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09
Fév
2017
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Déplacement du Premier ministre dans la Creuse

Déplacement de M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, dans la Creuse, Vendredi 10 février 2017.

09
Fév
2017
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Communiqué du Premier ministre à l’issue de son entretien avec M. Julian King, Commissaire européen chargé de l’Union de la sécurité

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, a reçu jeudi 9 février à l’Hôtel de Matignon M. Julian King, Commissaire européen chargé…

07
Fév
2017
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Discours de Bernard Cazeneuve à l’occasion de la signature de l’avenant au CPER Ile-de-France

Discours du Premier Ministre
A l’occasion de la signature de l’avenant au CPER Ile-de-France
Paris, 7 février 2017
Seul le prononcé fait foi
Monsieur le ministre, cher Jean-Michel BAYLET
Monsieur le Préfet de région, cher Jean-François CARENCO
Madame la présidente du Conseil régional, chère Valérie PECRESSE,
Monsieur le Président du Conseil départemental, cher François DUROVRAY,
Monsieur le sénateur-maire, cher Vincent DELAHAYE,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,

Mesdames, Messieurs,

C’est à dessein que j’ai tenu à signer ici, à Massy, avec Valérie PECRESSE, l’avenant au contrat de plan Etat-région pour l’Ile-de-France
Tout d’abord, parce que c’est pour nous l’occasion de mesurer la remarquable transformation urbaine qui est ici à l’œuvre, autour du hub TGV de Massy.
Les chiffres sont impressionnants : sur 110 hectares d’anciennes friches industrielles, vous construisez un quartier qui accueillera 10.000 nouveaux habitants et 14.000 emplois. Sur la place du Grand Ouest que nous venons d’observer, émergent 4 hectares de ville, grâce au travail de 1200 ouvriers qui, chaque semaine, font sortir de terre 1200 nouveaux mètres carrés.
Je veux saluer cette réussite qui prend vie sous nos yeux, Monsieur le Maire. Votre intuition devient réalité : les infrastructures de transport s’accompagnent d’un grand projet de requalification urbaine.
En me rendant à Massy, je veux également souligner que le Grand Paris porte l’ambition de rééquilibrer l’Ile-de-France et permet en particulier à la Grande couronne de trouver toute sa place. Le Grand Paris que nous construisons permet de dépasser les frontières administratives et économiques héritées de l’après-guerre. Ici, nous sommes au cœur de l’un des nouveaux pôles à partir desquels va s’organiser le Grand Paris.
Ces convictions ont commencé à prendre corps dès février 2015, grâce à la signature avec Jean-Paul HUCHON du contrat de plan Etat-Région pour l’Ile-de-France. L’avenant que nous signons aujourd’hui, en apportant le financement requis pour l’amélioration des transports et la modernisation des universités, leur donne une dimension nouvelle.
Bien plus qu’un simple instrument financier, le contrat de plan Etat-Région est un outil stratégique pour le développement de la Région Capitale.
Pour transformer et rééquilibrer un territoire, je crois comme vous, chère Valérie PECRESSE, en la force du contrat. Je crois aussi en la continuité de l’action publique, lorsqu’elle sert l’intérêt général.
Ce contrat de plan révisé confirme la priorité absolue donnée à l’amélioration des conditions de déplacement de nos concitoyens dans cette grande région.
C’est pourquoi l’Etat apportera plus de 1,4 milliards d’euros pour la modernisation et à l’extension des réseaux d’ici à 2020, auxquels s’ajouteront 1,6 milliards apportés par la Société du Grand Paris et 3 milliards apportés par la Région. Par ailleurs la SGP consacrera 13 milliards, sur la même période, à la réalisation des nouvelles lignes de métro du Grand Paris Express.
C’est ainsi une véritable révolution des transports qui s’engage pour améliorer de la qualité de vie des Franciliens, pour renforcer l’attractivité de ce territoire et pour y préserver l’environnement.
Les nouvelles lignes du Grand Paris Express, dotées des technologies les plus avancées en matière de métro automatique, permettront de doubler la longueur du réseau parisien. Conçu sous le quinquennat précédent, ce projet s’est réalisé sous les gouvernements de Jean-Marc AYRAULT et de Manuel VALLS grâce à la mobilisation des financements nécessaires.
Ces lignes sont désormais bien engagées et irréversibles. Les enquêtes publiques ont eu lieu et toutes les déclarations d’utilité publique seront publiées d’ici la fin d’avril. Cela vaut bien sûr pour la ligne 18 qui desservira ce territoire.
J’ai par ailleurs noté votre accord, Madame la Présidente, pour que la déclaration d’utilité publique de la ligne 15 Est soit publiée sans attendre, afin que ce projet ne souffre d’aucun retard. Comme nous en sommes convenus, à la demande du Syndicat des transports d’Île-de-France et de Jean-Christophe LAGARDE, la SGP apportera son concours aux études sur la desserte du centre de Drancy.
Ce projet prend désormais corps : grâce à l’engagement exemplaire des équipes de la SGP et de son président, Philippe YVIN, les travaux ont débuté sur la ligne 15 Sud et le premier tunnelier sera mis en place à la fin de l’année à Champigny.
L’amélioration des transports en Ile-de-France, c’est aussi bien sûr l’extension du RER E vers l’Ouest, qui offrira une alternative au RER A aujourd’hui saturé. Le financement de ce projet majeur sera assuré grâce à une contribution exceptionnelle de l’Etat via la SGP.
Le Nouveau Grand Paris des Transports, c’est aussi la modernisation des lignes existantes conformément au Plan de mobilisation élaboré par votre prédécesseur. Elle représente un enjeu essentiel puisque les lignes RER et Transilien sont la colonne vertébrale des déplacements en Ile-de-France.
Or, nous le savons, ce réseau, qui fait le quotidien des Franciliens, n’était plus à la hauteur : incidents à répétition, ruptures de caténaires, conditions de déplacement indignes d’une grande capitale. Les voyageurs sont à juste titre exaspérés.
Ces difficultés sont la conséquence de décennies de sous-investissement dans le réseau francilien, au profit des lignes TGV. A la suite du rapport de la Commission Mobilité 21 animé par le député Philippe DURON, nous avons su reconnaître les excès de la politique du « Tout TGV » et accorder à nouveau la priorité aux transports du quotidien.
Cette priorité au renouvellement du réseau existant s’est traduite dans le contrat de performance que l’Etat vient de conclure avec SNCF Réseau. L’Ile-de-France en sera la première bénéficiaire : entre 2014 et 2017, SNCF réseau aura quasiment doublé ses investissements dans la région et créé plus de 1 100 postes supplémentaires.
Les investissements affectés au renouvellement du réseau atteindront cette année 740 millions d’euros. Je sais, Madame la Présidente, combien vous êtes vigilante sur ce point. Mais je peux vous confirmer que l’Etat a donné à SNCF Réseau les moyens de tenir ces engagements vis-à-vis du STIF.
Le contrat de plan prévoit en effet la poursuite de ces investissements sur la période 2015-2020, avec 1,4 milliard d’euros pour les schémas directeurs des RER et les schémas de secteurs des lignes. Le remplacement des 180 kilomètres de la caténaire de la ligne C entre Paris et Brétigny, qui avait près de 100 ans d’âge sur certains tronçons, illustre bien cet effort.
Je n’oublie pas le renouvellement des matériels roulants, dans le cadre du plan que vous avez lancé, Madame la Présidente. Il concernera bien sûr la ligne B qui dessert Massy.
Améliorer les lignes existantes, c’est aussi simplifier leur exploitation. Je pense, en particulier, à la ligne D, qui couvre 190 kilomètres de rails, sur trois régions. Grâce au travail pragmatique accompli par François DUROVRAY et Stéphane BEAUDET, la circulation y sera dès 2018 plus régulière et deux fois plus fréquente.
Grâce à l’avenant que nous signons aujourd’hui les crédits apportés par l’Etat seront abondés de près de 15 millions d’euros. Son aboutissement est également dû à l’implication de Jean-Michel BAYLET, Ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales. Dans le secteur des transports, cet avenant comporte deux volets.
Le premier concerne l’accompagnement du plan routier que vous avez souhaité déployer afin d’améliorer la circulation routière dans la région. Des projets aussi attendus que l’enfouissement de la nationale 10 à Trappes, l’achèvement du contournement de Roissy, ou encore celui de la déviation de Boissy-Saint-Léger, seront accélérés.
L’avenant permettra ensuite d’assurer le financement des trois projets majeurs que sont le tram 12 express entre Massy et Evry, l’extension du tram T1 et la réalisation du tram T9 dans le Val-de-Marne. S’agissant en particulier du tram 12, qui arrivera ici à Massy, le bouclage du financement nous permet de signer aujourd’hui un protocole d’engagement avec la Région, le Département de l’Essonne, SNCF Réseau et SNCF Mobilités. Ce projet reliera les deux principales agglomérations essonniennes et, conformément au souhait du Président de Grand Paris Sud, cher Francis CHOUAT, il améliorera la liaison entre les communes, notamment celle de Grigny. Je veux souligner également son rôle pour la desserte de l’hippodrome de Ris-Orangis qui, grâce à la mobilisation des élus locaux, a vocation à devenir une destination majeure de l’Ile-de-France, dans le cadre d’un projet de développement durable, celui de l’Ecopolis tourné vers le loisir, le sport, le bien être, la santé.
Relier les territoires, abolir les coupures, rapprocher les habitants des opportunités qu’offrent les villes, voilà comment on met fin aux situations de relégation. C’est l’enjeu du tram 12 comme du tram 4 pour la desserte de Clichy-sous-Bois et Montfermeil. Après des décennies de blocage, ce projet est enfin lancé grâce à l’Etat.
Mais le Grand Paris n’est pas seulement un projet d’infrastructures. C’est l’ambition d’inventer un nouveau modèle urbain.
Avec 635 000 étudiants, la région Ile-de-France occupe une place éminente dans le paysage national et international des savoirs. L’action de la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a permis de consolider cette position privilégiée : plus de cinq milliards d’euros de crédits d’Etat sont mobilisés en faveur des universités franciliennes. Mais il fallait qu’elles trouvent leur juste place dans l’aménagement du Grand Paris et deviennent des acteurs du développement urbain.
C’est pourquoi le contrat de plan Etat-région prévoyait d’apporter à la stratégie régionale de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation un soutien à hauteur de 788 millions d’euros.
L’avenant que nous signons aujourd’hui permet d’aller plus loin. Vous avez souhaité, Madame la Présidente, que soient soutenus des projets universitaires de grande couronne, présentés au titre des initiatives d’excellence du Programme d’investissements d’avenir (ISITE).
Vous le savez mieux que quiconque, ici, au travers de l’exemple de de Paris–Saclay, un campus et un centre de recherche en grande couronne, ce n’est pas seulement un lieu d’étude et de production du savoir, c’est un lieu qui crée des liens dans la Ville. C’est pourquoi je me félicite que l’Université d’Evry soit désormais membre de la COMUE Paris – Saclay.
Nous avons au-delà décidé de soutenir les projets de la Communauté d’universités et d’établissements Paris-Seine, en particulier à travers l’IUT et le « learning center ». La COMUE de Paris-Est bénéficiera elle aussi de financements supplémentaires pour son bâtiment de direction à Marne la Vallée.

Permettez-moi pour conclure de citer l’architecte de la place du Grand ouest, Christian de PORTZAMPARC, qui est parmi nous et que je salue : « Toute architecture engage une vision de la ville ».
La ville que nous voyons s’édifier ici, qui résulte de l’engagement constant de nos gouvernement depuis dix ans, traduit bien une telle vision : une ville où s’effacent les frontières arbitraires héritées du passé ; une ville qui est le moteur du développement économique, de la croissance et de l’emploi ; une ville solidaire, où 10 millions d’habitants bénéficient des mêmes qualités de vie et de logement et ont accès à toutes les aménités urbaines.
Christian de PORZAMPARC dit également que l’urbanisme est l’art de réconcilier Hestia et Hermès, l’espace privé et l’espace public. C’est tout le sens de l’aménagement que vous avez conçu ici : ces travaux gigantesques ne visent pas à accumuler encore et encore les mètres carrés de bureau ; mais à susciter l’émergence d’un quartier vivant qui deviendra un nouveau centre du Grand Paris.
Cette vision ne peut progresser que si l’Etat et les collectivités travaillent de concert. Cela n’a pas toujours été le cas. Le contrat de plan Etat-Région a scellé leur réconciliation. L’avenant que nous allons signer amplifie cet effort de mobilisation collective en faveur des transports et des universités.
J’ajoute que cette réussite est aussi le fruit du travail du préfet de la région Ile-de-France, Jean-François CARENCO. Par l’énergie avec laquelle il a porté les projets, par sa détermination à tenir le cap qui lui était fixé, il incarne l’Etat imaginatif et moderne dont nous avons besoin pour mener à bien un aussi vaste projet.
Je vous remercie Discours de Bernard Cazeneuve à Massy

07
Fév
2017
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Discours de Bernard Cazeneuve à l’occasion de la signature de l’avenant au CPER Île-de-France

Discours du Premier ministre à l’occasion de la signature de l’avenant au CPER Île-de-France
Paris, 7 février 2017
Seul le prononcé fait foi
Monsieur le ministre,
Cher Jean-Michel BAYLET,
Monsieur le Préfet de région,
Madame la Présidente du Conseil Régional,
Chère Valérie PECRESSE,
Monsieur le Président du Conseil départemental,
Cher François DUROVRAY,
Monsieur le sénateur-maire,
Cher Vincent DELAHAYE,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs.

C’est à dessein que j’ai tenu à venir signer ici, à Massy, avec la présidente Valérie PECRESSE, l’avenant au contrat de plan Etat-Région pour l’Ile-de-France, tout d’abord parce que c’est pour nous l’occasion de mesurer ensemble la remarquable transformation urbaine, vous l’avez tous souligné, qui est ici à l’œuvre, autour du hub TGV de Massy.

Les chiffres sont impressionnants, ils m’ont été communiqués pendant la visite, sur 110 hectares d’ancienne friche industrielle, vous construisez un quartier qui accueillera 10.900 nouveaux habitants et 14.000 emplois en tout.

Sur la place du Grand Ouest, que nous venons d’observer, émergent 4 hectares de ville, grâce au travail de 1200 ouvriers qui chaque jour font sortir de terre, me dit-on, 1200 mètres carrés de surfaces, notamment de logements.

Je veux, en présence de l’ensemble des élus et des acteurs de ce projet, saluer cette réussite, qui prend vie sous nos yeux, Monsieur le maire votre intuition devient réalité, les infrastructures de transport s’accompagnent d’un grand projet de requalification urbaine, et c’est bien cela faire la ville.

En me rendant à Massy je veux également souligner que le Grand Paris porte l’ambition de rééquilibrer l’Ile-de-France, et permet, en particulier à la Grande couronne de trouver toute sa place. Le Grand Paris que nous construisons permet de dépasser les frontières administratives et économiques héritées de l’Après-guerre, ici nous sommes au cœur de l’un des nouveaux pôles à partir desquels va s’organiser progressivement le Grand Paris.

Ces convictions ont commencé à prendre corps dès février 2015 grâce à la signature, avec Jean-Paul HUCHON, du contrat de plan Etat-Région pour l’Ile-de-France, l’avenant que nous signons aujourd’hui, en apportant le financement requis pour l’amélioration des transports et la modernisation des universités, donne une nouvelle dimension, une ambition supplémentaire à ce qui a déjà été signé.

Bien plus, d’ailleurs, qu’un instrument financier, le contrat de plan Etat-Région est, vous l’avez souligné Madame la Présidente, un outil stratégique pour le développement de la région capitale.

Pour transformer et rééquilibrer un territoire, je crois, comme vous chère Valérie, en la force du contrat, et vous indiquiez que les contrats doivent être remplis, vous avez raison, c’est toujours l’intention de l’Etat de remplir les contrats qu’il signe, et un contrat ce sont des partenaires, à parts égales, à part entière, qui décident ensemble de faire des choses utiles.

Je crois, par ailleurs, même si nous sommes dans une période dont on m’a dit qu’elle était électorale, on m’annonce des échéances, à venir, que par delà ce qui peut séparer les uns des autres, les majorités des oppositions, on doit, sur les grands projets les plus structurants pour le pays, favoriser la continuité de l’action publique, c’est ça qui compte, sinon il n’y a pas de projet qui puisse aboutir, lorsque la continuité de l’action publique sert l’intérêt général.

Ce contrat de plan révisé confirme la priorité absolue donnée à la l’amélioration des conditions de déplacement de nos concitoyens dans cette grande région, elle a fait l’objet d’une mobilisation, vous l’avez souligné, des services de l’Etat, vous avez remercié à juste titre le préfet de la région Ile-de-France, mais chacun qui s’intéresse à la chose publique sait que les meilleurs préfets sont encore meilleurs lorsqu’ils sont dirigés par de bons gouvernements.

Et comme il n’a pas été indiqué, dans les discours, le rôle déterminant joué par mon prédécesseur, Manuel VALLS, Premier ministre, élu de l’Essonne, pour que ce contrat puisse être signé, je me permets de le souligner, parce que c’est la justice que de le faire. Et je le fais d’autant plus volontiers que chacun aura bien compris que compte tenu du temps que j’ai derrière moi comme Premier ministre, compte tenu d’ailleurs aussi du temps que j’ai devant moi, je ne suis pas personnellement pour grand chose dans cette affaire. Il faut toujours rendre hommage à ceux dont c’est le rôle d’avoir contribué à la signature de bons contrats, et pour avoir beaucoup parlé de ce sujet avec lui, dans les responsabilités précédentes qui étaient les miennes, je sais le rôle déterminant joué par mon prédécesseur Manuel VALLS et je veux lui rendre hommage.

C’est d’ailleurs grâce à son engagement que l’Etat apportera plus de 1,4 milliard d’euros pour la modernisation et l’extension des réseaux d’ici à 2020, auxquels s’ajouteront 1,6 milliard apporté par la Société du Grand Paris, et 3 milliards apportés par la région. Par ailleurs, la Société du Grand Paris consacrera 13 milliards sur la même période à la réalisation de nouvelles lignes de métro du Grand Paris Express.

C’est ainsi une véritable révolution des transports qui s’engage, je sais que vous y tenez tous et toutes, pour améliorer la qualité de vie des Franciliens, pour renforcer l’attractivité de ce territoire, pour y préserver, aussi, l’environnement.

Les nouvelles lignes du Grand Paris Express, dotées des technologies les plus avancées en matière de métro automatique, permettront de doubler la longueur du réseau parisien. Conçu sous le quinquennat précédent, ce projet s’est réalisé sous les gouvernements de Jean-Marc AYRAULT et de Manuel VALLS, grâce à la mobilisation, par l’Etat, des financements nécessaires. D’ailleurs vous aurez remarqué que quand vous aurez agrégé tous nos discours, vous constaterez que chacun a pris sa part, et c’est l’intérêt, d’ailleurs, d’avoir plusieurs intervenants.

Ces lignes sont désormais parfaitement engagées, et elles sont irréversibles. Les enquêtes publiques ont eu lieu et toutes les déclarations d’utilité publique seront publiées d’ici à la fin avril, cela vaut bien sûr pour la ligne 18, qui desservira ce territoire, mais comme je sais la pugnacité de la présidente, cela vaut, et vous avez raison d’ailleurs d’insister sur ce point, pour l’ensemble des engagements que nous avons pris, pour lesquels il faudra que toutes les procédures publiques soient engagées avec la diligence qui convient parce qu’aucun projet, pour lesquels nous mobilisons des financements, ne peut se permettre de prendre le moindre retard.

J’en profite pour dire que si nous pouvions aller aussi vite pour la desserte de la Normandie que ce que nous faisons pour l’Ile-de-France, personnellement j’en serai tout à fait ravi, parce que pour la Normandie la doctrine qui prévaut c’est celle qui inspirait les poèmes du président Edgar FAURE : on ne vit qu’un instant et le reste du temps on attend.

J’ai par ailleurs noté votre accord, Madame la Présidente, pour que la déclaration d’utilité publique de la ligne 15 Est soit publiée sans attendre, afin que ce projet ne souffre d’aucun retard.

Comme nous en sommes convenus, à la demande du Syndicat des Transports d’Ile-de-France et de Jean-Christophe LAGARDE, nous avons évoqué ce sujet ensemble lors de notre dernier entretien, la Société du Grand Paris apportera son concours aux études de la desserte du centre de Drancy. Ce projet prend désormais corps grâce à l’engagement exemplaire des équipes de la Société du Grand Paris et de son président, monsieur YVIN, que je veux saluer, les travaux ont débuté sur la ligne 15 Sud et le premier tunnelier sera mis en place, cher Philippe YVIN, à la fin de l’année à Champigny. Vous me confirmez bien cela? Parfait.

L’amélioration des transports en Ile-de-France c’est aussi, bien sûr, l’extension du RER E vers l’Ouest qui offrira une alternative au RER A, aujourd’hui saturé. Le financement de ce projet majeur sera assuré grâce à une contribution exceptionnelle de l’Etat via la Société du Grand Paris.

Le nouveau Grand Paris des transports, c’est aussi, Mesdames et Messieurs, la modernisation des lignes existantes, conformément au plan de mobilisation élaboré par votre prédécesseur, elle représente un enjeu essentiel puisque les lignes RER et Transilien sont la colonne vertébrale des déplacements en Ile-de-France. Or, nous le savons, ce réseau, qui fait le quotidien des Franciliens, n’était plus à la hauteur, incidents à répétition, ruptures de caténaires, conditions de déplacement indignes d’une grande capitale, les voyageurs étaient, à juste titre, exaspérés.

Ces difficultés sont la conséquence de décennies de sous-investissements dans le réseau francilien au profit des lignes TGV, et à la suite du rapport de la commission Mobilité 21 animée par le député Philippe DURON, nous avons su reconnaître les excès de la politique du tout TGV et accorder à nouveau la priorité aux transports du quotidien, et j’en remercie les acteurs présents.

Ces priorités au renouvellement du réseau existant ce sont traduites dans le contrat de performance que l’Etat vient de conclure avec SNCF Réseau. L’Ile-de-France en sera la première bénéficiaire, entre 2014 et 2017 SNCF Réseau aura quasiment doublé ses investissements dans la région et créé plus de 1100 postes supplémentaires.

Les investissements affectés au renouvellement du réseau atteindront cette année 740 millions d’euros. Je suis, Madame la Présidente, chère Valérie, comme vous, particulièrement vigilant sur ce point, et je peux vous confirmer que l’Etat a donné à SNCF Réseau les moyens de tenir ses engagements vis-à-vis du STIF, et je sais que cela vous met dans une grande satisfaction et une considérable reconnaissance à l’égard de l’Etat qui a exercé les responsabilités qui lui incombent.

Le contrat de plan prévoit en effet la poursuite de ces investissements, sur la période 2015-2020, avec 1,4 milliard d’euros pour les schémas directeurs des RER et les schémas de secteurs des lignes, le remplacement des 180 kilomètres de la caténaire de la ligne C entre Paris et Brétigny, qui avait près de 100 ans d’âge sur certains tronçons, illustrent parfaitement cet effort.

Je n’oublie pas le renouvellement des matériels roulants, dans le cadre du plan que vous avez lancé, à la Région, qui est un bon plan, il concernera bien sûr la ligne B qui dessert Massy, vous l’avez dit dans votre discours.

Améliorer les lignes existantes c’est aussi simplifier leur exploitation, je pense en particulier à la ligne D qui couvre 190 kilomètres de rails, sur trois régions, et grâce au travail pragmatique accompli par le président DUROVRAY, que je veux saluer, et Stéphane BEAUDET, la circulation y sera, dès 2018, plus régulière et deux fois plus fréquente.

Grâce à l’avenant que nous signons aujourd’hui, les crédits apportés par l’Etat seront abondés de près de 15 millions d’euros, son aboutissement est également du à l’implication de Jean-Michel BAYLET, ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité, des Collectivités territoriales, dont je veux souligner à la fois l’engagement et la présence à nos côtés aujourd’hui. Dans le secteur des transports, cet avenant comporte deux volets : le premier concerne l’accompagnement du plan routier que vous avez souhaité déployer afin d’améliorer la circulation routière dans la région, vous avez évoqué ce plan dans votre propos à l’instant, des projets aussi attendus que l’enfouissement de la Nationale 10 à Trappes, l’achèvement du contournement de Roissy ou encore celui de la déviation de Boissy-Saint-Léger seront accélérés. L’avenant permettra, ensuite, d’assurer le financement des trois projets majeurs que sont le tram 12 Express entre Massy et Evry, l’extension du tram T1 et la réalisation du tram T9 dans le Val-de-Marne. S’agissant en particulier du tram 12 qui arrivera à Massy le bouclage du financement nous permet de signer aujourd’hui un protocole d’engagement avec la Région, le département de l’Essonne, SNCF Réseau et SNCF Mobilités, ce projet reliera les deux principales agglomérations essonniennes et, conformément au souhait du président du Grand Paris Sud Francis CHOUAT il améliorera la liaison entre les communes, notamment celle de Grigny. Je veux souligner son rôle pour la desserte de l’hippodrome de Ris-Orangis qui, grâce à la mobilisation des élus locaux, a vocation à devenir une destination majeure de l’Ile-de-France dans le cadre d’un projet de développement durable, celui de l’Ecopolis tourné vers le loisir, le sport, le bien-être et la santé. Relier les territoires, abolir les coupures, rapprocher les habitants des opportunités qu’offrent les villes, voilà comment on met fin aux situations de relégations, c’est l’enjeu du tram 12 comme du tram 4 pour la desserte de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil, après des décennies de blocage ce projet est enfin lancé grâce à nous tous.

Mais le Grand Paris n’est pas seulement un projet d’infrastructures, c’est aussi l’ambition d’inventer un nouveau modèle urbain et, de ce point de vue, le chantier qui est sous nos yeux témoigne que cette ambition est partout à l’œuvre, avec 635.000 étudiants la Région Ile-de-France occupe une place éminente dans le paysage national et international des savoirs, l’action de la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche a permis au cours des dernières années de consolider cette position privilégiée, plus de cinq milliards d’euros de crédit d’Etat sont mobilisés en faveur des universités franciliennes, il fallait qu’elles trouvent leur place dans l’aménagement du Grand Paris et deviennent des acteurs du développement urbain, c’est pourquoi le contrat de plan Etat-région prévoyait d’apporter à la stratégie régionale de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de l’Innovation un soutien à hauteur de 788 millions d’euros. L’avenant que nous signons aujourd’hui permet, comme vous l’avez souligné Madame la Présidente, d’aller plus loin pour que soient soutenus des projets universitaires de Grande couronne, présentés au titre des initiatives d’excellence du programme d’investissement d’avenir. Vous le savez mieux que quiconque, ici – au travers de l’exemple de Paris Saclay – un campus, un centre de recherche en Grande couronne ce n’est pas simplement un lieu d’études ou de production de savoir c’est aussi un lieu qui crée des liens dans la ville, c’est pourquoi je me félicite que l’université d’Evry soit désormais membre de la Comue Paris Saclay. Nous avons au-delà de cela décidé de soutenir les projets de la Communauté d’universités et d’établissement Paris Seine, à travers l’IUT et le Learning center la Comue de Paris Est bénéficiera elle aussi de financements supplémentaires pour son bâtiment de direction à Marne-la-Vallée.

Permettez-moi, mesdames et messieurs, pour conclure de citer l’architecte de la place du Grand Ouest Christian PORTZAMPARC qui est parmi nous avec son épouse et que je salue : « toute architecture engage une vision de la ville » a-t-il l’habitude de dire, la ville que nous voyons s’édifier ici, qui résulte de l’engagement constant de nos gouvernements depuis 10 ans, traduit bien une telle vision, une ville où s’effacent les frontières arbitraires héritées du passé, une ville qui est le moteur du développement économique, de la croissance et de l’emploi, une ville solidaire – vous l’avez dit Monsieur le Maire dans votre propos, vous l’avez dit avec passion tout au long de cette visite – où 10 millions d’habitants bénéficient des mêmes qualités de vie, de logements et ont accès à tous les services urbains, je parle des 10 millions d’habitants qui vivent dans les villes dans la région. Question de PORTZAMPAC qui dit également que : « l’urbanisme est l’art de réconcilier Eskyia et Hermès », l’espace privé et l’espace public, c’est également très juste que de formuler les choses ainsi, c’est tout le sens de l’aménagement que vous avez conçu dans cette ville. Ces travaux gigantesques ne visent pas à accumuler encore et encore des m² de bureaux mais à susciter l’émergence d’un quartier vivant qui deviendra un nouveau centre du Grand Paris, cette vision ne peut progresser que si l’Etat et les collectivités territoriales travaillent de concert, cela n’a pas toujours été le cas, le contrat de plan Etat-région a scellé leur réconciliation, l’avant que nous allons signer amplifie cet effort de mobilisation collective en faveur des transports et des universités.

J’ajoute que cette réussite est le travail de l’ensemble des techniciens des collectivités qui vont signer, de l’Etat – je salue Jean-François CARENCO – car ensemble ces fonctionnaires, hauts fonctionnaires, avec l’énergie qui les caractérise ont porté un projet d’avenir qui définit une orientation, un cap qui incarne l’Etat et des collectivités imaginatives, modernes, dont nous avons besoin pour assurer l’avenir de notre pays. Je voudrais vraiment à tous et toutes vous remercier pour l’esprit qui est à l’œuvre ici, pour l’excellente coopération qui a présidé à nos relations qui permettra à cette coopération d’aller encore plus loin dans l’affirmation et la mise en œuvre de nos ambitions et, comme le moment je crois est venu de signer, je propose que ceux qui s’opposent à la signature s’expriment maintenant ou se taisent à jamais. Merci à vous ! 07.02.2017 Discours de M. Bernard CAZENEUVE à Massy

07
Fév
2017
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L’État et la région Île-de-France s’engagent pour l’avenir de la région francilienne

Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet et la présidente du Conseil régional d’Île-de-France, Valérie Pécresse, ont signé ce jour, en présence du préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris, Jean-François Carenco, un avenant au Contrat de Plan État-Région (CPER) 2015-2020 pour la région Île-de-France. Le Contrat de Plan fixe les grandes priorités d’investissement en Île-de-France d’ici 2020 et les financements que l’État et la Région s’engagent à y consacrer, avec la contribution des collectivités locales et des opérateurs compétents. « En signant cet avenant, nous nous engageons ensemble à oeuvrer au développement de l’Île-de-France, pour l’amélioration de la qualité de vie de tous les Franciliens. L’avenant permet de confirmer l’engagement de l’Etat en faveur de grands projets pour les transports, l’aménagement et l’enseignement supérieur, dans la continuité des engagements pris dans le CPER, signé en 2015 » a souligné, Bernard Cazeneuve, Premier ministre. « Cet avenant permettra d’accélérer des projets majeurs comme le prolongement du RER Eole jusqu’à Mantes-la-Jolie et l’électrification de la ligne P reliant Paris et Troyes. Il complétera également la révolution des transports du quotidien avec des projets de RER, de TZen, de tramways et de bus. Il participera enfin au rééquilibrage territoire de l’Île-de-France. Ainsi, en matière d’enseignement supérieur, trois nouvelles opérations sont inscrites au CPER, dans le Val d’Oise et en Seine-et-Marne » a souligné, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France.

De nombreux projets co-financés grâce au CPER

Ces investissements ont permis de démarrer de nombreux projets essentiellement focalisés sur des domaines prioritaires pour les Franciliens : transports, enseignement supérieur et vie étudiante, transition écologique et aménagement durable. Ils s’inscrivent au coeur de la dynamique du Grand Paris.
À fin 2016, l’État a déjà engagé 687 M€, soit 24 % des montants prévus par le Contrat de plan 2015-2020. La Région a pour sa part engagé 978 M€, soit 22 % des montants prévus.

7,4 milliards d’investissements

Avec l’arrivée de nouveaux exécutifs régionaux et les évolutions de compétences liées aux dernières réformes territoriales, l’État et la Région ont décidé de mettre à jour ce Contrat de plan. Cette révision s’accompagne d’une revue à la hausse des engagements, dans l’objectif commun de soutenir l’investissement en Île-de-France. Le Contrat de plan 2015-2020 pour l’Île-de-France représente désormais un montant d’investissements de l’État et de la Région de 7,4 milliards d’euros, dont 4,4 milliards pour la Région et 3 milliards pour l’Etat. Dans cette enveloppe, 5,3 milliards seront consacrés aux transports. Le Contrat ainsi revu est aussi mieux adapté aux calendriers des projets et aux capacités de financement des partenaires, ce qui permettra d’accélérer la réalisation des investissements.

60 millions d’euros supplémentaires pour les transports

L’État et la Région ont notamment décidé d’augmenter de 30 millions d’euros chacun leur investissement pour le réseau routier francilien, afin d’apporter des réponses appropriées à la congestion qui génère perte de temps et pollution ; cet investissement supplémentaire permettra la réalisation d’opérations structurantes pour la fluidité du trafic comme le contournement routier de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle par l’est, ou encore les aménagements de l’autoroute A86, qui subit une congestion chronique. Sur le volet mobilité, la révision du Contrat de Plan prend aussi en compte le bouclage du financement d’opérations de transport en commun majeures, telles que le prolongement d’Eole à l’Ouest, électrification de la ligne P Paris-Troyes, le tram-train Massy-Evry et le tramway T9. Les bases du financement des transports du Nouveau Grand Paris sont ainsi renforcées.
L’enseignement supérieur et la recherche ont été l’autre secteur prioritaire de cette révision du Contrat de Plan. La Région a procédé, avec l’accord de l’État et en concertation avec les établissements concernés, à un rééquilibrage territorial de ses crédits au bénéfice des communautés d’universités et d’établissements Paris Seine (Val-d’Oise) et Paris Est (Cité Descartes et Melun en Seine-et-Marne) ; ce redéploiement se fera dans le respect de l’équilibre financier des projets en cours.
Enfin, l’État et la Région Île-de-France ont souhaité, à l’occasion de cette révision du Contrat de Plan, revoir également leurs engagements interrégionaux, inscrits dans le Contrat de Plan Inter-régional État-Régions Vallée de la Seine. Le financement de projets-clés pour la mobilité fluviale dans l’ensemble du bassin de la Seine, comme l’écluse de Méricourt, a ainsi pu être consolidé. Communiqué du 7 février 2017 – L’État et la région Île-de-France s’engagent pour l’avenir de la région francilienne

06
Fév
2017
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Discours de Bernard CAZENEUVE, Premier ministre – Candidature Paris 2024

Je suis très heureux d’être parmi vous cet après-midi pour témoigner au plus haut niveau de l’Etat du soutien qu’apporte la Nation française toute entière à la candidature aux Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024.

06
Fév
2017
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Visite de S. Exc. M. Brigi Rafini, Premier ministre de la République du Niger

M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre, recevra S. Exc. M. Brigi RAFINI, Premier ministre de la République du Niger mardi 7 février 2017 à 17h à l’Hôtel de Matignon. Déroulé prévisionnel.

06
Fév
2017
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Déplacement à Massy (91)

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, M. Jean-Michel Baylet, ministre de l’Aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales et Mme Valérie Pécresse,..

03
Fév
2017
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Déplacement à Bruxelles de Bernard Cazeneuve

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rendra à Bruxelles, lundi 6 février 2017.

03
Fév
2017
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Agenda prévisionnel du lundi 6 au vendredi 10 février 2017

Entretien avec M. Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur, Hôtel de Matignon

02
Fév
2017
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Communiqué de presse – Le label Grande Cause Nationale 2017

Le Premier ministre Bernard CAZENEUVE a décidé d’attribuer de façon exceptionnelle le label Grande Cause Nationale pour l’année 2017 à deux associations : la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) et SOS Méditerranée qui œuvrent pour le sauvetage en mer.
A travers cette distinction, le Premier ministre a souhaité encourager et remercier toutes les personnes, pour la plupart bénévoles, qui participent à la sécurité en mer, haute mer et sur le littoral français.
Le Gouvernement, par l’attribution de ce label réaffirme son engagement à accompagner les sauveteurs bénévoles.
L’attribution du label Grande Cause Nationale accorde le droit aux deux associations d’obtenir des diffusions gracieuses de sa campagne de communication et d’information sur les radios et les télévisions publiques.

02
Fév
2017
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Discours de M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre Au Salon « Euromaritime – Eurowaterways » au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris, le jeudi 2 février 2017

Je suis, vous le savez, particulièrement heureux d’être parmi vous à l’occasion de cette 3e édition du Salon Euromaritime-Eurowaterways consacré à la croissance bleue.

01
Fév
2017
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Remise du rapport de M. Yves Dauge au Premier ministre, Bernard Cazeneuve

Remise au Premier ministre du rapport de Monsieur Yves Dauge : « Plan national en faveur des nouveaux espaces protégés »

Monsieur Yves Dauge, ancien sénateur et maire de Chinon, a remis au Premier ministre Bernard Cazeneuve son rapport de mission sur la mise en œuvre d’un « Plan national en faveur des nouveaux espaces protégés » en présence de la ministre de la Culture et de la Communication, Audrey Azoulay, du ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet, de la ministre en charge du Logement et de l’Habitat durable, Emmanuelle Cosse, et de la secrétaire d’Etat chargée des Collectivités territoriales, Estelle Grelier.
Le Premier ministre, Manuel Valls, avait confié à Yves Dauge, le 15 avril 2016, une mission destinée à définir les contours d’un plan national d’accompagnement de la mise en œuvre des sites patrimoniaux remarquables, nouveaux espaces protégés créés par la loi liberté de la création, architecture et patrimoine (LCAP). L’objectif était de trouver les moyens pour que ces quartiers anmiens soient des instruments de revitalisation des territoires, de mixité sociale et de lutte contre l’étalement urbain.
Yves Dauge s’est attaché à comprendre les ruptures territoriales, économiques, sociales et culturelles qui vont souvent de pair dans ces territoires sous l’effet d’une conjonction de facteurs : baisse de population, concurrence des grands pôles urbains, dégradation de l’habitat ancien et installation des commerces en périphérie. Il propose la mise en œuvre d’un plan national permettant de porter une politique partenariale liant l’Etat, les collectivités et les différentes institutions publiques concernées. Il préconise un soutien aux villes moyennes, en matière d’ingénierie, de commerce et de développement touristique. Il préconise au-delà plusieurs adaptations de la législation fiscale et d’urbanisme.
Le Premier ministre a salué la qualité du travail de réflexion et de propositions conduit par Yves Dauge. Il en partage le constat et le diagnostic. Il considère que la revitalisation des villes moyennes nécessite une action spécifique de l’Etat et a indiqué qu’il ferait des propositions en ce sens dans les prochains jours.

Il a confirmé le lancement d’une expérimentation de la démarche proposée par Yves Dauge dans une vingtaine de collectivités volontaires situées dans les régions Centre, Grand Est et Occitanie. Cette expérimentation conduite conjointement par les présidents et préfets de Région sera coordonnée par le CGET au niveau national et permettra la mise en synergie des dispositifs existants au bénéfice des villes moyennes. A cet effet, il a annoncé que trois ateliers du territoire, un par Région expérimentatrice seront consacrés, dès cette année, au thème « patrimoine et aménagement ».
Il a par ailleurs indiqué que les propositions d’adaptation législative du rapport notamment en matière d’urbanisme et de préservation du patrimoine seraient rapidement expertisées par les ministères concernés.

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr
Remise du rapport de M. Yves Dauge au Premier ministre, Bernard Cazeneuve

01
Fév
2017
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Déplacement dans le Calvados et en Seine-Maritime

Déplacement de M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, dans le Calvados et Seine-Maritime
Vendredi 3 février 2017

Déroulé prévisionnel :

Contrats de plans Etat-Région – Bayeux

10h : Arrivée de M. le Premier ministre au Musée de la Tapisserie de Bayeux
(13 bis Rue de Nesmond, 14400 Bayeux) Séquence poolée
10h05 : Visite de la tapisserie de Bayeux Séquence poolée
10h30 : Allocution de M. le Premier Ministre Pool TV et toute presse accréditée
11h20 : Signature du Contrat de Plan Etat-Région et du Contrat de Plan Interrégional Etat-Région Pool TV et toute presse accréditée

Développement de la Vallée de la Seine – Rouen
12h55 : Arrivée de M. le Premier ministre au nouveau silo du groupe Beuzelin
(Quai de Petit-Couronne, 76650 Petit-couronne)
13h : Présentation et visite des installations Séquence poolée
13h30 : Départ de M. le Premier ministre et traversée de la Seine Séquence poolée

* * * *
14h20 : Arrivée de M. le Premier ministre dans l’immeuble Vauban
(Passage de la Luciline, 76000 Rouen)
14h30 : Allocution de M. le Premier ministre devant les représentants du monde économique et les élus Pool TV et toute presse accréditée

Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant jeudi 2 février 2017 à 18h00.

Merci de bien vouloir impérativement nous communiquer vos numéros de portable, de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Merci également de nous préciser la/les séquences(s) à laquelle/auxquelles vous souhaitez assister.

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr

01
Fév
2017
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Visite au Salon « Euromaritime – Eurowaterways »

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rendra au Salon « Euromaritime – Eurowaterways » au Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris (75)

en présence de M. Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports,
de la Mer et de la Pêche
Jeudi 2 février 2017

Ce déplacement sera l’occasion de présenter un bilan de l’action du Gouvernement dans le domaine maritime et les actions en cours pour poursuivre le renforcement de la filière.

Déroulé prévisionnel :
14h30 Visite de plusieurs stands dans le salon Pool TV uniquement + toute presse accréditée
15h30 Entretien de M. le Premier ministre avec les membres du Comité d’accueil Tour d’images uniquement : Pool TV + photographes accrédités
16h00 Discours de M. le Premier ministre Toute presse accréditée

Pool TV : TF1

Si vous souhaitez participer à ce déplacement, merci de vous accréditer à l’adresse communication@pm.gouv.fr avant ce mercredi 1er février 2017 à 20h.

Le point de rendez-vous pour la presse est situé à la Porte SP du Hall 3 à 14h30.

Merci de bien vouloir impérativement nous communiquer vos numéros de portable, de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr Note aux rédactions du 1er février 2017 – Visite au Salon « Euromaritime – Eurowaterways »

01
Fév
2017
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Réunion de ministres et secrétaires d’État

Bernard Cazeneuve, Premier ministre, recevra les ministres et secrétaires d’État,
jeudi 2 février 2017 à 11h15,

à l’Hôtel de Matignon.

Cette réunion sera suivie d’un déjeuner.

A cette occasion, la cour de l’Hôtel de Matignon sera ouverte dès 10h30 à l’ensemble des journalistes accrédités à l’adresse : communication@pm.gouv.fr avant jeudi 2 février 2017, 09h00.

Entrée sur accréditation, vous devez impérativement nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité.

Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 communication@pm.gouv.fr
Note aux rédactions du 1er février 2017 – Réunion de ministres et secrétaires d’État

31
Jan
2017
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Déplacement en République populaire de Chine

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rendra en République populaire de Chine, du lundi 20 février au jeudi 23 février 2017.

30
Jan
2017
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Agenda prévisionnel du mardi 31 janvier au vendredi 3 février 2017

Remise du rapport de M. Yves Dauge, Conseiller spécial auprès du Centre du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, sur le patrimoine, en présence de M. Jean-Michel Baylet,

30
Jan
2017
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Bernard Cazeneuve s’entretiendra avec Erna Solberg, Première ministre norvégienne

M. Bernard Cazeneuve , Premier ministre, recevra Mme Erna Solberg, Première ministre norvégienne Mardi 31 janvier 2017 à 18h00, à l’Hôtel…

30
Jan
2017
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Introduction du Premier ministre à l’occasion de la réunion du Haut conseil de l’éducation artistique et culturelle

Seul le prononcé fait foi
Mesdames les ministres,
Mesdames et Messieurs les membres du Haut conseil de l’éducation artistique et culturelle,
Mesdames et Messieurs,
Nous sommes réunis ici aujourd’hui à l’Hôtel de Matignon par la conviction que l’éducation artistique et culturelle doit tenir un rôle central dans la formation des jeunes Français.
Cette éducation repose sur l’apprentissage de savoirs, mais elle doit aussi faire toute leur place à des rencontres, avec les oeuvres et avec les artistes, ainsi qu’à des pratiques artistiques individuelles ou collectives, grâce auxquelles chaque enfant peut vivre l’expérience de la création. Car cette éducation doit permettre d’assurer, l’égal accès de nos concitoyens, dès le plus jeune âge, aux oeuvres de l’art et de l’esprit.
Chacun d’entre nous porte dans sa mémoire le souvenir de l’événement marquant que fut pour lui une première visite au musée, au théâtre ou au cinéma, la lecture d’un livre ou l’écoute d’un disque, qui a durablement impressionné sa sensibilité. Pour certains, ces premières émotions peuvent même susciter une vocation et déterminer le parcours de toute une vie. Il est donc indispensable de faire en sorte qu’aucun enfant, aucun adolescent, quelle que soit son origine ou le niveau de revenus de ses parents, soit privé en France de la possibilité d’une telle découverte précoce.
Renforcer l’éducation artistique et culturelle, c’est une ambition indispensable pour l’école car toutes les études montrent que la pratique artistique améliore les résultats scolaires d’ensemble des élèves. C’est un investissement nécessaire pour le pays car la prospérité des économies reposera toujours davantage sur leur capacité de création et d’innovation. Mais c’est surtout une exigence de justice car il n’est peut-être pas d’inégalité sociale plus choquante que celle qui concerne l’accès à la culture, cette inégalité face à ce que la vie nous offre de meilleur, et dont nous savons qu’elle se noue dès le plus jeune âge.
Bien des gouvernements par le passé se sont montré conscients de cette exigence, ont commandé des rapports sur ce sujet ou ont lancé des expériences. Mais jamais avant ce quinquennat, un ensemble aussi complet de réflexion, de mesures concrètes et de moyens n’avait été décidé pour donner à l’éducation artistique et culturelle la place qu’elle mérite. C’était là la volonté du président de la République, qui a pris l’engagement en 2012 de faire de la jeunesse une priorité de son quinquennat, et qui a demandé à ses gouvernements successifs de ne jamais perdre de vue cet aspect de cette ambition.
Depuis cinq ans, l’action du gouvernement en faveur de la généralisation de l’éducation artistique et culturelle a reposé sur les efforts conjoints des deux ministères directement compétents : celui de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et celui de la culture et de la communication. Je tiens à saluer les deux ministres, présidentes de ce Haut conseil, pour leur engagement sans faille au service de ce projet. Je souhaite également saluer tous ceux qui ont contribué à ses travaux et qui sont réunis dans cette salle.
Parce qu’elle est l’institution républicaine qui s’adresse à l’ensemble d’une génération, nous avons d’abord souhaité que l’Ecole donne à l’éducation artistique et culturelle une assise solide, en l’inscrivant dans la scolarité de chaque enfant.
Avec le parcours d’éducation artistique et culturelle, avec la réforme du collège et l’instauration de l’enseignement « culture et créations », avec la réforme des rythmes scolaires, chaque élève bénéficie désormais d’une éducation à l’art et par l’art depuis la maternelle jusqu’au lycée. Et grâce à la loi de Refondation de l’Ecole, la culture est désormais pleinement intégrée au socle commun de connaissances et de compétences.
Cette généralisation a été soutenue par des moyens importants : le ministère de l’éducation nationale consacre ainsi chaque année près de 2 milliards d’euros aux enseignements artistiques et aux actions culturelles. Depuis 2015, la ministre de l’éducation nationale a en outre affecté des moyens spécifiques aux parcours d’éducation artistique et culturelle, à hauteur de 8 millions supplémentaires sur 3 ans.
Le ministère de la culture a lui aussi entrepris de donner des bases solides à l’éducation artistique et culturelle. Grâce à la loi « Liberté de Création Architecture et Patrimoine » (LCAP) adoptée cet été, l’implication des artistes et des professionnels dans les projets d’éducation artistique et culturelle est désormais fortement encouragée. Les crédits du ministère de la culture qui sont consacrés à cette politique ont augmenté de 12% en 2017, et de 110% depuis le début du quinquennat. On peut même dire que cet effort sans précédent marque un changement de paradigme en matière de politique culturelle : la transmission est à présent reconnue comme un enjeu de même importance que la création et que la diffusion.
Je veux aussi souligner les efforts souscrits depuis cinq ans en faveur de l’éducation artistique et culturelle dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, donc au bénéfice des jeunes pour lesquels l’accès à la culture est a priori le plus difficile. Les crédits qui sont consacrés à cette mission dans les 435 contrats de ville ont augmenté de 30% entre 2012 et 2015, et des volets culturels figurent désormais dans tous les contrats de ville.
Ces efforts se sont inscrits dans un cadre méthodique, que traduit un ensemble de textes de référence, où figure évidemment la charte que vous avez présentée à Avignon en juillet dernier, ainsi que le référentiel du Parcours d’éducation artistique et culturelle qui définit celle-ci comme une éducation à l’art et une éducation par l’art.Le parcours d’éducation artistique et culturelle repose sur trois piliers. La transmission des savoirs, tout d’abord : je tiens à insister sur l’importance qu’ont prise ces enseignements, de la maternelle au lycée, notamment à travers les enseignements artistiques en option qui attirent un nombre toujours croissant d’élèves, mais aussi dans le cadre des nouveaux enseignements interdisciplinaires. Les rencontres avec des artistes et la découverte de lieux culturels à l’extérieur de l’école, auxquels de nombreux enfants n’ont pas accès dans le cadre familial, constituent une deuxième dimension, complémentaire, de ces parcours. S’y ajoute enfin la pratique artistique, qui permet à l’enfant d’éprouver intimement l’attrait d’un art ou d’une pratique culturelle.
Cette approche globale que traduit la notion de « parcours » me semble particulièrement féconde. Car si l’éducation artistique et culturelle est aussi une éducation par l’art, c’est qu’elle offre une voie originale pour l’acquisition des savoirs fondamentaux. Monter une pièce de théâtre, comprendre l’invention de la perspective, rédiger le compte-rendu d’une rencontre avec un créateur, sont autant de manières de prolonger les apprentissages dans la pratique et de les consolider. Les rencontres avec les créateurs et les visites des musées ou des théâtres permettent aussi aux élèves de découvrir des professions nouvelles – au-delà de la scène, la création lumière et de la création sonore, par exemple, au musée le travail de médiation culturelle… – et suscitent ainsi des vocations.
Nous en trouvons la confirmation à travers le succès des opérations conduites au niveau national par les deux ministères compétents : ainsi les journées du 1% artistique, ou celle des arts à l’école qui, après sa première édition en mai 2015, a été reconduite en mai 2016, et permet de faire connaître la diversité des projets portés par les élèves, les enseignants et les partenaires de l’école. Je pense aussi à la création, par la ministre de l’éducation nationale, de l’opération « Ecole en choeur », afin créer des chorales scolaires dans la plupart de nos établissements ; ou à l’opération « la fabrique à chansons », menée en partenariat avec la SACEM et le réseau Canopé, qui fait intervenir des auteurs-compositeurs dans les classe pour travailler avec les élèves à la création d’une chanson et qui a touché, dès sa première édition, 100 classes dans chaque académie. L’éducation artistique et culturelle, c’est encore le dispositif « Création en cours » de résidences d’artistes en milieu scolaire qui constituent un outil particulièrement efficace pour faire accéder les enfants à l’expérience artistique.
Pour faire en sorte que ces parcours deviennent partout une réalité, l’éducation artistique et culturelle doit donc être portée, non seulement par l’institution scolaire, les élèves et leurs familles, mais aussi par le monde de la culture, les acteurs de l’éducation populaire et les collectivités territoriales.
Cette alliance, que nous avons contribué à forger, est consacrée par l’action de votre Haut Conseil qui a pris une dimension nouvelle, en accord avec le caractère tout à la fois interministériel et partenarial de ses missions.
Nous avons ainsi souhaité que le Haut Conseil s’ouvre aux partenaires essentiels que sont les collectivités territoriales, dont je salue ici les représentants. Ce sont elles, en effet, qui portent une grande part des projets dans les territoires et adaptent l’action artistique et culturelle afin de permettre à chaque jeune, qu’il habite un village isolé, le coeur d’une ville ou un quartier populaire, de faire l’expérience de la création.
Etre ici, avec vous, au moment où de nouveaux membres font leur entrée au Haut Conseil, c’est pour nous l’occasion d’envisager l’avenir, mais aussi de saluer le travail accompli par ceux de ses membres qui l’ont quitté. Je tiens ainsi à remercier très chaleureusement Françoise NYSSEN, Christian VIEAUX et Emmanuel DEMARCY-MOTA pour leur engagement sans faille. J’ai également une pensée particulière pour Didier LOCKWOOD, qui a été vice-président de ce Conseil. Car je sais que vous vous êtes tous comportés en véritables militants de l’éducation artistique et culturelle, avec un dévouement remarquable.
Je souhaite la bienvenue aux nouveaux membres qui ont accepté de siéger à titre de personnalités qualifiées : Eléonore LADREIT de LACHARRIERE, Béatrice MACE (Macé), Bernard NOLY et Robin RENUCCI. L’objectif de votre Haut Conseil est d’offrir un espace de réflexion et d’échanges à tous acteurs de l’éducation artistique et culturelle. Le concours des personnalités issues du monde de la recherche et du monde associatif, ainsi que des acteurs culturels engagés de longue date dans projets éducatifs, comme vous l’êtes, permet de renforcer la relation entre la réflexion et la pratique de manière à pouvoir constamment faire évoluer notre dispositif pour répondre au mieux à notre ambition.
Si la combinaison tous les efforts que j’ai évoqués ont déjà porté leurs fruits, il reste encore beaucoup à faire. Nous savons qu’il faut du temps pour que tous les dispositifs montent en puissance. Nous savons que mener une politique efficace suppose de pouvoir évaluer, cerner au mieux les difficultés, valoriser et diffuser les réussites et, en même temps, savoir les adapter à la diversité des contextes locaux. Nous continuerons donc d’accompagner les actions en cours, d’en susciter de nouvelles et de les enrichir.
Il est également nécessaire de nous attacher à évaluer les résultats de cette politique. C’est une des nombreuses missions que vous aurez à remplir. Je ne doute pas que vous vous y engagiez avec toute l’énergie que je ressens autour de cette table.
Vous pourrez vous appuyer à ce titre sur les résultats d’une mission parlementaire qui a été confiée, en juillet dernier, par mon prédécesseur à la députée Sandrine DOUCET. Il m’a été remis il y a seulement quelques jours, en votre présence Mesdames les ministres. Je tiens, à nouveau ici à remercier Sandrine DOUCET et ceux qui l’ont assisté pour son travail. Ce rapport, nourri de rencontres, d’analyses et d’enquêtes de terrain, permettra de cibler précisément les améliorations à apporter pour amplifier la dynamique en faveur de l’éducation artistique et culturelle qui a été engagée pendant ce quinquennat. Il permet tout d’abord de mettre en valeur les réussites et les bonnes pratiques. Il porte aussi nombre de propositions pour répondre à la question essentielle de l’égalité des territoires. Je ne vais pas, ici, en dévoiler les conclusions puisque ce rapport va vous être immédiatement présenté par son auteur. Mais je tenais, au moment de vous laisser à vos travaux, vous souhaiter des échanges à la fois riches et passionnants.
Qu’il me soit permis pour conclure de rappeler aujourd’hui combien les enjeux culturels et éducatifs relèvent d’une même ambition : celle que Jean ZAY avait su relever avec tant de clairvoyance, en posant les fondements d’une éducation populaire. Cette ambition reste d’une éclatante actualité.

27
Jan
2017
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Discours de Bernard Cazeneuve à Rennes aux Ateliers du vent

Discours de Bernard CAZENEUVE, Premier ministre Aux ateliers du vent à Rennes
Vendredi 27 janvier 2017
Seul le prononcé fait foi
Monsieur le ministre, cher Jean-Yves Le DRIAN,
Madame la Ministre, chère Emmanuelle COSSE,
Monsieur le préfet,
Madame la députée maire chère Nathalie APPERE,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Monsieur le président de Rennes Métropole, cher Emmanuel COUET,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le délégué interministériel à la mixité sociale dans l’habitat monsieur le ministre, cher Thierry REPENTIN,
Mesdames et Messieurs,

Je sais que lorsque je me déplace à Rennes, je ne viens jamais pour rien, la maire de Rennes, députée, est d’une pugnacité, d’une ténacité, d’une exigence à l’égard des ministres du gouvernement qui pourrait légitimement conduire les plus fébriles d’entre eux à renoncer à venir dans cette ville pour ne pas avoir en repartir avec une liste de courses dont ils pourraient ne pas être sûrs de pouvoir la réaliser dans son entier. Mais moi, j’aime la pugnacité et la ténacité des élus, qui ont pour leur territoire de l’ambition, de l’exigence et de la volonté et je voudrais commencer, Madame la député-maire, par saluer la pugnacité des élus bretons.

Ce que je viens de dire pour vous vaut également pour le président de région qui, depuis des années, incarne au plan national la Bretagne, avec le talent et la crédibilité que l’on sait et donc j’ai beaucoup de plaisir à être ici dans ce territoire, dont je connais la culture, dont je sais l’exigence même s’il m’est arrivé comme élu normand de considérer qu’il y en avait beaucoup pour la Bretagne et pas assez pour la Normandie, mais je dis cela avec toute l’amitié qui nous lie les uns aux autres et sur beaucoup de sujets aussi les Normands et les Bretons ont eu à se battre côte-à-côte et Jean-Yves Le DRIAN et moi souvent ensemble lorsqu’il s’est agi de valoriser de grands atouts touristiques qui sont aux frontières de nos régions – je pense au Mont-Saint-Michel où nous avons fait beaucoup pour la valorisation de ce joyau touristique, je pense aussi à tout ce qui concerne la construction navale ou la construction navale militaire pour laquelle, Monsieur le ministre, vous êtes particulièrement engagé.

Donc j’ai plaisir sur ce territoire qui a de la détermination, de la volonté qui sait atteindre ses objectifs qui sait, lorsqu’il les a atteints, faire montre de l’optimisme qui permet d’aller plus loin. Je suis heureux d’être ici pour saluer tout cela et dire mon amitié, ma fidélité aux élus de Bretagne. Mais la question qui nous réunit aujourd’hui, c’est la question du logement autour d’un projet que vous nous avez présenté dans ses grandes lignes, Madame la députée-maire, qui est un projet exemplaire qui a été réalisé par votre ville tout au long des dernières années qui a vocation à se poursuivre, dans le cadre d’un partenariat avec l’Etat dont vous souhaitez qu’il se poursuive et pour lequel vous m’avez adressé, comme à l’accoutumée, des demandes nouvelles.
L’accès à un logement digne et abordable constitue, vous l’avez souligné à juste titre dans votre propos, avec l’emploi, la première préoccupation des Français ; c’est aussi la première préoccupation du gouvernement. Les Français dépensent en moyenne pour se loger plus de 20% de leurs revenus. Leur permettre donc d’accéder à un logement abordable, c’est une manière de soutenir leur pouvoir d’achat et de garantir qu’ils pourront vivre dans des conditions décentes. Ce taux d’effort que je viens d’évoquer atteint même 40% des dépenses des ménages lorsqu’ils sont les ménages les plus modestes et qu’ils sont contraints, faute d’une offre suffisante de se loger dans le parc privé.

Voilà pourquoi il était absolument indispensable d’agir pour que chacun ait un toit, pour permettre à chaque famille de se loger décemment ; c’est à la fois pour nous gouvernement une condition de légalité, c’est une exigence aussi de fraternité.

Depuis cinq ans, le président de la République et les gouvernements successifs – ceux de Jean-Marc Ayrault de Manuel Valls – ont conduit unis leurs efforts pour réformer, consolider la politique du logement pour aider à construire et à rénover les logements dont nos concitoyens ont besoin, ils ont pu trouver l’appui d’une grande majorité d’élus locaux, courageux, résolus comme vous l’êtes à Rennes Métropole à améliorer concrètement les conditions de vie des Français. Et je veux profiter de mon passage à Rennes pour dire des choses extrêmement précises sur ce que nous avons fait en matière de logement, pour mesurer aussi avec vous tous, l’adéquation entre les objectifs que nous nous étions assignés et les résultats que nous avons obtenus parce que je trouve que dans le vacarme de la campagne présidentielle, il y a parfois peu de chemin laissé à la vérité et que l’on ne peut pas mener une campagne avec des enjeux aussi déterminants sans, un moment, convoquer la vérité.

En 2012, le bâtiment, premier pourvoyeur d’emplois en France avec un 1 200 000 salariés connaissait les pires perspectives de son histoire. Je veux le rappeler aussi ; les chiffres de la construction étaient au plus bas. En 2014, encore moins de 340 000 logements avaient été mis en chantier et face à cette situation, plusieurs réformes devaient être conduites sous l’autorité des ministres du Logement. Le plan de relance engagé par Manuel VALLS auquel je veux rendre hommage pour la clairvoyance qui a été la sienne et celle des ministres qui l’ont accompagné, ce plan a stimulé la construction par des mesures de simplification et d’incitations fiscales. Le dispositif dit Pinel a permis une hausse de 10% de l’investissement locatif ; le prêt à taux 0 pour l’accession sociale qui avait été supprimé sous le quinquennat précédent a été relancé et puis, fortement accéléré en 2014 si bien que 100 000 prêts ont été distribués en 2016, soit près de 2 fois plus que l’année précédente. Ces chiffres sont incontestables.

Sur le plan de la simplification, Madame la députée-maire, les constructions peuvent désormais se faire en dépit de recours qui avaient bloqué jusqu’à présent près de 30 000 constructions chaque année. Ce sont des dizaines de chantiers qui débutent donc aujourd’hui malgré des recours à Toulouse, Nantes ou à Montpellier ; et depuis 2015, l’Etat accompagne également les communes les plus engagées à travers une aide aux maires bâtisseurs qui a permis de distribuer 80 millions d’euros de subventions dans plus de 500 communes au cours des deux dernières années. Le logement social et bien sûr au cœur de cette politique volontariste. L’Etat a abaissé le taux de TVA en faveur de la construction de logements sociaux de 7 à 5,5% à partir de 2014, ce qui a représenté un effort de 250 millions d’euros par an. Les aides existantes ont été pérennisées et renforcées grâce à la création du Fonds national des aides à la pierre que vous présidez avec talent, cher Emmanuel COUET, dans le dialogue avec les collectivités et les bailleurs sociaux. Pour améliorer la qualité énergétique de l’habitat qui a un impact direct sur les factures payées à la fin de chaque mois et, par conséquent, un impact direct sur le pouvoir d’achat de nos concitoyens et sur leur santé, nous avons instauré la TVA à taux réduit pour les particuliers réalisant des travaux de rénovation énergétique, le crédit d’impôt transition énergétique, le prêt à taux 0 écologique, toutes ces mesures ont été mises en œuvre. Le travail remarquable accompli par l’Agence nationale de l’Habitat, chère Nathalie APPERE, doit atteindre l’objectif de 100 000 logements dans le cadre du programme « habiter mieux » en 2017 et j’ai entendu vos exigences ; moi, je vous demande d’atteindre cet objectif avec nous.

Grâce à cet ensemble de dispositifs, les niveaux de construction régulièrement remontés depuis 2013 ainsi que l’ensemble des indicateurs d’activité et d’emplois dans le secteur du bâtiment dont la bonne santé est, vous le savez, absolument déterminante pour la croissance et l’activité économique de notre pays et je veux là aussi donner des chiffres extrêmement précis et être tout à fait concret. En 2016, le nombre de permis de construire s’élève à 453 000 logements ; c’est une hausse de plus de 15% par rapport aux résultats de l’année précédente. Agir pour que chacun ait un logement décent, cela implique aussi de faire en sorte qu’habiter les communes ou les quartiers les plus prisés demeure ou redevienne possible pour les familles, pour les jeunes, pour les retraités modestes, pour les actifs qui n’ont pas hérité pour eux-mêmes d’un patrimoine.

La loi Solidarité et Renouvellement urbain adoptée en 2000 sous le gouvernement de Lionel JOSPIN a été de ce point de vue là un texte absolument fondateur. Son article 55 souvent commenté fixait l’obligation pour les communes de construire au moins 20% de logements sociaux, un seuil que nous avons porté à 25% en 2013. A l’époque, cette disposition a fait l’objet de commentaires multiples ; elle a été présentée comme une révolution et cette loi a fait l’objet à l’Assemblée nationale comme au Sénat de débats extrêmement difficiles et pourtant, aucun gouvernement ne s’est aventuré à remettre en cause cette disposition par la suite ; aucun car ces dispositions ont porté leurs fruits. Chaque année, on construit davantage de logements sociaux, avec une accélération progressive : de 87 000 logements construits dans la période 2002 / 2004 à près de 130 000 pour la seule année 2016, chiffre jamais atteint, comme l’a dit la ministre du Logement devant la représentation nationale depuis les années 70. C’est un progrès considérable. Cependant, plus d’un million et demi de nos concitoyens attendent encore l’attribution d’un logement social et pour que ce droit ne reste pas lettre morte, il faut encourager les communes et les intercommunalités dans leur projet de construction. Ce travail, il est payant puisque depuis un an et demi qu’existe la mission conduite par Thierry REPENTIN qui fait le tour de France des communes récalcitrantes et sur les 220 communes encore très retardataires dans la construction de logements sociaux, 90% d’entre elles se sont engagées dans un partenariat avec l’Etat pour atteindre leurs objectifs. En 2014 et 2016, plus de 22 000 logements sociaux y ont été réalisés, contre 7 000 seulement entre 2011 et 2013. Je veux rappeler ces chiffres, ils ne sont jamais mis en avant ; il arrive même que ces chiffres n’étant pas mis en avant, on conteste l’efficacité des actions que nous avons mises en œuvre pour atteindre ces objectifs. Alors là aussi, je veux que nous soyons non pas dans la convocation des approximations, des polémiques mais simplement dans l’énoncé de la vérité pour que chacun mesure bien ce que nous avons engagé et les résultats qui ont été obtenus parce que ces résultats montrent qu’il s’agit d’un triplement de l’offre. Et qui peut aujourd’hui contester un tel résultat ?

Partout où cela reste nécessaire, l’Etat se substituera désormais aux maires défaillants et il le fait déjà en préemptant des terrains, en délivrant directement des permis de construire. Cela ne s’était jamais fait et cela, on le doit à l’action vous conduisez mais on le doit aussi à la détermination que je veux saluer de la ministre du Logement qui, sur ce sujet, a obtenu grâce à son engagement personnel, grâce à ses convictions, grâce aux valeurs qu’elle défend, grâce à son efficacité, des résultats qui jusqu’à présent n’avaient pas été obtenus.

Depuis 2015, 150 préemptions ont été réalisées et les préfets ont délivré une quarantaine de permis de construire. Les actions de fermeté du gouvernement mais aussi des actions de pédagogie et d’accompagnement ont donné des résultats significatifs.

Avec le vote de la Loi Egalité Citoyenneté, nous franchissons une nouvelle étape grâce à la détermination encore une fois, de la ministre. L’Etat bénéficiera de moyens supplémentaires pour engager les programmes de logements sociaux là où manque la volonté politique locale, ce n’est pas le cas ici. Ici, c’est plutôt l’inverse : nous sommes sous la pression des collectivités locales, mais il y a d’autres territoires sur lesquels, nous devons exercer sur les collectivités locales une pression pour qu’elles accompagnent le mouvement que nous avons souhaité enclencher. L’Etat d’ailleurs bénéficiera de moyens supplémentaires pour engager des programmes de logements sociaux ; les communes qui ne rempliront pas leurs objectifs devront financer les opérations ainsi décidées par une contribution pouvant aller jusqu’à 50 000 euros par logement. L’Etat pourra également reprendre le contingent de réservation communal de logement social ou encore déclarer une commune en situation de carence, si ses programmes HLM ne font pas une place suffisante aux ménages les plus modestes.

Notre priorité, elle est faire baisser le coût des terrains qui pèse très lourd, près d’un tiers du prix d’un logement dans la construction. Pour répondre à cette difficulté et pour accroître le nombre de terrains disponibles, le gouvernement inscrit dans la loi du 18 janvier 2013, dite loi DUFLOT, un dispositif permettant de vendre des terrains moins cher que leur valeur à la condition d’y construire une part significative de logements sociaux. C’était là la concrétisation d’un engagement pris il y a cinq ans par le président de la République, François HOLLANDE, qui avait conçu ce dispositif en faveur de l’habitat social. L’Etat se devait, en effet, d’être un acteur absolument exemplaire de cette politique, nous ne pouvions continuer à admettre que des terrains ou des bâtiments appartenant à l’Etat demeurent inutilisés alors que des familles étaient en attente d’un toit.

La cession de ce terrain militaire situé à proximité de la caserne de Guînes que nous officialisons aujourd’hui est la parfaite illustration de cette politique, Madame la députée maire, Monsieur le ministre de la Défense : l’Etat l’a cédé pour 2 millions d’euros, avec une décote de 26% par rapport au prix du marché, et grâce à cette vente, la ville et l’intercommunalité réaliseront 460 logements dont 80%, Madame la députée maire seront à vocation sociale. Cette politique est une réussite alors que 13 terrains seulement – je donne là aussi des chiffres précis et assez spectaculaires – avaient été cédés par l’Etat pour les deux années 2013, 2014. Ce sont 71 terrains qui ont été vendus au cours de l’année 2015 pour la réalisation de près de 8 000 logements dont 45% de logements sociaux. Pour l’année 2016, Thierry REPENTIN m’a confirmé que l’objectif de 100 cessions que le président de la République avait fixé, avait bien été dépassé. Plus de 100 cessions ont été réalisées pour la programmation de 11 500 logements dont la moitié de logements sociaux.

Je tiens à préciser que cette mobilisation du foncier public a concerné par priorité les territoires où les demandes étaient les plus fortes ; elle a également été adaptée au contexte puisque 40% de logements sociaux seront construits dans les communes respectant leurs obligations contre plus de 60% de logements sociaux sur les communes ne les respectant pas.

En conclusion, Mesdames et Messieurs, je veux rendre hommage aujourd’hui aux maires, aux responsables d’intercommunalités qui ne ménagent pas leurs efforts pour trouver des solutions de logement à tous, avec le concours déterminé et l’engagement de bailleurs sociaux. Le travail accompli depuis de nombreuses années par la ville de Rennes, par la métropole me semble à ce titre exemplaire. Voilà plusieurs décennies que votre territoire témoigne d’une vision. Cette vision, elle a une dimension globale et elle m’a été formidablement expliquée et présentée encore aujourd’hui à travers la visite de terrain que nous venons d’effectuer mais à travers aussi la présentation concrète des projets que vous avez pour l’avenir et pour lesquels nous allons d’ailleurs vous accompagner à travers les contrats que nous allons signer qui englobent d’autres problématiques, notamment celle des transports urbains pour lesquels vous vous êtes positionnés encore une fois en avant-garde.

Faire de la ville, c’est bien entendu vouloir développer dans la ville des activités à caractère économique, culturel, y renforcer le lien social ; c’est aussi comprendre qu’il n’y a pas d’unité dans la ville, ni de possibilité pour une ville de se développer si ceux qui ont la responsabilité de la gérer n’ont pas une vision urbaine exigeante qui permet de déployer les projets dans le temps long de l’histoire d’une ville, avec aussi une ambition architecturale qui est de nature à donner de l’unité à la ville dès lors que ce qui résulte de l’architecture s’inscrit dans une cohérence urbaine qui a de la force et c’est ce que vous faites à Rennes depuis très longtemps. Vous l’avez fait que depuis Edmond HERVE ; vous le prolongez aujourd’hui et ce qui m’a frappé, ce qui est motivant pour l’Etat, c’est de voir des élus qui ont à ce poids intégré les caractéristiques et les atouts de leur territoire, qui savent le projeter dans l’avenir, mais avec une exigence qui ne consiste pas à faire de la ville en juxtaposant les bâtiments les uns à côté des autres mais en donnant à la ville une ambition urbaine et architecturale qui conduit des générations et des générations d’habitants à vouloir y vivre et y demeurer.

Et c’est là le modèle rennais et donc c’est aussi la raison pour laquelle je tenais à venir dans cette ville pour célébrer ce qu’est une ambition urbaine, ce qu’est une exigence architecturale et ce qu’est aussi une réussite d’une politique de l’habitat et du logement social.

Je voudrais donc terminer mon propos puisqu’il est encore temps pour le faire en souhaitant à tous les acteurs ici rassemblés des vœux de bonne et heureuse année pour 2017 pour chacune et chacun entre vous, pour vos projets, pour vos entreprises, vous dire bien entendu que ce que nous avons engagé peut se poursuivre mais qu’il est très difficile de poursuivre ce qui a été engagé si ceux qui ont engagé ce qui a marché ne sont pas eux-mêmes en situation de poursuivre ! C’est une règle de la vie publique. Et en vous disant cela, je ne vous dis rien en particulier ! Je vous dis simplement quels sont les objectifs que nous nous sommes assignés, les résultats que nous avons obtenus et je le dis sans aucune autosatisfaction. Je le dis simplement parce que rien de ce qui peut être fait demain ne peut s’adosser …ne pas s’adosser à ce qui a marché hier et ce qui a marché hier et ce que nous avons fait mérite encore d’être approfondi, amplifié, corrigé. Nous n’avons pas tout réussi mais ce n’est pas parce que nous n’avons pas tout réussi que nous devons nous dispenser de dire ce qui effectivement a marché. Et je voudrais vous inviter dans les semaines et les mois qui viennent à mettre tous et toutes quelles que soient vos convictions, quels que soient vos sentiments, votre énergie pour faire en sorte que notre pays soit fier de lui-même et qu’il puisse en fonction de ses atouts et des atouts de ses territoires, porter haut les couleurs de la France, qui est un pays qui retrouve progressivement les chemins de l’activité, de la croissance et de l’espérance, mais pour cela il faut être capable d’inscrire l’action dans le temps long de l’histoire.
Merci à tous.
Vive Rennes !
Vive la République et vive la France ! 27.01.2017 Discours de Bernard Cazeneuve – Ateliers du vent à Rennes

27
Jan
2017
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Discours de Bernard Cazeneuve à Rennes – Rennes Métropole

Discours de Bernard CAZENEUVE, Premier ministre à Rennes Métropole
Vendredi 27 janvier 2017
Seul le prononcé fait foi
Monsieur le ministre, cher Jean-Yves LE DRIAN,
Madame la Ministre, chère Emmanuelle COSSE,
Madame la députée-maire, chère Nathalie APPERE,
Monsieur le président de Rennes Métropole, cher Emmanuel COUET,
Mesdames et Messieurs les maires,
Mesdames et Messieurs les élus,

J’ai compris le sens du discours de Jean-Yves LE DRIAN, c’est un discours que je l’entends répéter lorsque autour de la table des ministres, il défend les intérêts de sa région avec le talent qu’on lui connaît. C’est un discours que je l’ai entendu développer aussi lorsque nous étions ensemble autour de la table de l’Association des régions de France, que j’étais premier vice-président de la région Normandie et que je le voyais porter haut et loin les couleurs de la région dont vous êtes les élus.

Il est vrai que lorsque l’on regarde ce qui a été le rôle de la Bretagne au cours des 50 dernières années, on ne peut pas ne pas constater que vous avez toujours à l’avant-garde des principaux sujets, des principaux défis qui se présentaient au pays dans de multiples domaines.

Lorsqu’il s’est agi d’imaginer et de mettre sur le métier de la ville de demain, chacun se souvient du rôle particulier joué dans les années 80 par Edmond HERVE, considéré à l’époque par la plupart des maires de France qui avaient une ambition pour leur ville, comme un précurseur, plaçant l’ambition urbaine en avant-garde.

Lorsque l’on s’est passionné pour les enjeux maritimes – et comme élu de Cherbourg, j’ai toujours considéré que notre pays n’avait pas fait assez pour valoriser les atouts de son littoral – on ne peut pas ne pas regarder la Bretagne avec des yeux envieux. Vous qui avez su allier pendant de nombreuses années les atouts de la construction navale, les atouts de la pêche, les atouts de la recherche autour des enjeux maritimes, atouts qui nous conduiront d’ailleurs lorsque je signe le contrat d’agglomération havraise tout à l’heure, à constater que le glaz est partout, partout, y compris là où le bleu domine.

Il y a la matière grise bien entendu, mais il y a aussi le vert parce que dans un territoire entre terre et mer ou parfois les prairies vont jusqu’au littoral, ne pas comprendre que la mer, le bleu et l’agriculture, la ruralité, le vert sont comme des atouts articulés du développement touristique d’un territoire qui, de ce point de vue-là, n’est pas un territoire comme les autres, serait commettre une erreur de parallaxe, pour reprendre le terme exact qui est celui des scientifiques.

Et puis il y a aussi d’autres sujets sur lesquels vous avez toujours été très à la pointe, qui sont finalement les sujets de l’économie de demain. Nous parlerons du numérique tout à l’heure à Brest, nous parlerons de la nouvelle économie, nous parlerons de la recherche, de l’innovation, du transfert de technologies. J’ai toujours été surpris de constater à quel point la Bretagne – par ses centres de recherche, d’innovation – était une véritable locomotive pour la France. Et au moment où nous cherchons à créer les conditions de la croissance de demain, nous devons aussi adosser nos atouts aux territoires les plus prometteurs.

Donc pour moi, la Bretagne c’est une avant-garde, c’est une manière de faire pressentir au pays à travers ce qui se passe ici ce que pourraient être ces atouts pour demain.

La Bretagne, monsieur le président LE DRIAN, c’est aussi une unité qui peut agacer les territoires qui n’en bénéficient pas, cette unité. Puisque lorsque les choses ne vont pas spontanément comme vous le souhaitez, vous avez parlé du TGV, par la force de votre unité vous parvenez à passer devant tous ceux qui étaient bien placés, mais qui n’avaient pas compris que c’est dans l’unité des territoires que les atouts se valorisent.

Ce qui vaut pour la Bretagne vaut d’ailleurs pour le pays dans son ensemble. Et je vous disais tout à l’heure que nous aurions tort de ne pas regarder la Bretagne lorsque nous nous interrogeons sur ce qui est bon pour la France, l’unité c’est bon pour la France. Pas simplement parce que c’est bon pour la Bretagne, mais c’est bon pour la France parce qu’on ne fait rien sans unité et sans fierté de soi-même.

Et donc ce qui fait la force de votre territoire, c’est la capacité qui a été la vôtre par-delà les contingences politiques d’unir vos forces pour aller plus loin. Et puis il y a une troisième caractéristique qui est très contingente à votre territoire, c’est la fierté. Ce qui me frappe lorsque je vois la Bretagne en marche et en mouvement, c’est la fierté d’elle-même qui n’est pas une arrogance, qui est simplement une manière d’être ensemble dans une relation pleine et entière avec le pays. La fierté bretonne n’est pas recroquevillement, c’est une ouverture, c’est une ouverture aux autres territoires, c’est une ouverture aux atouts maritimes, c’est une ouverture au grand large. Et cette fierté, elle est nécessaire quand on veut réussir.

Et ce qui me fait plaisir dans ce déplacement en Bretagne aujourd’hui, c’est que lorsque j’évoque la politique de Rennes Métropole dans des domaines que je vais évoquer précisément : le logement, les transports, la recherche, lorsque j’évoque les contrats d’agglomération qui projettent la ville vers demain, lorsque j’évoque tout à l’heure à Brest la formation des jeunes, l’apprentissage ou le développement de la recherche océanographique ou le développement des énergies marines renouvelables ou les atouts touristiques, monsieur le président de la Communauté d’agglomération de Saint-Malo, de la Bretagne, eh bien ! Lorsque j’évoque tout cela, j’évoque les atouts d’un territoire qui est fier de ce qu’il a réussi et qui dans son unité a réussi à créer les conditions d’un développement et d’une croissance réelle.

Donc mesdames et messieurs, je suis venu ici signer le contrat d’agglomération d’un territoire qui est en plein changement une fois encore, qui se modernise, qui conforte chaque jour davantage ses atouts. Et aujourd’hui à Rennes comme partout ailleurs en Bretagne, vous récoltez les fruits d’une politique de développement métropolitain très cohérente, qui a été lancée il y a de cela plusieurs années, avec l’aboutissement du pôle Euro Rennes, le lancement de la 2ème ligne de métro, le chantier du Centre des congrès qui ouvrira je crois en 2018. Et nul ne peut s’étonner que Rennes soit devenue en France la 2ème ville la plus attractive.

Je suis particulièrement heureux de procéder avec vous à la signature du 5ème pacte métropolitain d’innovation. Celui de Rennes Métropole après la signature de ceux de Rouen, de Nancy, de Montpellier, de Toulouse avant celui de Brest cet après-midi que j’aurai plaisir à signer avec Jean-Yves LE DRIAN.

Ces pactes, nous les avons conçus il n’y a pas si longtemps, au mois de juillet dernier. Si nous signons aujourd’hui ensemble un projet exemplaire, cohérent, ambitieux, c’est que la métropole rennaise est le symbole de l’excellence métropolitaine française. Un espace d’innovation, un l’espace de démocratie, bouillonnant d’idées, de projets où la recherche allie à la fois la tradition et la culture. C’est très dans des grandes villes d’avoir une ambition culturelle forte, qui donne à voir ce que sont les créations les plus contemporaines, mais aussi ce que sont à voir les formes d’expression de l’âme humaine les plus anciennes et les plus qualitative.

L’action résolue que vous avez engagée collectivement, toutes et tous, pour construire une métropole durable à travers les transports, l’aménagement urbain constitue là aussi un de vos atouts. C’est cet engagement à innover toujours davantage que je suis venu accompagner au nom de l’Etat à travers la signature de ce pacte. Je tiens d’ailleurs moi aussi à saluer l’engagement de Nathalie APPERE, je l’ai fait tout à l’heure, votre engagement monsieur le Président, cher Emmanuel à faire de Rennes un territoire toujours plus innovant qui bénéficie à tous ses habitants.

Votre ambition est de faire de Rennes Métropole un laboratoire d’expérimentation des nouvelles mobilités intelligentes. Votre métropole a d’ailleurs toujours été à la pointe des innovations en matière de mobilité urbaine. Ce n’est pas une politique nouvelle, vous récoltez là aussi les fruits d’un investissement ancien. En témoigne d’ailleurs la décision audacieuse à l’époque prise sous l’impulsion d’un élu visionnaire, Edmond HERVE, de construire une ligne de métro automatique pour mieux relier les quartiers périphériques au centre-ville ; et structurer les développements urbains futurs. Cette ligne, elle aura bientôt 15 ans, elle a rencontré un tel succès que vous avez pris la décision de construire une seconde ligne.

Cette ligne B actuellement en travaux servira notamment les éco-quartiers de ViaSilva et de La Courrouze. Vous avez également voulu anticiper sur la mise en place de la nouvelle ligne à grande vitesse Bretagne – Pays de la Loire, qui réduira de 40 minutes les parcours en TGV en juillet prochain. Ca fait très envie au maire de Cherbourg, puisque moi je suis à la pointe d’un Finistère qu’on rejoint en mettant plus de temps aujourd’hui que lorsque Napoléon 3 l’a inauguré lorsqu’il est venu avec l’impératrice, et qui n’arrive d’ailleurs à Cherbourg que s’il n’y a pas des feuilles mortes qui rendent la voie glissante et empêchent le train d’avancer. Il m’est arrivé de mettre 7 h 00 pour faire Paris/Cherbourg, s’il y a des personnes de la SNCF, je leur présente tous mes vœux pour l’année 2017.

Le grand projet de réaménagement des abords de la gare permettra d’améliorer l’interconnexion entre les différents moyens de transport. Il se traduira par le développement d’un pôle économique de premier plan. Vous avez enfin lancé votre projet des nouvelles mobilités intelligentes, que l’Etat est heureux d’accompagner dans le cadre du Pacte Métropolitain Innovation. Ce projet apporte une série de réponses innovantes aux politiques de déplacement, l’expérimentation de bus 100 % électriques grâce au partenariat avec la société Bluebus implantée en Bretagne, le développement du vélo électrique, les parkings intelligents, ouverture des bandes d’arrêt d’urgence aux transports en commun et aux véhicules en covoiturage, la mise aux normes écologiques de la flotte de véhicules de collecte de déchets, le développement d’une logistique urbaine beaucoup plus durable.

Ces 10 projets remarquables permettront de tester en situation réelle des innovations appelées à se généraliser dans l’ensemble des villes du pays, car la France doit tirer tout le parti possible des nouvelles technologies du numérique et des progrès sur les batteries électriques, pour révolutionner toujours davantage nos modes de déplacement. Ces projets bénéficieront d’une enveloppe financière de l’Etat très significative de 7,1 millions d’euros, à laquelle viendront s’ajouter des crédits de droit commun de l’Etat et du programme d’investissement d’avenir, l’ensemble de ces crédits constituant une enveloppe non négligeable.

Je tiens enfin à souligner l’engagement significatif de la région Bretagne dans ce pacte cher Jean-Yves LE DRIAN, et cet engagement n’est pas le cas dans toutes les régions. Je veux aussi saluer l’engagement de la Caisse des Dépôts et Consignations.

C’est grâce à ce type de projet totalement exemplaire, monsieur le président, que notre pays réussira sa transition énergétique conformément aux engagements ambitieux que nous avons pris en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’amélioration de la qualité de l’air. L’épisode de pollution aux particules fines qu’a connu notre pays au début du mois précédent, s’il en était besoin, apporte la démonstration de la nécessité d’une action constante, déterminée des pouvoirs publics pour permettre à chacun de respirer un air pur.

Et permettez-moi à cet égard de rappeler que l’Etat s’est fortement engagé depuis 5 ans pour accompagner les projets des collectivités locales dans ce domaine. L’appel à projets sur les transports en commun en site propre permettra d’apporter 450 millions d’euros à une centaine de projets sur la période 2016-2020. Les contrats de plan entre l’Etat et les régions prévoient également le financement de telles mesures pour la période 2015-2020. Ainsi le CPER signé entre l’Etat et la région Bretagne en 2015 prévoit que l’Etat apportera 267 millions d’euros pour l’amélioration des déplacements dans la région. Ces crédits permettront, monsieur le président, par exemple d’améliorer le nœud ferroviaire de Rennes.

L’Etat s’est aussi mobilisé pour accompagner la transition énergétique des véhicules, avec la mise en place des certificats Crit’Air, permettant d’identifier leur niveau de pollution avec la convergence des fiscalités sur l’essence et le diesel, avec les primes à la conversion pour l’achat de véhicules électriques qui ont été élargies à l’achat de véhicules utilitaires et de 2 roues motorisées et, bien entendu, avec la promotion des modes de déplacement non polluants, par exemple la marche à pied et le vélo.

Cette politique ambitieuse porte ses fruits, ce sont 33.000 véhicules électriques qui ont été immatriculés en 2016 dans notre pays, ce qui en fait le marché le plus dynamique d’Europe. En 5 ans, nous avons construit ensemble une nouvelle France des territoires au terme de plusieurs réformes majeures. La France peut désormais s’appuyer sur des régions renforcées dans leurs compétences, sur des métropoles aptes à rayonner au-delà de leurs frontières et sur des départements recentrés sur leur mission de solidarité.

Les métropoles sont notamment devenues un des acteurs absolument incontournables de l’innovation urbaine. Elles sont des laboratoires, elles sont des pôles d’attractivité économique et humaine, elles sont des sources de croissance. Et les pactes métropolitains de l’innovation sont nés de ce constat et de cette ambition partagée.

Mais cette nouvelle France des territoires ne doit bien entendu oublier ni les villes moyennes, ni les territoires ruraux avec lesquels les métropoles doivent au contraire savoir s’allier, afin de susciter le développement équilibré des territoires et de lutter contre les inégalités territoriales. Et j’en profite pour revenir un instant sur la coopération métropolitaine prévue dans le pacte, vous l’avait évoqué, que nous signons ce jour et saluer l’exemplarité des démarches que votre métropole et les 10 intercommunalités limitrophes ont engagé et dont les présidents sont présents aujourd’hui.

Plusieurs actions sont prévues à ce titre dans le pacte en cohérence avec son objectif de favoriser les mobilités durables et intelligentes. La création d’une plateforme et d’une application pour un covoiturage, le lancement d’une enquête pour mieux connaître les habitudes des ménages en matière de déplacement, autant de projets qui bénéficieront tant aux habitants de la ville qu’aux territoires environnants.

Ce pacte métropolitain, c’est aussi l’occasion d’échanger avec les élus des territoires sur les projets particulièrement importants pour eux. Je connais ainsi leur engagement à développer l’hébergement d’urgence, dont nos compatriotes en difficulté ont particulièrement besoin en ces temps de grand froid ; et je suis heureux de vous annoncer que votre métropole bénéficiera d’une subvention complémentaire du fonds de soutien à l’investissement local, pour la rénovation du centre d’hébergement et de réinsertion sociale, foyer Benoît Fabre.

Je vous confirme par ailleurs que le gouvernement a décidé d’inscrire le projet du CHU de Rennes dans le nouveau cadrage 2017-2021, d’aide aux investissements hospitaliers. L’Etat soutiendra et accompagnera financièrement votre projet.

Monsieur le président, madame la députée-maire, mesdames et Messieurs les élus, le pacte Etat Métropole a permis de conforter à Rennes une dynamique d’innovation et de partenariat. Je souhaite que cette dynamique se poursuive et qu’elle se poursuive au bénéfice de tous les habitants de votre métropole. Car ce pacte est un exemple parfait des ambitions qui nous ont guidés, en matière d’organisation territoriale et de démarches que nous avons adoptées pour les atteindre.

L’intelligence collective mise au service des projets du territoire, c’est ce qui définit à Rennes votre ambition collective. Vivre en intelligence, vivre en bonne intelligence, c’est une ambition dont peuvent s’inspirer tous les Français, c’est une ambition que le gouvernement peut appuyer.
Et je suis particulièrement heureux, en l’occasion qui nous est donnée d’être ensemble, de pouvoir signer avec vous ce pacte qui un pacte d’ambition, qui est un pacte d’avenir et qui est un pacte de reconnaissance par l’Etat de la qualité des projets qui sont portés par votre territoire, qu’il s’agisse de sa capitale, capitale pour la Bretagne et qu’il s’agisse de la Bretagne dont j’ai compris qu’elle était capitale pour la capitale. C’est bien cela votre dada, ce que nous allons signer et donc absolument conforme à ce que sont vos obsessions. 27.01.2017 Discours de Bernard Cazeneuve – Rennes Métropole

27
Jan
2017
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Discours du Premier ministre sur le projet campus numérique à l’Université de Brest

Seul le prononcé fait foi
Messieurs les ministres,
Cher Jean-Yves LE DRIAN,
Cher Thierry MANDON,
Monsieur le préfet,
Messieurs les préfets,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Monsieur le maire, cher François CUILLANDRE qui nous attend dans un autre lieu,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le président de l’université de Bretagne Occidentale,
Monsieur le président de l’université Bretagne Loire,
Mesdames et Messieurs,

Je voulais tout d’abord vous remercier toutes et tous de m’offrir l’hospitalité de ces lieux pour cette inauguration qui revêt pour moi une dimension hautement symbolique. Nous sommes dans une université qui promeut des technologies parmi les plus récentes et les plus performante qui met ces technologies au service de la pédagogie pour favoriser l’accès à la connaissance et au savoir et qui le fait au sein d’un territoire d’une région qui depuis très longtemps a fait du développement de la recherche, de la connaissance, de l’innovation technologique, des plates-formes de transfert de technologies une priorité absolue. Je le fais dans un territoire qui est non loin de celui dont j’ai été l’élu pendant plus de 20 ans, la Normandie. Les relations entre la Bretagne et la Normandie ont toujours été un peu ambivalentes, une solidarité née de la proximité de la mer qui a pour principale caractéristique d’adoucir les tempéraments et les caractères si bien que ceux qui ont toujours été sur les façades littorales pour reprendre l’expression de TOCQUEVILLE ont toujours eu vocation à être violemment modérés ! Et c’est d’ailleurs pour cela que les climats océaniques sont plus doux que les climats continentaux !

Mais il y a aussi quelques sujets d’envies mutuelles, je pense au Mont-Saint-Michel qui est en Normandie mais qui est un élément de rayonnement de la Normandie et de la Bretagne sur le plan touristique. Je pense aussi à ce que sont nos atouts maritimes qui ont conduit parfois nos grandes villes littorales à se disputer la nomination de capitales de la voile ou de capitales de la construction navale. Ce fut le cas entre Brest, Cherbourg, Lorient mais ma présence ici vous montre que tout cela n’altère en rien l’amitié. Au contraire, ces relations nourrissent l’amitié et j’ai très grand plaisir à être ici cet après-midi notamment aux côtés de Jean-Yves LE DRIAN en le citant lui, ce n’est pas une manière pour moi d’oublier tous les autres amis qui sont là parlementaires élus mais j’ai toujours eu pour votre président de région beaucoup d’affection et d’amitiés et je dois dire que les années que nous venons de passer ensemble, nous avons été notamment dans nos fonctions confrontés l’un et l’autre à la question du terrorisme, ces années auront contribué à faire de nos liens non plus des liens d’amitié mais des liens fraternels parce que dans les épreuves, il est des moments où la confrontation à la dureté des choses crée des sentiments et des relations indestructibles ! Et donc je voudrais lui dire la très grande amitié que j’ai pour lui et le très grand plaisir que j’ai à me retrouver à ses côtés aux côtés de tous les élus qui l’accompagnent dans les missions qui sont les siennes ici en Bretagne.

Nous venons d’avoir une animation en réalité virtuelle qui nous a montré ce qu’est une séquence pédagogique dans une salle immersive. Je dois dire que la première séquence de notre déplacement, cher Monsieur, aura été à mi-chemin entre l’innovation technologique, l’innovation pédagogique et la prestidigitation. Le fait de ne plus savoir si c’était vous ou pas dans l’écran montre que dans l’apprentissage de la connaissance et à l’université, il y a toujours une part de rêve et il est vrai qu’ici, vous avez été tellement loin dans l’imagination, l’innovation et l’audace que vous offrez à votre territoire une part de rêve que vous transformez en réalité. J’ai été très impressionné par la qualité technique de ce qui m’a été présenté mais je suis surtout convaincu dans la responsabilité qui est la mienne que vous êtes en train d’inventer à l’échelle de toute une région des pratiques qui vont progressivement révolutionner l’enseignement, la formation à travers l’usage des technologies numériques. Votre projet est absolument exemplaire, je voudrais en souligner certains aspects qui me paraissent particulièrement importants, l’audace, la persévérance dans l’effort, vous l’avez souligné, Monsieur le président, Messieurs les présidents, la volonté de rassembler largement la communauté universitaire et au-delà. Certains nous écoutent dans d’autres sites, nous sommes entretenus avec eux, vous parlez une fois par semaine avec une université au Canada, cela montre que derrière la persévérance, il y a aussi d’extraordinaires possibilités d’ouvertures, de rencontres, de dialogues. Et l’université, c’est aussi cela, y compris l’université des origines dans son ambition d’émancipation des esprits, de possibilités pour chacun de trouver son chemin, d’éveiller son libre arbitre et d’organiser avec l’autre qui pense aussi la rencontre.

Vous constituez un véritable laboratoire, grandeur nature à l’échelle d’une région, de la transformation numérique dans l’enseignement supérieur et de la recherche. Votre force a été de capitaliser sur cette expérience pour concevoir en 2009 un projet innovant et de très grande ampleur, celui d’un campus pluridisciplinaire sur plusieurs sites intégrant les possibilités qu’offrent les technologies numériques. Vous avez ainsi sur faire de la dispersion territoriale des établissements universités bretons un atout. Vous leur avez demandé de fonctionner en réseau et ce que vous avez fait en Bretagne constitue un exemple pour la France mais aussi quelque chose d’unique en Europe. J’ajoute que la Bretagne était prédisposée à réaliser un tel projet, ce n’est pas pour enlever quoi que ce soit à vos mérites, Messieurs les présidents. Elle pouvait d’abord s’appuyer sur une capacité d’excellence dans le domaine numérique avec des laboratoires de recherche, des entreprises, particulièrement performantes ; elle avait aussi su tirer parti de la réussite éducative qui caractérise depuis très longtemps l’académie de Rennes. C’est une des caractéristiques de cette académie.

La deuxième clé de la réussite de votre projet réside dans votre capacité à rassembler, à faire travailler ensemble des acteurs extrêmement divers. C’est là aussi la clé de la réussite bretonne, il y a de la diversité, il y a de la pluralité mais il y a toujours de l’altérité et de l’unité y compris au plan politique. Et quand il s’agit de défendre les intérêts de la Bretagne, tout le monde est derrière la même bannière. Ca agace aussi ailleurs, je dois le reconnaitre mais ici, c’est une qualité qui donne des résultats, qui fait votre force et comme Premier ministre de la France, je voudrais en déduire quelques préceptes. Il n’y a pas de raison que l’unité qui fait la force de la Bretagne ne puisse faire la faiblesse de la France. Je pense que si notre pays était capable de s’unir autour de ses atouts, autour de ce que sont ses réussites pour les promouvoir davantage par-delà ses frontières et donner de lui-même une image plus valeureuse que celle que l’on s’emploie à diffuser à longueur de commentaires, y compris lorsque nous sommes face à des réussites incontestables, nous serions vraisemblablement collectivement plus heureux et moins dans la mélancolie que nous ne pouvons l’être à certains moments. J’ai été ce matin à Rennes sur la question du logement, je faisais le bilan de ce que nous avons obtenu en matière de résultats, en raison des politiques de développement du logement que nous avons initiées, les résultats sont incontestables et à Rennes, cela se traduit par un projet urbain d’une très grande valeur. Le dire, parce que c’est vrai, c’est mieux que d’expliquer que ce que nous avons fait en matière de logement était un échec. Il m’est arrivé de l’entendre, y compris de la part de ceux qui pourraient pourtant se réjouir de ce que nous faisons. Sur le plan de l’école, le fait de créer 60 000 postes dans l’Education nationale, Monsieur le président, de remettre en place la formation des enseignants et de créer des dispositifs « plus de maîtres que de classes » pour faire en sorte que les enfants en difficulté retrouvent dans l’école ce qu’est la méritocratie républicaine, ça a un sens. Ca a été fait. Ce n’est pas totalement absurde que de le dire, ce n’est pas d’ailleurs que de céder à l’autosatisfaction que de l’affirmer, c’est simplement dire ce qui est. Et ici, vous avez ce tempérament. Et vous avez raison, et je vous en félicite, et vous avez su réunir 28 établissements d’enseignement supérieur et de recherche bretons, rassembler dans l’université européenne de Bretagne autour d’un projet numérique et immobilier dans un contexte de financement à l’époque qui n’était pas très simple. C’est le co-projet que portent aujourd’hui la commune, l’université Bretagne Loire, dont je salue le président, Pascal OLIVARD. Fédérer autant d’institutions universitaires dont chacune est attachée à ses traditions, à ses spécialités disciplinaires n’était pas une entreprise facile même si nous savons que cette logique est la seule cohérente dans le contexte de concurrence internationale que connait l’enseignement supérieur.

Je veux dire qu’une telle réussite n’aurait pas été possible sans le concours permanent du conseil régional et de Jean-Yves LE DRIAN et de son équipe. Pour financer le projet, vous avez obtenu un soutien conjoint du conseil régional de Bretagne et de l’Etat pour un investissement qui n’est pas négligeable de près de 70 millions d’euros. Vous avez pu aménager 54 salles et amphithéâtres interconnectés ainsi que 4 nouveaux bâtiments spécialement construits pour le campus numérique à l’image de celui que nous inaugurons aujourd’hui. Pour sa mise en œuvre, vous avez fait le choix d’un partenariat public/ privé, faisant appel aux entreprises, regroupées au sein de Brest Connect, EIFFAGE, ORANGE, la CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS qui les accompagnent ainsi que le fonds d’investissement FIDEPP2. Vous avez rassemblé largement la communauté universitaire à travers ses 28 établissements et ce rassemblement de la communauté universitaire comme l’a dit le président LE DRIAN tout à l’heure est un élément très important de la réussite de l’entreprise dans laquelle vous êtes engagé.

Vous avez au sein de l’université Bretagne Loire créé un pôle d’appui à la transition pédagogie qui remplit cette mission d’une importance primordiale de services d’ingénierie d’appui et de médiatisation pour l’enseignement présent ici à Brest en est l’une des composantes et son expertise permet d’accompagner les enseignants dans les activités pédagogiques en réseau et d’inventer les pratiques et les outils qui seront ceux de l’université de demain.

L’intérêt que suscite ce projet chez nos partenaires étrangers, nous l’avons constaté tout à l’heure, est le signe de la qualité de vos travaux, et il y a ici de nombreuses visites de délégations que vous recevez et des accords que vous passez avec, par exemple le Liban, la Côte d’Ivoire ou d’autres pays encore, notamment le Canada.

L’ambition du projet que vous avez conçu ici en Bretagne rejoint celle du volet numérique de la stratégie d’enseignement supérieur portée par Thierry MANDON que je salue ; je sais qu’il est particulièrement attentif à la réussite de votre entreprise et qu’il continuera à vous apporter durablement tout son soutien.

Ce que vous avez réalisé s’inscrit dans la dynamique, je veux le rappeler, que le gouvernement a impulsé depuis 2012, avec l’ambition de préparer les étudiants au monde numérique de demain. L’appel à projet Développement d’université numérique expérimentale en est l’illustration. Cinq projets viennent d’être retenus dont le projet « Désir », porté par des établissements d’enseignement supérieur rennais. Son objectif traduit son ambition : transformer le territoire universitaire rennais en « Living Lab », Laboratoire d’innovation ouverte, en pédagogie et numérique, et le soutien apporté par l’Etat est, sur ce projet, assez significatif. Il est de plusieurs millions d’euros sur trois ans.

Par ailleurs, dans la cadre du troisième programme d’investissement d’avenir, le Commissariat général à l’investissement proposera, avec le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de soutenir d’autres actions au titre de cette politique en faveur du numérique et de l’université. C’est désormais une évidence que d’observer que la transition numérique concerne tous les secteurs d’activités, affecte tous les aspects de la vie de nos concitoyens et doit, à ce titre, être prise en compte comme un élément déterminant du développement des territoires.

Je voudrais conclure mon propos, Monsieur le Président, en répondant à un appel que vous m’avez sans doute adressé concernant la priorité donnée à l’université et à la Recherche dans les perspectives politiques qui se présentent à notre pays. Quand je dis que vous me l’avez adressé, c’est parce que, non pas parce que je suis candidat, je ne veux effrayer personne, il y en a déjà beaucoup, mais simplement comme Premier ministre en charge de la mise en œuvre de la politique de notre pays, j’ai, jusqu’à la dernière minute, avec l’ensemble des membres du gouvernement, une responsabilité particulière qui est celle de donner du sens et de l’impulsion aux politiques publiques les plus importantes et les plus prometteuses.

Je veux simplement dire que, sur la question de l’université et de la Recherche, le ministre de la Recherche présente un budget en augmentation de près deb 800 millions cette année, si le chiffre que j’ai à l’esprit correspond bien à la réalité des masses budgétaires qui vous ont été données ; et que cette augmentation significative de son budget cette année s’inscrit dans une évolution assez continue des budgets alloués à la Recherche et à l’université au cours des cinq dernières années ; et que nous ne nous sommes pas contentés de faire des allocations budgétaires supplémentaires sans donner du sens à l’action pour laquelle nous allouons ces moyens. Nous avons décidé de faire en sorte que la démocratisation de l’accès à l’université – parce que nous considérons que la formation universitaire est une priorité pour un pays qui veut hisser son économie et donner toutes les chances à sa jeunesse d’avoir de l’espoir – doit être une priorité absolue.

Ca s’est traduit par quoi ? Ca s’est traduit par 40.000°logements supplémentaires pour les étudiants, en programmation ; dont 37.000 sont déjà réalisés, le solde devant l’être dans le courant de l’année 2017. Ca s’est traduit par une augmentation du niveau des bourses étudiantes de près de 500 millions d’euros ; ce qui est un effort qui n’avait jamais été fait. Ca s’est traduit par la mise en place d’un dispositif de cautionnement par l’Etat de l’accès au logement étudiant, pour les étudiants qui n’y ont pas accès d’eux-mêmes dès lors qu’ils ne sont pas rattachés à un foyer fiscal qui est celui de leurs parents.

Nous avons décidé de mettre en place les universités d’excellence, non pas pour attribuer un label qui n’aurait pas de sens, mais pour montrer la volonté qui était la nôtre de hisser nos universités à un rang mondial qui leur permette de rayonner par-delà les frontières de notre pays. Créer les conditions de la relation entre la Recherche fondamentale, l’enseignement universitaire, le transfert de technologies, le monde de l’entreprise, en passant par l’essaimage et la création de start-up est une ambition que j’ai retrouvée dans les visites hebdomadaires dont parlait Thierry MANDON à l’instant, à Lyon, à Bordeaux, ici à Brest et à Rennes, que je retrouverai dans quelques semaines à Strasbourg, parce que cette ambition-là qui nous a conduits à obtenir le label IDEX, sur la base d’une appréciation portée par un jury international – qui n’est pas un label donné par le pays pour faire plaisir à telle ou telle région ! C’est un processus et exigeant – nous conclut aujourd’hui à avoir des molles universitaires qui joueront demain un rôle qu’ils ne jouaient pas.

Et donc voilà ce que nous avons fait pour l’université. Généralement quand on fait des choses, cela appelle qu’on en fasse d’autres. Et plus on en fait, et plus on nous demande d’en faire, et c’est légitime ! Parce qu’on voit bien quel est l’impact des politiques publiques lorsqu’elles se déploient sur des territoires comme les vôtres. Et notre objectif, c’est bien de faire en sorte que sur ces questions-là, rien de ce qui a été fait en termes d’impulsion ne soit altéré demain. Ce qui implique effectivement que les mois qui viennent soient l’occasion de définir des orientations claires, de porter des choix lisibles et de dire où sont les priorités et les préférences, et de le faire, comme toujours lorsqu’il s’agit de l’avenir du pays, avec le souci du réalisme, de la vérité, de la clarté et de l’ambition.

Et ce sont ces valeurs, ces principes simples qui doivent toujours guider l’action publique, que j’ai retrouvées tout au long de mon déplacement en Bretagne aujourd’hui, au cœur des préoccupations des collectivités territoriales et des acteurs locaux, rassemblés, unis, forts d’eux-mêmes, et c’est la raison pour laquelle je voudrais vous adresser tous mes vœux, vous inciter à ne rien changer, à continuer comme vous faites, avec le même niveau d’exigence et d’engagement, et je voudrais vous remercier toutes et tous pour l’exemple qu’à partir de la Bretagne, vous donnez à notre pays, qui est un exemple de réussite, de fierté et d’unité. Merci à vous.

Discours du Premier ministre sur le projet campus numérique à l’Université de Brest

27
Jan
2017
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Discours du Premier ministre au Forum annuel de l’apprentissage et de la formation en alternance du Pays de Brest

Seul le prononcé fait foi
Madame la ministère, chère Myriam EL KHOMRI,
Monsieur le ministre de la Défense, cher Jean-Yves LE DRIAN,
Messieurs les préfets,
Monsieur le maire de Brest, cher François CUILLANDRE,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs,

Je tiens tout d’abord, Monsieur le président, à vous remercier du fond du cœur de m’avoir invité au forum annuel de l’apprentissage et de la formation en alternance du pays de Brest. Et je veux commencer par féliciter très chaleureusement tous ces jeunes auxquels nous venons de remettre un prix pour leur mérite, pour leur excellence aussi dans la voie qu’ils ont choisie.

J’ai inauguré il y a de cela quelques jours à Blois avec la ministre Myriam EL KHOMRI un très beau centre de formation des apprentis dans le secteur du bâtiment et je retrouve ici à Brest en Bretagne le même engagement, le même enthousiasme , le même sens de l’effort et du travail bien fait, la même aspiration à l’excellence parmi vous tous qui venez d’être très justement distingués. Vous représentez à mes yeux un exemple de volonté et d’accomplissement qui aspire à servir d’exemple pour d’autres de nos jeunes compatriotes car vous avez manifestement trouvé votre voie et je ne pense pas que cela soit le fruit du hasard ; c’est le résultat de la mobilisation d’un territoire, des entreprises, de l’ensemble de ceux qui concourent à la formation des jeunes pour leur permettre d’accéder à l’emploi. Et nous avons beaucoup œuvré dans cette direction avec vous, Madame la ministre, à laquelle je veux rendre hommage à mon tour avec d’autres ministres du gouvernement aussi, je pense à la ministre de l’Education nationale, Najat VALLAUD-BELKACEM qui a aussi contribué à faire découvrir de nouveaux métiers à des jeunes scolarisés.

Je pense également à vous, cher Jean-Yves LE DRIAN, qui formez beaucoup de jeunes dans nos armées et qui avez créé le service militaire volontaire pour accompagner les jeunes en difficulté vers une formation, vers un métier qui ne se sera pas nécessairement du reste un métier au sein de nos forces armées mais c’est là une première chance donnée à nos jeunes d’accéder à l’emploi. Je vous adresse donc à nouveau à vous, à vos enseignants, à vos maitres d’apprentissage, toutes mes sincères félicitations. Vous pouvez être très fiers comme nous le sommes de vous et vous devez continuer à creuser le sillon dans lequel vous vous êtes engagés qui est, encore une fois, le sillon de l’excellence.

Je tiens aussi à féliciter très chaleureusement tous ceux qui sont à l’origine de ce forum qui l’ont développé depuis plus de vingt ans pour en faire aujourd’hui le succès que l’on voit. Les membres du Lions Club du pays de Brest, votre président, Monsieur Louis THUBERT et l’ensemble des partenaires qui vous soutiennent à commencer par les élus locaux et l’ensemble des bénévoles qui vous entourent.

Ce forum est une très belle initiative, c’est une initiative qui permet de permettre à des jeunes de découvrir des métiers, de chercher un chemin pour eux-mêmes, et de le faire avec là aussi la préoccupation de l’excellence.

Je voudrais dire que pour nous, l’apprentissage est une voie comme les autres. C’est une voie qui mérite que tous ceux qui s’y engagent bénéficient du même soutien, du même concours que ceux qui peuvent suivre d’autres parcours dans l’enseignement supérieur ou à l’université. Et nous avons mis beaucoup de moyens sur le métier pour rendre l’apprentissage beaucoup plus attractif ; nous avons instauré une complète égalité des droits entre les apprentis et les étudiants et la carte « étudiant des métiers » a été créée en 2012 pour donner aux apprentis un meilleur accès aux transports, au logement, aux loisirs et à la restauration. Nous avons fait en sorte que les apprentis puissent progressivement bénéficier des mêmes droits sociaux que les salariés, les droits à la retraite depuis 2014, le compte personnel de formation depuis 2015, la prime d’activité depuis 2016, la protection sociale complémentaire et enfin le compte personnel d’activité. Depuis septembre dernier, ils peuvent également à l’issue de leur formation comme les étudiants bénéficier de l’aide à la recherche d’un emploi, une aide de 200 à 400 euros par mois pendant quatre mois qui aide ces jeunes à la recherche de leur premier emploi à chercher cet emploi avec davantage d’autonomie. Conformément aux engagements pris par mon prédécesseur, Manuel VALLS devant les organisations de jeunesse au printemps dernier, la rémunération des apprentis sera revalorisée et je sais que Myriam EL KHOMRI s’est personnellement impliquée pour concrétiser cette mesure et je veux l’en remercier.

Une aide exceptionnelle de 335 euros sera versée aux apprentis de moins de 21 ans recrutés pendant la campagne 2016/2017 et je m’engage à poursuivre au cours des mois à venir le travail engagé avec les partenaires sociaux pour améliorer encore la grille de rémunération des apprentis. Mais il nous fallait également veiller à ce que l’apprentissage soit un modèle attractif pour les chefs d’entreprise, ils sont ici représentés, je les remercie de leur présence. C’est pourquoi nous avons notamment créé une aide d’un montant de 1 100 euros par trimestre pour l’embauche d’apprentis dans les TPE.

Les chefs d’entreprise veulent que les formations que suivent les apprentis, correspondent davantage aux compétences qu’ils recherchent. C’est pourquoi nous avons décidé d’ouvrir l’apprentissage au titre professionnel du ministère du Travail.

Nous avons aussi souhaité rapprocher les jeunes des entreprises et les entreprises des jeunes pour ceux notamment qui recherchent un contrat de travail. C’est ce que vous faites magnifiquement ici. C’est ce que nous avons voulu faire aussi en créant la Bourse de l’apprentissage et le portail de l’alternance ; les jeunes peuvent y trouver des offres d’emploi qui correspondent à leurs attentes.

Je tiens enfin à saluer le volontarisme avec lequel la région Bretagne, cher Jean-Yves LE DRIAN, s’est mobilisée, pour développer l’apprentissage. Elle a lancé deux initiatives majeures : le campus des métiers de Brest, porté par la CCI et le projet Carrefour des innovations agricoles des Maisons familiales rurales de Bretagne ; mais elle apporte aussi des aides très importantes pour le soutien matériel des apprentis en matière de logement, de restauration, d’équipements.

Enfin votre région s’est totalement investie dans deux expérimentations proposées par le gouvernement que sont l’utilisation par la région des fonds libres de l’apprentissage et le recul de la limite d’âge des apprentis de 20 à 30 ans.

Je veux enfin insister – c’est un signe de l’excellence de la filière de l’apprentissage – sur le fait que le gouvernement a pleinement utilisé le programme Investissements d’avenir pour apporter 450 millions d’euros pour rénover l’appareil de formation et créer des places d’hébergement supplémentaires en apprentissage et ce que nous avons visité à Blois il y a de cela quelques jours avec Myriam EL KHOMRI, qui étaient totalement exemplaire, relevait de ces structures exceptionnelles de modernité et qui engagent les jeunes dans un parcours de motivation, structures qui ont été financées par le programme Investissements d’avenir.

Je voudrais également conclure mon propos en disant que c’est là ma dernière étape d’une journée toute bretonne à l’occasion de laquelle je me suis d’abord rendu à Rennes pour signer le contrat avec la métropole rennaise qui unit l’Etat à cette grande métropole, pour constater également les progrès considérables qui sont accomplis par cette grande ville en matière de développement urbain, de choix architecturaux et de créations de logements. Je me suis rendu ensuite à Brest pour découvrir un campus universitaire exceptionnel qui utilise les technologies du numérique pour développer des formes d’apprentissage et des modalités de pédagogie nouvelles. Nous avons signé avec François CUILLANDRE un contrat métropolitain qui est parmi les meilleurs de France et qui engage votre métropole dans la voie de l’innovation, qui l’engage à embrasser davantage ses atouts maritimes et qui la met sur le chemin de la recherche, du développement universitaire mais aussi du développement urbain.

Et je termine ici avec des jeunes qui ont choisi pour eux-mêmes la voie de l’apprentissage, c’est-à-dire la voie de l’excellence des métiers et qui sont aujourd’hui récompensés pour le niveau de motivation dont ils ont témoigné au cours des derniers mois. Eh bien ici en Bretagne, tout au long de la journée, j’ai vu ce qui fait la force de la France toute entière lorsqu’elle a décidé d’être elle-même et de se hisser à la hauteur des défis qui se présentent à elle : un territoire uni, imaginatif, innovant, fier de ses réalisations, déterminé à créer en son sein des emplois et à faire de la croissance ; une unité bretonne que j’ai célébrée tout au long de la journée et qui montre que lorsque les acteurs disent ensemble, ils ont beaucoup plus de chances d’être performants lorsque les défis se présentent à eux. Et Monsieur le Président, vous-même, par votre personne, par l’organisation qui vous accompagne, avec ces bénévoles, vous incarnez cet engagement pour la réussite d’un territoire, pour renforcer ses atouts et pour donner à tous ceux qui y vivent, une chance d’être heureux demain.

Et pour toutes ces raisons-là, je voulais, cher Président, vous dire ma profonde gratitude, mes remerciements et la très grande fierté que j’ai de pouvoir partager ce moment avec vous, même si je ne pourrai pas rester aussi longtemps que j’aurais pu le souhaiter car le pays ne se réduit pas à la Bretagne, qu’il y a encore douze autres régions qui attendent que le Premier ministre se mobilise avec le gouvernement sur les sujets qui relèvent de leurs priorités, qu’il y a d’autres sujets qui ne sont pas nationaux et qui peuvent aussi justifier de ma mobilisation et je serai donc très en difficulté si, restant davantage, je devais me faire bien voir par les Bretons et mal voir par tous les autres et c’est la raison pour laquelle je suis dans l’obligation de vous quitter en vous remerciant pour la chaleur de votre accueil et en vous félicitant du fond du cœur pour ce que vous faites, pour ce que vous êtes et pour l’engagement dont vous témoignez chaque jour par amour pour votre région et par optimisme aussi, cet optimisme breton qui est une part de la force de la Nation.

Discours du Premier ministre au Forum annuel de l’apprentissage et de la formation en alternance du Pays de Brest

27
Jan
2017
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Discours du Premier ministre à l’Université de Brest

Seul le prononcé fait foi
Monsieur le ministre de la Défense, cher Jean-Yves Le DRIAN,
Monsieur le préfet,
Mesdames, messieurs les parlementaires,
Monsieur le président de Brest Métropole, cher François,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames, messieurs,

Brest est une métropole unique en France, tournée vers l’océan mais aussi ancrée dans les terres, vous l’avez rappelé dans votre discours, Monsieur le président, Monsieur le maire, Brest s’est construite autour de son port aujourd’hui deuxième base navale de France ; elle a su tirer le parti de cette situation absolument unique pour en faire un atout majeur de son développement et ce depuis très longtemps, depuis Richelieu qui créa un port militaire à Louis XV qui fonda l’Académie de marine jusqu’à la construction du porte-avions Charles-de-Gaulle et aujourd’hui la création du Campus mondial de la Mer, le monde, l’horizon normal pour une métropole qui a l’océan à ses pieds, qui a accueilli deux recordman du monde à la voile en moins d’un mois, Thomas COVILLE en solitaire arrivé le soir de Noël à Brest et Francis JOYON en équipage arrivé hier – s’il est ici saluez le ma part à moins que j’en ai l’occasion de le croiser avant de partir, ce qui me fera très plaisir.

De cette particularité géographique, Brest s’est fait une identité dont est issue une véritable stratégie de développement et, au-delà de sa spécialisation maritime, votre ville, votre métropole ont de très nombreux atouts. Je pense au pôle universitaire Brest III, déjà très attractif dont je viens avec vous d’inaugurer le pôle numérique du campus de Bretagne, aux côtés de Thierry MANDON qui s’est personnellement investi dans cette dimension nouvelle de la politique universitaire. Je pense également à votre engagement en faveur des transports durables dont l’emblème pourrait être le téléphérique, qui relie les deux rives de la Penfen mais je pourrais également parler de votre engagement en matière de solidarité.

Bref cher François, votre ville, votre métropole sont particulièrement dynamiques, innovantes et attractives et je ne suis donc pas surpris qu’elle soit parmi les premières à s’engager dans la démarche de contractualisation avec les métropoles initiée par mon prédécesseur, Manuel VALLS et je suis heureux de procéder avec vous à la signature du Pacte métropolitain d’Innovation de Brest Métropole après la signature du pacte de Rennes ce matin car le pacte que nous allons signer ensemble, cher Jean-Yves, cher François, traduit pour l’Etat la conviction profonde que la richesse de la France vient de la diversité des territoires et que les métropoles ont un rôle puissant à jouer pour garantir son rayonnement. Il résulte aussi de votre engagement à faire de Brest une métropole maritime rayonnante pour le plus grand bénéfice de la Bretagne, de la France et des Français. Le projet de Brest Métropole est l’incarnation de la politique maritime de la France et de la Bretagne au service du rayonnement international de l’une et de l’autre. Vous avez choisi de centrer votre stratégie de développement sur la recherche et l’économie maritime. L’Etat a toujours été à vos côtés dans cette stratégie, mon prédécesseur Manuel VALLS était venu en 2014 officialiser l’installation du siège social de l’Ifremer à Brest, un engagement pris par l’Etat dans le cadre du pacte d’avenir pour la Bretagne, un engagement que l’Etat est absolument déterminé à tenir, je ne vois pas d’avenir pour Ifremer sans la confirmation de son enracinement, de sa présence à Brest et je ne vois pas Brest sans la présence confirmée et soutenue d’Ifremer. Donc je ne sais pas d’où viennent ces rumeurs et ces bruits ; je ne sais pas qui se trouve à l’origine de cela. Si c’est pour nuire, c’est inutile puisque rien ne peut nuire à la Bretagne qui en a vu bien d’autres, et si c’est pour être utile, c’est raté parce que visiblement, Monsieur le maire, ça vous agace et moi aussi ça m’agace les rumeurs ! Donc, si je peux y mettre un terme par ma présence en réaffirmant tous les engagements, en confirmant, tout ce que nous avons l’intention de faire et que nous ferons, eh bien j’en profite pour le faire et je veux ici rassurer chacun et demander à ceux qui sont à l’origine de ces commentaires de bien vouloir s’arrêter comme disait l’autre.

L’Etat le sera aussi pour soutenir votre Campus mondial de la Mer en apportant 5,5 millions d’euros qui compléteront les financements déjà prévus par le contrat de plan Etat / région et ici comme à Rennes, la région bretonne est un partenaire significatif de ce pacte et il n’en va pas partout ainsi et je me félicite d’autant plus, cher Jean-Yves Le DRIAN, de vous voir apporter votre soutien comme président de région à cette stratégie de développement maritime, que vous la partagez avec le président de la métropole et que vous êtes l’une des seules régions, pour ne pas dire la seule région, à vous engager à ce point dans les contrats métropolitains mais c’est normal : la Bretagne est toujours en avance sur les autres !

Les projets sont ambitieux et ils contribueront à la diffusion internationale des découvertes scientifiques qui se font ici à Brest. Ce pacte permettra de soutenir des projets d’investissements importants pour votre stratégie notamment la création du pôle d’excellence maritime, le projet Cœur de Campus ce qui prévoit la création de quatre clusters et le pôle de Spectrométrie Océan dont les chercheurs étudieront l’évolution climatique de la planète. L’excellence scientifique de Brest est un atout majeur pour votre candidature à la création d’un institut de l’université des …[inaudible] autour de la mer et du littoral, l’Etat apportera à ce projet, Monsieur le président, tout son soutien.

Vous avez également à cœur que ces ambitions bénéficient au grand public, avec notamment le projet de médiation scientifique Oceano Labs sur l’environnement marin situé sur le site d’Océanopolis, j’ai le plaisir d’ailleurs de vous informer qu’une enveloppe complémentaire d’un million d’euros vous sera attribuée pour le projet de rénovation énergétique de ce très bel équipement scientifique et touristique, qui attire plus de 400 000 touristes chaque année !

Monsieur le président LE DRIAN, je commence à faire le total des efforts faits depuis ce matin : un déplacement d’une journée en Bretagne n’a pas de prix pour un Premier ministre mais a un coût quand même, que l’Etat d’ailleurs est absolument enchanté d’assumer devant vous, puisque les projets sont bons !
La France est l’une des principales nations maritimes du monde et vos projets exemplaires contribuent à donner à notre pays cette dimension. L’ouverture sur la mer constitue une richesse exceptionnelle pour la France, à condition bien entendu que la France sache se saisir de ses atouts maritimes et c’est ce que nous avons voulu faire depuis 2012. L’étendue de son domaine maritime grâce notamment à ses Outremers, l’excellence de son pavillon, la qualité de ses infrastructures portuaires, l’engagement de la communauté maritime qui défend nos couleurs sur les cinq océans du monde, la mobilisation des collectivités locales sont autant d’atouts déterminants à valoriser pour tirer pleinement parti du potentiel de l’économie bleue, elle compte déjà plus de 300 000 emplois en France et elle peut en créer bien d’autres. Depuis cinq ans, nous avons veillé à ce que cet enjeu, essentiel pour notre pays, soit pleinement pris en compte. En adoptant les lois sur l’économie bleue, sur la biodiversité, la loi sur la transition énergétique, le Parlement a contribué peu à peu à refonder totalement notre politique maritime.
Nous avons apporté un soutien très actif aux grands ports et leurs infrastructures ; nous avons soutenu les compagnies de ferries nationale dont Brittany Ferries qui s’est redressée après une période particulièrement difficile ; nous avons développé les énergies marines renouvelables sur notre territoire en Normandie, comme ici à Brest et ailleurs ; nous avons développé les énergies marines, préservé les milieux marins par la création d’aires protégées ; aidé la filière pêche et l’aquaculture à se moderniser ; nous avons enfin mis en place une véritable stratégie de sécurité et de sûreté maritime et ici à Brest qui est aussi une préfecture maritime avec un préfet maritime qui coordonne l’ensemble des moyens de l’Etat en mer. La sécurité maritime a une signification, c’est un élément de la culture maritime de votre ville, comme c’est un élément de la culture maritime de la ville de Cherbourg.

Cette politique s’inscrit dans le cadre fixé par la stratégie nationale pour la mer et le littoral, adoptée en décembre dernier, ainsi que dans une planification maritime intégrée qui est déclinée en documents stratégiques pour chacune des façades maritimes de notre pays. A la demande du président de la République, le gouvernement a constitué un comité France maritime associant les représentants des filières et des régions maritimes qui s’est réuni pour la première fois la semaine dernière. Par ailleurs à l’initiative de notre pays, une conférence européenne sur le dumping social dans le secteur maritime sera organisée à Bruxelles le mois prochain. Enfin, le comité interministériel de la mer a décidé, vous le savez, de faire du sauvetage en mer, la grande cause nationale de 2017. Cette décision permettra de rendre hommage à l’action des milliers de bénévoles qui sauvent des vies et d’encourager l’appel à la générosité du public pour accompagner leurs actions.

Votre région, votre métropole sont exemplaires de la nouvelle France des territoires, une France qui fait de sa diversité un atout, une France où les collectivités territoriales travaillent en confiance les unes avec les autres, mais aussi avec l’Etat, une France dont la carte des territoires s’est clarifiée pour que les territoires se modernisent. Nous avons mené à bien plusieurs réformes majeures grâce auxquelles les régions françaises sont désormais pour celles qui l’ont accepté, désirées, élargies, renforcées dans leurs compétences et les départements recentrés sur leurs missions de solidarité. Dotées d’un rayonnement accru à la mesure de leur attractivité, soutenues par des pactes métropolitains d’innovations, nos métropoles peuvent coopérer étroitement avec les villes moyennes, les territoires ruraux afin de susciter, comme vous avez dit vouloir le souhaiter, un développement équilibré de l’ensemble des territoires où ces contrats métropolitains sont signés. Cette refondation de la solidarité territoriale repose sur une relation nouvelle de contractualisation entre l’Etat et les régions qui a permis, cher Jean-Yves Le DRIAN de conforter le rôle central de celles-ci, en matière notamment de développement économique et d’emploi. C’est encore le sens des contrats de ruralité – nous en signons de nombreux – qui permettent d’accompagner les territoires ruraux et je salue ce titre votre engagement, Monsieur le président Le DRIAN dans cette démarche, aux côtés de l’Etat pour la Bretagne, car il faut souligner, le partenariat est une tradition bretonne. Peu de régions ont autant développé que vous ne l’avez fait la coopération territoriale essentielle pour garantir à long terme des services publics de qualité, efficaces pour le bénéfice de nos concitoyens.

Ce pacte Etat / métropole permet de conforter à Brest une dynamique d’innovation et de partenariat, je souhaite qu’elle se poursuive au bénéfice de tous les habitants de votre métropole et des territoires voisins mais aussi au bénéfice de notre pays qui a fait, comme je l’ai dit, le choix de faire fructifier à l’instar de Brest l’atout considérable que constitue sa vocation maritime, son université, sa recherche, ses centres de transfert de technologie, ses start-up qui ont besoin aussi parfois de la création d’un écosystème favorable. C’est tout ce que nous consacrons à travers la signature de ce pacte métropolitain qui fait sur le territoire breton écho à ce qu’est l’ambition du gouvernement de voir ses territoires, son économie et ses entreprises se développer.

Merci à vous !

Discours du Premier ministre à l’Université de Brest

26
Jan
2017
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Précision Pool – Note aux rédactions de M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre – Déplacement à Rennes

M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre, se rendra à Rennes, Vendredi 27 janvier 2017 accompagné de Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, de Mme Emmanuelle COSSE, ministre du logement et de l’habitat durable et de Thierry REPENTIN, Délégué Interministériel à la mixité sociale dans l’habitat.

26
Jan
2017
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Communiqué de presse de M. Bernard CAZENEUVE, Premier ministre – Réunion avec les élus de l’Amiénois

Au lendemain des décisions du groupe Whirlpool, le Premier ministre a tenu à affirmer que l’Etat serait aux côtés des salariés pour assurer un suivi très exigeant des engagements de l’entreprise.

26
Jan
2017
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Déplacement à Brest

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rendra à Brest, Vendredi 27 janvier 2017,accompagné de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, de Mme Myriam El Khomri

25
Jan
2017
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Déplacement à Rennes

À l’heure où les chiffres de la construction de logements en 2016 seront connus, le Premier ministre officialisera une cession de foncier public très importante (la caserne de Guînes à Rennes où seront réalisés près de 500 logements dont 80% à vocation sociale) et participera à la signature du pacte métropolitain d’innovation de Rennes Métropole.

25
Jan
2017
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Rapport de mission sur « Les territoires de l’éducation artistique et culturelle »

Ce rapport a été élaboré sous la responsabilité de ses auteurs. Ses conclusions n’engagent pas le Gouvernement, dont elles alimentent la réflexion. 2017-01-24 Rapport de Sandrine Doucet – Les territoires de l’EAC

25
Jan
2017
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Remise du rapport de mission sur « Les territoires de l’éducation artistique et culturelle »

Depuis le début du quinquennat, l’éducation artistique et culturelle fait l’objet d’une politique interministérielle volontariste dont l’objectif est sa généralisation à tous les jeunes sans distinction, à l’école et hors de l’école. Le comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté réuni le 13 avril 2016 avait témoigné de la volonté du Gouvernement de prolonger cette dynamique, en partant des expériences locales et en levant les freins pouvant exister pour permettre à chaque jeune de bénéficier d’un éducation à l’art et par l’art tout au long de son parcours.

25
Jan
2017
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Déplacement à la Maison des volontaires et installation du COPJ

M. Bernard Cazeneuve, Premier ministre, se rendra à la maison des volontaires puis au Palais de la porte dorée pour l’installation du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse en présence de M. Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

24
Jan
2017
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Discours à l’occasion de l’installation de la Commission Lecerf

Depuis 2012, conformément aux engagements du Président de la République, le Gouvernement a fait de la Justice une priorité. La justice judiciaire bien sûr mais également l’ensemble des administrations qui relèvent du ministère de la justice, dont notamment l’administration pénitentiaire.

20
Jan
2017
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Agenda prévisionnel de Bernard Cazeneuve, Premier ministre, du lundi 23 janvier au vendredi 27 janvier 2017

Lundi 23 janvier 2017

09h00 Entretien avec M. Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur
Hôtel de Matignon

10h00 Entretien avec M. Michel Sapin, ministre de l’Economie et des Finances
Hôtel de Matignon

11h00 Entretien avec Christian Noyer, Gouverneur honoraire de la Banque de France
Hôtel de Matignon

12h00 Entretien avec Jean-Bernard Lévy, Président Directeur Général d’EDF
Hôtel de Matignon

Mardi 24 janvier 2017

8h30 Petit-déjeuner de la majorité gouvernementale
Hôtel de Matignon

15h00 Questions d’actualité au Gouvernement
Assemblée Nationale

Mercredi 25 janvier 2017

10h00 Conseil des ministres
Palais de l’Elysée

13h00 Déjeuner avec le Président de la République
Palais de l’Elysée

15h00 Questions d’actualité au Gouvernement
Assemblée Nationale

16h15 Remise du rapport de Sandrine Doucet, députée, sur l’Education artistique et culturelle
Hôtel de Matignon

18h00 Vœux aux parlementaires
Hôtel de Matignon
Jeudi 26 janvier 2017

Matin Déplacement en région

15h00 Questions d’actualité au Gouvernement
Sénat

17h00 Entretien avec Didier Migaud, Premier Président de la Cour des comptes
Vendredi 27 janvier 2017

Déplacement en région

20
Jan
2017
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Le Premier ministre assistera aux voeux de la Fédération Protestante de France

Bernard Cazeneuve, Premier ministre, assistera aux voeux de la Fédération Protestante de France accompagné de M. Bruno LE ROUX, ministre de l’Intérieur, mercredi 18 janvier 2017 à 18h45 à la Cité de refuge de l’armée du Salut Paris 13ème

20
Jan
2017
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Déplacement à Cergy

18.01.2017 Note aux rédactions du Premier ministre – Voeux de la Fédération Protestante de France