Visite du Président de la République à la Chancellerie

François Hollande salue la mobilisation des équipes de la Direction des affaires criminelles et des grâces

Visite du Président de la République au ministère de la Justice

« La coopération entre le parquet antiterroriste de Paris et celui de Nice a très bien fonctionné, comme la coopération entre la Police, la Justice et la Gendarmerie. » François Hollande

Le 18 juillet 2016, le chef de l'Etat François Hollande a rendu visite, au côté du garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, à la Direction des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice. Depuis l'attentat de Nice, une quinzaine de magistrats spécialisés sont mobilisés nuit et jour afin de participer à la cellule interministérielle de crise, veiller à l'identification de chaque victime et suivre les avancées de l'enquête en assurant une remontée d'information rapide, complète et de qualité.

 

La direction des affaires criminelles et des grâces comprend 369 personnes, dont 61 magistrats de l'ordre judiciaire. Elle apporte son soutien aux parquets et parquets généraux en mettant à leur disposition son analyse technique, et en leur proposant des ressources, des outils pratiques et des bases de données juridiques et statistiques.

« La coopération entre le parquet antiterroriste de Paris et celui de Nice a très bien fonctionné, comme la coopération entre la Police, la Justice et la Gendarmerie. » François Hollande

Reportage déplacement au ministère de la Justice

 

« Lors d'un attentat, il faut nous mobiliser tous à chaque niveau pour que l'enquête puisse déboucher sur l'arrestation de complices, s'il y en a, et de groupes qui ont pu appuyer l'auteur de cette tuerie » a déclaré le Président de la République avant de remercier tous les magistrats et les personnels mobilisés. « Je tiens à vous exprimer ma gratitude, je sais ce que c'est que de travailler dans ces conditions-là » a assuré le Président de la République.

Le directeur des affaires criminelles et des grâces, Robert Gelli, a ensuite fait état au sein de sa direction d'une permanence qui fonctionne jour et nuit pour apporter un soutien aux parquets concernés et produire des documents de synthèse et d'analyse à l'attention notamment du ministre de la Justice.

Jean-Jacques Urvoas a justement rappelé que l'attentat de Nice a été la triste occasion de mettre en œuvre, pour la première fois, la circulaire du 18 décembre 2015 qui établit l’articulation de la réponse judiciaire entre parquets locaux et magistrats spécialisés de la cellule antiterroriste de Paris.

En outre, pour rappel,  le ministère de la Justice a mis en place un nouveau fichier pour mieux lutter contre le terrorisme : le fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions terroristes (FIJAIT), en vigueur depuis le  1er juillet 2016  dans le cadre de la loi Renseignement. Ce fichier complète les dispositifs existants et doit permettre de faciliter le travail des enquêteurs et des magistrats.

©présidence de la République/N.Bauer

 

Relais de brève

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Author: Redaction