaient à l’horizon » pour paraphraser le général DE GAULLE à Quimper.

Nous avions ainsi convenu de poursuivre le dialogue pour définir les contours d’une nouvelle contractualisation avec chacune de ces deux régions, dans l’esprit du « pacte girondin » que le Président de la République avait annoncé.

Un même fait générateur, mais un résultat très différent. Le fait générateur est le même pour les deux régions – répondre à un très important besoin de mobilité. Très vite, Elisabeth BORNE a missionné M. ROL-TANGUY pour revoir les orientations du rapport du conseil d’orientation des infrastructures à l’aune des engagements pris par le Gouvernement à la suite à l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Durant ce travail d’instruction, nous nous sommes rendu compte, même si nous nous en doutions, que les attentes des Ligériens n’étaient pas forcément les mêmes que celles des Bretons.
Et c’est certainement le principal message que je veux adresser aujourd’hui : notre volonté de promouvoir ce que le président de la République a appelé « une décentralisation de projet ». Une décentralisation de projets qui repose, pour ce qui nous concerne, sur une déconcentration renforcée.

Nous avons décidé de faire confiance. Faire confiance aux élus. Aux initiatives locales. Faire confiance aux préfets, à nos services déconcentrés, qui ont conduit les discussions de ces pactes. De faire confiance à l’imagination, à une forme de souplesse et au bon sens. Pour construire avec vous, monsieur le président, une réponse qui soit totalement adaptée à la Bretagne, en n’hésitant pas parfois, à pousser un peu les murs du droit commun, pour expérimenter en avant-première, cette notion de différenciation.

Mais me direz-vous, pourquoi avoir fait de la Bretagne ce laboratoire de l’action publique ?

Je vous rassure : il ne s’agit évidemment pas de demander aux Bretons d’essuyer les plâtres, bien au contraire. Si cette expérience est aujourd’hui possible, c’est en grande partie pour quatre raisons.
D’abord, vous étiez candidats ! Les élus bretons expriment depuis longtemps leur volonté – une volonté ferme, « toute bretonne » si j’ose dire – de prendre leur destin en main. De l’eau a coulé sous les ponts depuis la fin de la « Guerre folle » et le « Traité du Verger » : on peut donc appréhender ces questions de manière un peu plus décrispée que durant la construction de l’Etat central.

Ensuite, nous ne partons pas de zéro. Les élus bretons – Jean-Yves LE DRIAN en tête– et mes prédécesseurs ont ouvert la voie, tracé le chemin, grâce à l’élaboration puis à la conclusion en 2013, du Pacte d’avenir pour la Bretagne.

Vous avez également une pratique de la démocratie locale, de la construction des politiques publiques tout à fait particulière. Certains y verront peut-être la lointaine influence des « Etats de Bretagne ». Une démocratie locale qui se construit aujourd’hui autour de la conférence territoriale de l’action publique, et plus globalement autour des différentes enceintes de concertation qui ont le mérite de produire du consensus et des résultats, dans une relation de confiance et de partenariat remarquable avec les services de l’Etat.

Enfin, la Bretagne a ceci de particulier qu’elle exprime une très forte demande « de plus d’Etat déconcentré », avec l’idée de réinvestir la capacité de l’Etat à décider localement pour tenir compte des enjeux propres à la région et je dois dire, c’est assez inédit !

Nous avons donc un contrat pour l’action publique en Bretagne à deux volets, qui s’inscrit dans l’esprit du pacte girondin du président de la République.

Premier volet : le Pacte d’accessibilité. L’accessibilité, c’est un peu le combat historique de la Bretagne depuis le 19ème siècle. Un sujet qui réunit tous les élus, tous les parlementaires, avec constance, et qui a permis, durant les années 70, de lancer le « Plan routier breton » puis de mener à bien, le projet de Bretagne à grande vitesse, avec – il faut le reconnaître – et c’est tout à l’honneur de l’ancien président de région, Jean-Yves LE DRIAN, un niveau d’intervention financière des collectivités tout à fait exceptionnel à l’époque.

Ce que je retiens de nos discussions, c’est votre volonté, qui est aussi la nôtre, de concentrer les efforts sur la mobilité du quotidien. De ne pas s’accrocher à de grands projets dont on ne peut pas toujours garantir le financement, mais de sélectionner de manière très précise, très fine, les lignes, les axes dont les gens ont vraiment besoin et y consacrer tous nos efforts.

Le premier concerne la mise à 2 X 2 voies de la RN 164. On en connait tous le caractère central, dans tous les sens du terme. Or, après des décennies de promesses non tenues ou de manière très partielle, moins des 2/3 de l’axe est achevé. C’est pourquoi le Pacte prévoit d’en accélérer franchement les travaux. L’idée c’est que d’ici la fin du quinquennat, nous ayons en grande partie achevé le dernier 1/3. Et pour ce qui n’aura pas été fait, que l’on ait procédé aux acquisitions foncières nécessaires et réalisé les études. Et comme l’a rappelé le président de la République au mois de juin dernier, l’Etat et le conseil régional financeront ces travaux de manière paritaire.

Nous faisons aussi du renforcement de la plateforme aéroportuaire de Rennes une question centrale. Pour permettre à la Région de l’aménager et de l’agrandir, nous allons faciliter le transfert en pleine propriété – et c’est un effort réel pour l’Etat – du foncier nécessaire aussi vite que possible. L’Etat apportera aussi son soutien au développement de nouvelles liaisons vers des hubs internationaux, et plus particulièrement entre Brest et Amsterdam. De même, nous défendrons auprès de la Commission européenne le principe d’une liaison Quimper-Orly sous obligation de service public et l’Etat y apportera son concours financier.

Enfin quelques illustrations qui vont intéresser les Finistériens présents dans la salle dont je connais la très forte préoccupation pour ces questions d’accessibilité. Et au cas où je ne l’aurais pas en tête, je pourrais compter sur le président de l’Assemblée nationale et les parlementaires pour me le rappeler. C’est René PLEVEN qui dans son ouvrage « L’avenir de la Bretagne » écrivait : « L’Europe commence à l’océan ». Ce à quoi on pourrait ajouter : « et elle ne s’arrête pas là ». D’où la nécessité d’aller jusqu’à l’océan et de bien « l’amarrer » au reste du continent. Le Pacte prévoit ainsi le maintien, comme l’avait annoncé le président de la République, de l’objectif de placer Brest et Quimper à 3h de Paris et à 1h30 de Rennes. Nous conduirons des études sur la possibilité d’augmenter la fréquence des trains bolides, en visant une offre quotidienne et en préservant la desserte actuelle. Il confirme aussi le lancement des études sur la section nouvelle entre Rennes et Redon, de manière à ce que les travaux servent à l’ensemble des territoires au sud de Brest jusqu’à Quimper. De même, nous mènerons les expertises complémentaires sur l’axe Nord vers Brest. Enfin, vous pouvez compter sur le soutien total de l’Etat dans le cadre du Brexit pour porter à Bruxelles, la voix des ports bretons dans la cadre de la révision du mécanisme européen d’interconnexion. Avec comme objectif : étendre le corridor atlantique jusqu’à la pointe bretonne pour garantir une meilleure connexion européenne jusqu’à l’Irlande.

Deuxième volet du pacte : le volet « laboratoire » de l’action publique. Le contrat que nous allons signer, cher Loïg, avec madame la préfète, c’est au fond la préfiguration de ce qu’apportera la différenciation que nous avons inscrite dans le projet de réforme de la Constitution. Son but : adapter l’action publique – la nôtre et la vôtre- aux besoins locaux. La simplifier aussi en réduisant le nombre d’interlocuteurs. Je ne vais pas détailler ici toutes les mesures de ce contrat. Je voudrais juste prendre quelques illustrations de cette nouvelle approche.

Vous exercez depuis 2016 une délégation de compétence dans le domaine du livre et du cinéma qui a porté ses fruits et qui va être étendue à l’éducation artistique. Ainsi, nous dessinons ensemble les contours d’un nouveau lien entre culture et territoire, plus à l’écoute des projets, plus proche des citoyens. Nous approfondissons aussi l’approche dans le domaine de la vie associative, en avance de phase de la réorganisation territoriale de l’Etat dont nous avons lancé le mouvement l’été dernier. Concrètement, cela veut dire moins de guichets pour les associations et ; plus de transparence, de lisibilité dans nos responsabilités respectives. Dernière illustration : nous allons confier à la région la gestion du volet régional du programme national en matière d’alimentation et de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Autre exemple de cette approche : miser sur ce qui marche ! Nous allons capitaliser sur votre expérience réussie d’une Breiz Cop : sur des politiques aussi essentielles que la gestion de l’eau, le renforcement de la biodiversité ou la construction de politiques régionales énergétiques, nous devons agir de manière complémentaire et coordonnée. Concrètement, cela veut dire se mettre d’accord sur une gouvernance partagée – c’est ce que nous allons faire dans le cadre du Parlement de l’eau, des dispositifs d’interventions financières complémentaires, des dispositifs d’observation partagés, le tout en bonne intelligence avec les EPCI. Et cela implique de sortir de « nos silos respectifs » pour travailler de manière totalement complémentaire.

Autre point qui m’est particulièrement cher et pour lequel, nous allons développer cette logique de différenciation : le domaine maritime. Je prends deux exemples. Le premier, c’est l’éolien en mer dont l’Etat et la région veulent faire une priorité. Dans ce domaine, la région co-animera les débats publics portant sur les projets d’énergies marines. Elle sera associée à l’élaboration des cahiers des charges des appels d’offres pour les énergies renouvelables. En clair : il n’y aura aucun projet conduit en Bretagne dont nous n’aurons pas fixé ensemble le cadre de mise en œuvre. Second exemple, les ports : nous nous mettrons d’accord sur les ambitions et les moyens notamment humains des services de l’Etat pour le développement portuaire ; là encore, ça n’a l’air de rien, mais je peux vous dire à l’aune de mon expérience au Havre, que ces questions peuvent empoisonner la vie des professionnels.

Enfin, le contrat énumère les champs d’action dans lesquels nous nous sommes mis d’accord pour expérimenter des modes de mise en œuvre différenciés, plus adaptés aux besoins et savoir-faire locaux. C’est vrai par exemple dans la mise en œuvre du plan d’investissement dans les compétences et des politiques d’orientation, de formation professionnelle et d’apprentissage. Nous faisons confiance au quadripartisme régional pour tester toutes les expérimentations possibles pour répondre aux besoins de formation des Bretons.

Par ailleurs, ce que je trouve particulièrement intéressant dans le pacte breton, c’est que ce contrat, signé avec la région, implique la mobilisation de l’ensemble des collectivités bretonnes dans sa mise en œuvre. Ce sera notamment le cas dans le domaine du logement. Nous nous sommes mis d’accord pour proposer au Parlement, une expérimentation totalement inédite dans le champ fiscal, consistant à laisser aux acteurs locaux, membres du comité régional de l’habitat et de l’hébergement, le soin de définir en partie les critères de zonage du Pinel, tout en veillant, j’y tiens, à éviter l’étalement urbain. L’idée, que je trouve très forte dans la période actuelle, est de créer une solidarité entre des communes. Ainsi, des communes qui sont aujourd’hui intégralement éligibles au dispositif « Pinel » pourront y renoncer pour certains de leurs quartiers au profit d’autres communes qui n’y sont pas éligibles, mais où le marché du logement est tout de même tendu. C’est le cas par exemple de la métropole et de la ville de Rennes – dont je souhaite saluer l’engagement dans cette démarche concrète, et totalement inédite, d’alliance des territoires à l’échelle d’une région.

Autre illustration avec le développement des langues de Bretagne. J’ai bien compris votre souhait de conforter le modèle de développement des écoles sous contrat bilingues, avec l’idée de permettre à ces écoles de bénéficier du versement du forfait communal par les communes. Vous comprendrez que ce n’est pas une décision complètement évidente à mettre en œuvre et qu’elle ne peut se prendre indépendamment des maires. C’est pourquoi nous sommes mis d’accord, avec Loïg CHESNAIS-GIRARD pour laisser aux communes de Bretagne, représentées au sein de la conférence territoriale de l’action publique, et à la CTAP plus globalement, le soin de se prononcer sur la possibilité d’élargir le forfait scolaire aux écoles bilingues sous contrat. Si les maires sont d’accord et que la CTAP émet un avis favorable, alors le Gouvernement en tiendra compte pour proposer les modifications législatives nécessaires.

Un dernier mot enfin sur la façon dont je conçois le contrat que nous signons ensemble aujourd’hui. Je souhaite qu’il soit adaptable, que l’on puisse continuer à le faire vivre. Je souhaite qu’il puisse essaimer auprès d’autres collectivités bretonnes volontaires. Enfin, j’aimerais qu’il conserve son agilité, en particulier dans les modes de discussion qui l’ont précédé. Cette agilité permettra d’approfondir certains engagements identifiés dans le pacte ou à venir, comme celui de la couverture numérique où beaucoup reste à faire pour atteindre les objectifs fixés par le président de la République et nous y veillerons avec Jacqueline GOURAULT.

C’est donc un nouveau mode de relation entre l’Etat, une région, et potentiellement toutes les collectivités de cette région, que nous essayons d’inventer. Parce que nos concitoyens expriment, on l’entend tous les jours dans les débats, un puissant besoin de proximité. Un besoin d’efficacité et de simplicité. Pour eux, et je les comprends, peu importe qui est responsable de quoi. Ce qu’ils veulent, c’est un interlocuteur unique, une porte d’entrée, des procédures lisibles. Le reste, c’est-à-dire la tuyauterie administrative, ça nous regarde nous, pouvoirs publics. Et ce n’est pas aux Français de supporter le poids de cette complexité.

Il fallait une terre de dialogue ; une terre de traditions ; une terre d’audace, de bon sens et d’innovation pour avancer. Et cette terre, c’est la vôtre, celle de Bretagne qui, grâce à ce pacte et toujours pour paraphraser le général DE GAULLE, « joue un rôle digne d’elle dans l’ensemble français d’aujourd’hui et demain » !
Discours – Signature du Contrat d’action publique et du pacte d’accessibilité pour la Bretagne

06
Fév
2019
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Colloque Vallée de la Seine – Paris

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre, avec Mme Élisabeth BORNE, ministre auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports, se rendra au Colloque Vallée de la Seine

Jeudi 7 février 2019, Paris

Le Pr…

06
Fév
2019
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Une collectivité européenne d’Alsace en 2021, les élus votent pour

Colmar

6 février 2019 – Actualité

Une collectivité européenne d’Alsace en 2021, les élus votent pour

Les élus du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ont voté le 4 février en faveur de la création d’une collectivité européenne d’Alsace en 2021.

« Un moment historique », a déclaré le Premier ministre à la suite du vote des élus du Haut-Rhin et du Bas-Rhin en faveur d’un texte demandant officiellement la création d’une collectivité européenne d’Alsace en 2021. Cette nouvelle étape s’inscrit dans le prolongement de la déclaration commune, adoptée dans ce sens en octobre dernier à Matignon, en présence d’Édouard Philippe et Jacqueline Gourault.

Le rapprochement du Haut-Rhin et du Bas-Rhin en une seule collectivité aux compétences renforcées est le fruit d’un exercice de concertation de long-terme avec les élus locaux. Il répond au « désir d’Alsace » qui s’est fortement exprimé à cette occasion.

Les grands axes du projet, comme la dimension transfrontalière, le renforcement du bilinguisme et le transfert de compétences en matière de mobilité, témoignent de la volonté de faire du cousu main pour l’Alsace, comme pour l’ensemble des territoires, selon une logique de différenciation.

Le vote du 4 février constitue le début du processus législatif, qui va se poursuivre par la publication d’un décret en Conseil d’État et le vote d’une loi.

05
Fév
2019
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Lutte contre les sargasses dans la Caraïbe

Réunion de travail avec le sénateur Dominique THÉOPHILE

La lutte contre les sargasses dans la Caraïbe passe par des actions de coopération à l’échelle du bassin océanique

Édouard PHILIPPE, Premier ministre, a reçu ce jour, en présence de François de …

05
Fév
2019
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Labellisation de 56 pôles de compétitivité pour la phase 4 des pôles de compétitivité (2019-2022)

Le Gouvernement a lancé en juillet 2018, en lien étroit avec les Conseils régionaux, un appel à candidatures pour désigner les pôles de compétitivité sur la période 2019-2022.

Conformément aux dispositions du cahier des charges, les dossiers ont fait …

05
Fév
2019
Posted in Premier Ministre

Hausse de la prime d’activité : 5 millions de foyers éligibles

5 février 2019 – Actualité

Hausse de la prime d’activité : 5 millions de foyers éligibles

La prime d’activité bonifiée et élargie est versée depuis ce 5 février 2019. Elle bénéficie à quelque 700 000 foyers supplémentaires par rapport à 2018. L’objectif du Gouvernement est que les 5 millions de foyers éligibles puissent en bénéficier automatiquement.

Jour J pour la prime d’activité bonifiée pour les personnes bénéficiaires de la prime d’activité. En prenant en compte l’augmentation du Smic au 1er janvier 2019 (+1,5%,), cette revalorisation exceptionnelle permettra d’atteindre une augmentation de 100 euros.

Annoncée par le président de la République, le 10 décembre 2018, la hausse est effective depuis ce 5 février 2019. Les personnes en activité et aux revenus modestes, fonctionnaires compris, peuvent toucher cette prime d’activité versée par la CAF ou la MSA.

700 000 bénéficiaires de plus

Nouveauté par rapport à 2018, le nombre de bénéficiaires a augmenté de 700 000. Une augmentation saluée la veille par le Premier ministre, Édouard Philippe, en déplacement dans une Caisse d‘allocations familiales (CAF) à Beauvais (Oise). Le Gouvernement tablait, en effet, sur une hausse de 400 000 foyers après la campagne d’information lancée pour inciter les Français à demander la prime.

Prime d’activité : 700 000 bénéficiaires de plus

Rendre automatique l’attribution de la prime

Selon les estimations, 5 millions de foyers au total sont éligibles à la prime d’activité. Aujourd’hui, seulement 3,2 millions de personnes la touchent effectivement. La raison en est que le versement de la prime n’est pas automatique : « malgré la grande simplicité [du dispositif] », selon le Premier ministre, toutes les personnes qui pourraient en bénéficier n’effectuent pas la démarche.

Pour que tous les 5 millions de foyers éligibles (7,6 millions de personnes en comptant conjoints et enfants) puissent en bénéficier plus facilement, le Gouvernement travaille à des dispositifs qui rendront plus simples encore l’accès à la prime d’activité. Un dispositif qui pourrait voir le jour l’année prochaine.

Suis-je éligible ? >> accéder au simulateur de la caf.fr

05
Fév
2019
Posted in Agriculture, pêche, alimentation Normes & règlementation Santé Santé & Affaires Sociales

Protection des abeilles : l’Anses émet des recommandations afin de renforcer le cadre réglementaire

Dans le cadre du plan d’action gouvernemental sur les produits phytopharmaceutiques et une agriculture moins dépendante aux pesticides, l’Anses publie ce jour le résultat de son expertise et ses recommandations visant à renforcer le cadre réglementaire…

05
Fév
2019
Posted in Ministère de l'Économie

Signature du contrat stratégique de la filière Industries et technologies de santé

La filière des Industries et technologies de santé regroupe en France 3 100 entreprises qui totalisent environ 455 000 emplois directs et associés, et réalisent environ 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 35,6 milliards d’euros à l’exporta…

04
Fév
2019
Posted in Premier Ministre

Entretien avec M. Dominique THÉOPHILE, sénateur

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre,
avec M. François de RUGY, ministre d’État, ministre de la Transition Écologique et Solidaire,

recevra M. Dominique THÉOPHILE, sénateur
sur la lutte contre les sargasses dans la Caraïbe

Mardi 5 février 2019
Hôtel…

03
Fév
2019
Posted in Santé Santé & Affaires Sociales

« Le système de santé n’appartient pas aux professionnels », interview LeGénéraliste.fr

Sollicitée par LeGénéraliste.fr, j’ai répondu aux questions de Stéphane Lancelot sur le thème de « La Santé est-elle réformable ? » . Vous pouvez lire mon interview ci-dessous ou sur le site du Généraliste en cliquant ici. La santé est-elle réformable ?Marisol … Continuer la lecture

01
Fév
2019
Posted in Premier Ministre

Discours lors du 80e anniversaire du Centre national de la recherche scientifique

Discours de M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre
80ème anniversaire du Centre National de la Recherche Scientifique

Paris

Vendredi 1er février 2019

Seul le prononcé fait foi

Madame la ministre,
Monsieur le président,
Monsieur le commissaire europé…

01
Fév
2019
Posted in Premier Ministre

Lancement du label Grande cause nationale 2019

Un appel à candidature est lancé pour l’obtention du label Grande cause nationale 2019.

Attribué par le Premier ministre, ce label valorisera les actions menées pour la protection des femmes, thème de la Grande cause nationale 2019, qui s’inscrit dans…

01
Fév
2019
Posted in Premier Ministre

Vers une loi de programmation pluriannuelle de la recherche

Dossier de presse – Vers une loi de programmation pluriannuelle de la Recherche – 01.02.19

31
Jan
2019
Posted in Ministère de l'Économie

Signature du Contrat stratégique de la filière Eau

Le comité stratégique de la filière Eau se donne l’ambition d’apporter des solutions nouvelles face aux impératifs de modernisation et d’optimisation des infrastructures, de la maîtrise des micropolluants, d’évolution des métiers et compétences notamme…

31
Jan
2019
Posted in Premier Ministre

80ème anniversaire du CNRS

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre,
avec Mme Frédérique VIDAL, ministre de l’Enseignement Supérieur,
de la Recherche et de l’Innovation
prononcera un discours à l’occasion du 80ème anniversaire du Centre National de la Recherche Scientifique
Vendred…

28
Jan
2019
Posted in Ministère de l'Économie

Signature du contrat stratégique de la filière nucléaire

Permettre à la filière nucléaire de conserver sa visibilité, préserver son savoir-faire et maintenir ses compétences

28
Jan
2019
Posted in Premier Ministre

Allocution à Coubert sur le thème de la sécurité routière

Seul le prononcé fait foi. Au fond l’idée c’était de se dire qu’il ne fallait jamais céder à la résignation et c’est une des choses que vous témoignez tous les jours ici.

28
Jan
2019
Posted in Premier Ministre

Discours du Premier ministre, Édouard Philippe, sur le bilan 2018 de la sécurité routière

Seul le prononcé fait foi

Monsieur le maire,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs,

C’est la deuxième fois que je viens ici. J’étais venu en décembre 2017 visiter l’établissement, rencontrer celles et …

28
Jan
2019
Posted in Ministère de l'Économie

[Vidéo] Point sur la mise en place du prélèvement à la source, lundi 28 janvier

[Vidéo] Revoir la conférence de presse en différé

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28
Jan
2019
Posted in Ministère de l'Économie

[Direct vidéo] Point sur la mise en place du prélèvement à la source, lundi 28 janvier à 11h

[Vidéo] Suivre la conférence de presse en direct, à partir de 11 h

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28
Jan
2019
Posted in Ministère de l'Économie

[Direct vidéo] Point sur la mise en place du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, lundi 28 janvier

[Vidéo] Suivre la conférence de presse en direct, à partir de 11 h

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27
Jan
2019
Posted in Premier Ministre

Agenda prévisionnel de M. Édouard Philippe Premier ministre du lundi 28 janvier au vendredi 1er février 2019

Lundi 28 janvier 2019

09h45 : Déplacement en Seine-et-Marne

15h30 : Entretien avec M. Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur
Hôtel de Matignon

20h00 : Entretien avec M. Bruno LE MAIRE, ministre de l’Economie et des Finances
Hôtel de Matignon

27
Jan
2019
Posted in Premier Ministre

Agenda prévisionnel de M. Édouard PHILIPPE Premier ministre du lundi 28 janvier au vendredi 1er février 2019

Lundi 28 janvier 2019

09h45 : Déplacement en Seine-et-Marne

15h30 : Entretien avec M. Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur
Hôtel de Matignon

20h00 : Entretien avec M. Br: uno LE MAIRE, ministre de l’Economie et des Finances
Hôtel de Matignon…

27
Jan
2019
Posted in Premier Ministre

Sécurité routière : déplacement d’Edouard Philippe en Seine-et-Marne

Déplacement de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre,

de M. Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur et de Mme Christelle DUBOS, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé

en Seine-et-Marne

Lundi 28 janvier 2…

27
Jan
2019
Posted in Santé Santé & Affaires Sociales

Gare aux injustices créées par le régime de retraite universel

Sollicitée par Challenges, j’ai rédigé un article intitulé « Gare aux injustices créées par le régime de retraite universel« . Vous pouvez le lire ci-dessous ou sur le site du Midi-Libre en en cliquant ici. Malgré le contexte social tendu de la … Continuer la lecture

25
Jan
2019
Posted in Premier Ministre

La protection de l’enfance est parmi les missions d’un nouveau secrétariat d’État

Adrien Taquet est nommé secrétaire d'État auprès d'Agnès Buzyn, le 25 janvier 2019

25 janvier 2019

La protection de l’enfance est parmi les missions d’un nouveau secrétariat d’État

Adrien Taquet vient d’être nommé secrétaire d’État auprès d’Agnès Buzyn pour porter notamment à haut niveau la politique de protection de l’enfance.

Lors de la 29e journée internationale des droits de l’enfance, le 20 novembre 2018, le président de la République avait annoncé son souhait qu’une personne en charge de la protection de l’enfance soit nommée pour incarner cette politique. C’est aujourd’hui une réalité : Adrien Taquet est nommé secrétaire d’État auprès d’Agnès Buzyn avec notamment la mission de la Protection de l’enfance.

La protection de l’enfance reste une politique de l’ombre alors même qu’elle concerne 300 000 enfants. Aujourd’hui, 1 enfant meurt tous les 5 jours tué par un de ses parents.

Face à ce constat, une stratégie de protection de l’enfance sera présentée cette année, date du 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Le rôle du secrétaire d’État
Le secrétaire d’État aura pour mission de proposer des mesures à la hauteur des enjeux pour garantir le droit à la sécurité, à la santé et à l’éducation de ces enfants. L’État devra pleinement assurer sa part de responsabilité sur ces sujets. Adrien Taquet sera ainsi chargé de donner corps à la dimension fortement interministérielle de la protection de l’enfance en lien étroit avec les départements.

L’objectif ne sera pas de proposer une nouvelle loi. La législation est déjà riche et de nombreux outils sont à disposition et ne demandent qu’à être mis en œuvre. La feuille de route du Gouvernement est claire : améliorer le quotidien des enfants confiés à la protection de l’enfance pour leur offrir un avenir.

24
Jan
2019
Posted in Premier Ministre

Préparation de la stratégie de protection de l’enfance

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre, réunira les ministres concernés dans le cadre de la préparation de la stratégie de protection de l’enfance, Vendredi 25 janvier 2019 à 08h45 en l’Hôtel de Matignon. [Dispositif presse]

24
Jan
2019
Posted in Premier Ministre

Remise du rapport relatif à la mise en place d’un centre national de la musique.

M. Pascal Bois, député de l’Oise, et Mme Emilie CARIOU, députée de la Meuse, ont remis au Premier ministre, en présence du ministre de la Culture, le rapport qui leur avait été commandé le 7 mai 2018, relatif à la mise en place d’un centre national de …

24
Jan
2019
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Dédoublement des CP : une première évaluation positive

Ecoliers

24 janvier 2019

Dédoublement des CP : une première évaluation positive

Débuté en 2017, le dédoublement des classes de CP en REP+ est l’une des mesures phares mise en place à l’école primaire. Son objectif ? Atteindre 100% des élèves maîtrisant les enseignements fondamentaux (lire, écrire, compter et respecter autrui). Une première évaluation scientifique montrent une réduction de l’écart entre les territoires les plus défavorisés et les autres.

En France, plus de 20% des élèves ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux à la fin de l’école primaire. Ces difficultés pèsent en particulier sur les élèves dont les familles sont elles-mêmes en situation de fragilité sociale, culturelle et économique. Le dédoublement des classes en CP en REP+ a été l’une des solutions proposées pour corriger ces écarts, conformément aux engagements de campagne du président de la République, Emmanuel Macron. La mesure a été déployée dès le mois de juin 2017, selon un calendrier échelonné sur 3 ans.
Mise en œuvre de la mesure
Rentrée 2017 : 2 200 classes de CP dédoublées en REP+, soit 60 000 élèves concernés.
Rentrée 2018 : 3 200 classes de CP en REP, 1 500 classes de CE1 en REP+. Au total, en cette rentrée 2018, près de 190 000 élèves de CP et CE1 des écoles REP et REP+ étudient désormais dans des classes dont les effectifs sont proches de douze élèves.
Rentrée 2019 : 700 classes de CE1 en REP+ et 3 200 classes de CE1 en REP.
Au total, la mesure s’est traduite par la création de 10 800 classes de CP et de CE1 en REP+ et REP à 12 élèves. En septembre 2019, elle bénéficiera à 300 000 élèves (20% d’une classe d’âge).

Que montre l’évaluation ?

  • Les élèves concernés ont fait des progrès plus rapides qu’ailleurs. En particulier, le niveau des élèves les plus en difficulté a augmenté : autour de 2000 élèves en grande difficulté en français ont comblé leur retard, et 3000 élèves en mathématiques.
  • Plus de 98% des professeurs disent qu’ils ont pu mieux identifier les besoins des élèves et donc mieux y répondre.
  • Plus de 80 % d’entre eux ont constaté une meilleure dynamique de la classe.
    – Le déploiement de la mesure se poursuit : 60 000 élèves étaient concernés en 2017-2018, 190 000 élèves sont concernés cette année, et 300 000 le seront l’année prochaine.
    – Cela s’accompagne de créations de postes à l’école primaire : +2000 postes l’année prochaine. Il y aura une amélioration du taux d’encadrement dans tous les territoires sur le quinquennat, et en particulier dans les territoires ruraux, car améliorer l’attractivité des écoles rurales est une priorité du Gouvernement.

Comment a été menée l’évaluation ?

  • L’évaluation a été menée par des chercheurs de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP). Elle porte sur 15 000 élèves de CP répartis dans 408 écoles.
  • Deux groupes d’élèves ont été constitués : le premier avec des élèves de REP+ appartenant à des classes dédoublées, le second avec des élèves au profil social proche de ceux de REP+, mais n’ayant pas bénéficié de la mesure de dédoublement.
  • L’effet du dédoublement a ainsi pu être mesuré en comparant les résultats des deux groupes.
Dossier de presse : Dédoublement des classes de CP en éducation prioritaire renforcée : première évaluation
23
Jan
2019
Posted in Agriculture, pêche, alimentation Normes & règlementation Santé Santé & Affaires Sociales

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22
Jan
2019
Posted in Ministère de l'Économie

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22
Jan
2019
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22
Jan
2019
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22
Jan
2019
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Agenda prévisionnel du mardi 22 janvier au vendredi 25 janvier 2019

Mardi 22 janvier 2019
08h30 Petit-déjeuner de la majorité
Hôtel de Matignon
10h30 Entretien avec Mme Jacqueline GOURAULT, Ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales
Hôtel de Matignon
16h45 Questions d’…