Le parquet national financier (PNF) n’a pas décelé de corruption dans l’affaire concernant les cadeaux reçus par Olivier Dussopt. C’est le ministre du Travail qui l’a annoncé lui-même, comme le rapporte Le Monde, vendredi 3 février. « Le parquet considère qu’il subsiste un seul grief, en l’occurrence une infraction formelle de favoritisme dans un marché public de 2009 », a-t-il déclaré, assurant « qu’aucune corruption » ne lui est donc reprochée. Une enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêts avait été ouverte en juin 2020 à son encontre concernant deux œuvres d’art qui lui avaient été offertes par une entreprise en 2017 alors qu’il était député-maire d’Annonay (Ardèche).
La « confiance » d’Élisabeth Borne
En plein mouvement de contestation de la réforme des retraites, malgré ses démêlés avec le PNF, le ministre du Travail conserve « la confiance » de la cheffe du Gouvernement, Élisabeth Borne, a indiqué Matignon. Sur France Inter, ce samedi 4 février, Olivier Dussopt a encore une fois insisté : « Les explications données avec mon avocat ont convaincu le parquet de ma bonne foi puisque sur quatre de ces cinq points, le parquet a décidé qu’il y avait lieu de classer en retenant qu’il n’y avait pas de poursuite pour corruption, prise d’intérêts ou enrichissement. »
