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JouéClub dévoile son « magasin-laboratoire » [En images]
C’est Noël en juin pour JouéClub ! Les 5 et 6 juin 2016, le distributeur de jouet tenait salon près de son siège, à Bordeaux. Un rendez-vous annuel depuis 2012 pour les fabricants en vue de présenter leurs nouveautés pour les prochaines fêtes de fin d’année aux quelque 600 adhérents et salariés du groupement coopératif venus pour l’événement. A cette occasion, LSA a également pu visiter le tout nouveau magasin-test du groupe.
Laboratoire et école
Présenté aux adhérents lors de sa dernière assemblée générale fin avril 2016, ce magasin-test d’environ 740m² est accolé au siège bordelais de JouéClub et se veut « à la fois comme un laboratoire et une école », explique Alain Bourgeois-Muller, président de l’enseigne. Objectifs : « montrer, inciter, donner des idées de théâtralisation à nos équipes en magasins, former nos vendeurs et tester en situation réelle l’implantation des produits », poursuit le Pdg.
Le magasin est entièrement habillé de la nouvelle charte graphique et logos de JouéClub qui devraient être déclinés dans l’ensemble des 347 magasins du groupement d’ici le démarrage de la saison de Noël. Plus aérée et plus moderne, la nouvelle signalétique permet de mieux distinguer les différentes catégories de produits, agencées en alcôves. Le groupement inaugure également des frontons lumineux sur ses rayonnages permettant de donner une meilleure visibilité aux marques propres de l’enseigne (13 aujourd’hui) et aux autres marques qui pourront disposer de corners dédiés.
Retour au centre-ville
« Il s’agit plus d’une évolution de notre concept plutôt que d’une révolution. Mais nous voulions mieux mettre en valeur les produits, l’offre du magasin et donner envie à nos clients de revenir », explique Alain Bourgeois-Muller. Pour accroître l’attraction de ses magasins, le groupement mise aussi sur la technologie, avec l’équipement prochain des équipes en magasins de tablettes. « Dès septembre, les magasins seront équipés de plusieurs tablettes qui permettront aux vendeurs d’accéder à des informations sur les produits, les prix, les programmes de fidélité mais aussi de disposer d’une caisse déportée qui permettra de réduire l’attente aux caisses à Noël », détaille Alain Bourgeois-Muller. JouéClub veut également accélérer sur des leviers plus traditionnels, comme les démonstrations de produits et les animations en rayons.
Le groupement, qui a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 623 millions d’euros (+3,8%) table cette année sur une croissance supérieure à 4%, et prévoit d’accroître son parc d’une douzaine de nouveaux magasins. « En moyenne, la surface de nos magasins oscille entre 700 et 800m² et notre parc est constitué à 90% de points de vente en périphérie. Nous souhaitons aujourd’hui redynamiser notre présence en centre-ville avec notre nouveau merchandising. Le commerce de proximité est en croissance sur d’autres secteurs et cette tendance devrait s’étendre également au jouet. Nous serons prêts début 2017 », expose Alain Bourgeois-Muller. Objectif : faire en sorte que le centre-ville représente à moyen terme entre 20 et 25% du parc de l’enseigne.
Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]
La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».
Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.
Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.
Un passage obligé pour les touristes
Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.
Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]
La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».
Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.
Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.
Un passage obligé pour les touristes
Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.
Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]
La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».
Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.
Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.
Un passage obligé pour les touristes
Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.
Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]
C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.
Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.
L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.
Une grande surface de bricolage transformée
C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.
Contraste saisissant par rapport à avant
Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.
Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.
Productivité et rentabilité au rendez-vous
Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.
L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.
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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]
C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.
Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.
L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.
Une grande surface de bricolage transformée
C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.
Contraste saisissant par rapport à avant
Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.
Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.
Productivité et rentabilité au rendez-vous
Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.
L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.
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Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]
La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».
Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.
Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.
Un passage obligé pour les touristes
Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.
Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]
C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.
Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.
L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.
Une grande surface de bricolage transformée
C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.
Contraste saisissant par rapport à avant
Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.
Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.
Productivité et rentabilité au rendez-vous
Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.
L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.
%%HORSTEXTE:1%%
%%HORSTEXTE:2%%
%%HORSTEXTE:3%%
Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]
C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.
Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.
L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.
Une grande surface de bricolage transformée
C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.
Contraste saisissant par rapport à avant
Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.
Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.
Productivité et rentabilité au rendez-vous
Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.
L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.
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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]
C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.
Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.
L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.
Une grande surface de bricolage transformée
C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.
Contraste saisissant par rapport à avant
Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.
Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.
Productivité et rentabilité au rendez-vous
Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.
L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.
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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]
C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.
Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.
L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.
Une grande surface de bricolage transformée
C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.
Contraste saisissant par rapport à avant
Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.
Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.
Productivité et rentabilité au rendez-vous
Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.
L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.
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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]
C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.
Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.
L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.
Une grande surface de bricolage transformée
C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.
Contraste saisissant par rapport à avant
Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.
Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.
Productivité et rentabilité au rendez-vous
Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.
L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.
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%%HORSTEXTE:2%%
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Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]
C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions en 2017, 73 salariés, 24 pistes de livraison sous 1 500 m² d’auvent : le drive E. Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, à Reims, qui vient de s’offrir une nouvelle jeunesse, est en passe de battre tous les records de l’enseigne. Ouvert le 10 octobre 2015, il dépasse déjà le champion du mouvement en chiffre d’affaires, Ajaccio Baléone, avec plus de 3,2 millions d’euros engrangés sur les deux premiers mois de l’année, et espère venir le chatouiller dès le premier exercice… « Nous sommes devant depuis janvier », se félicite d’emblée, sourire aux lèvres, Amélie Maclart, la directrice du drive, un département à part entière de l’hypermarché de Saint-Brice (Chamdis), qui jauge 12 000 m² et 165 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, drive compris. Chez Leclerc, on aime se challenger entre magasins et, chez les Pageau, propriétaires des trois magasins et des trois drives E. Leclerc de l’agglomération, peut-être encore plus. Les chiffres quotidiens rayon par rayon sont affichés dans les bureaux du magasin et comparés aux autres unités de la Scapest. Les exigences sont fortes.
Certes, le drive de Saint-Brice n’arrivera sans doute pas à déloger son rival corse de la première place du podium dès la première année. L’été, le site d’Ajaccio, sur la route des villes côtières du sud de la Corse, est totalement imbattable : « En juillet-août, ils vendent deux fois plus que nous », soupire la responsable rémoise. Mais le nouveau-né dépasse déjà largement son aîné par ses dimensions et sa conception. L’entrepôt semble, en effet, au-dessus de tous ses confrères dans ces domaines. Il faut dire que les équipes ont pu s’appuyer sur l’expérience acquise.
L’outil remplace un premier entrepôt situé à 300 mètres en face du nouvel emplacement, un site que LSA avait visité il y a trois ans. Avec ses 2 200 m², il talonnait déjà Leclerc Ajaccio, mais les équipes y étaient trop à l’étroit, et l’outil était sous-dimensionné malgré ses 5 ans d’âge – il datait de mai 2010 –, un premier agrandissement et ses 15 millions d’euros de chiffre d’affaires… « Nous accusions vingt à vingt-cinq minutes d’attente aux heures de pointe à 17 heures », se souvient Amélie Maclart, les 12 pistes ne suffisant pas à étaler les 140 à 160 commandes à traiter dans l’heure. Le vendredi soir, la file d’attente bloquait le rond-point d’accès au site avec les nuisances que l’on imagine pour les clients de l’hyper. À l’intérieur, la situation était aussi tendue. Pas le temps de déplacer les cartons, les suremballages et les papiers traînaient dans des allées engorgées… Le moral s’en ressentait.
Une grande surface de bricolage transformée
C’est d’ailleurs en passant une tête dans le drive, un soir de l’automne 2014, comme il en a l’habitude, que Jean-Paul Pageau, le patron de l’hyper, comprend que cela ne peut plus durer. Il y trouve sa responsable, Amélie Maclart, particulièrement abattue, « elle qui est toujours si positive ». Depuis quelque temps, il a une solution en tête : une coque vide de plus de 6 000 m² située sur la zone commerciale, en face, qui a accueilli deux enseignes de bricolage, dont aucune n’a réussi. Comme il doit aussi rénover son centre auto pour l’étendre à 12 ponts (dont 2 pour les camping-cars), il décide de coupler les deux projets. Quelques jours plus tard, il revient voir la directrice pour lui annoncer qu’il déplace le drive sur 4 800 m², et qu’elle a quatre mois pour imaginer un nouvel outil, avec le directeur de l’hypermarché, Paul Pageau, son fils, à qui il compte bientôt laisser la main. « On s’est beaucoup penchés sur la circulation et l’optimisation des flux », confient les deux responsables. L’investissement pour la reconversion du site atteint 3,5 millions d’euros, la moitié pour le centre auto, l’autre pour le drive. Ils démarrent le travail sur plan en février 2015.
Contraste saisissant par rapport à avant
Les travaux débutent en juin 2015 pour une ouverture le 22 octobre, après trois jours de fermeture de l’ancien site, récupération des stocks et informatique oblige. « Nous avons fermé le samedi soir, se souvient Paul Pageau. Dimanche, tout le frais a été transféré à l’hyper. Lundi et mardi, on a vidé l’ambiant, mercredi, le reste… » Le contraste offert par le nouvel entrepôt est saisissant. À l’extérieur, des pistes flambant neuves équipées de lumières de localisation, des tableaux pour repérer les pistes vides, des bornes munies de lecteurs NFC pour smartphone, une musique d’attente, des poubelles, beaucoup de place pour manœuvrer… À l’intérieur, c’est encore plus spectaculaire. Espace, largeur des allées, éclairage, dimensions des quatre zones clés (frais, surgelés, gros contenants et ambiant), tout est plus vaste, plus calme. Fini les cartons ou les suremballages qui traînent, des bacs sont placés dans de nombreux points.
Immense, la zone de stockage des chariots de livraison est capable d’en accueillir 600, contre 120 auparavant. La zone réfrigérée s’étend sur 1 000 m², longée sur deux façades entières par des armoires de stockage, où s’entassent les sacs des futures livraisons. Le surgelé dispose de 400 m². Les racks de produits pondéreux et les rayonnages de l’ambiant complètent l’entrepôt. Les allées sont très larges, les chariots circulent facilement. En fin de circuit de préparation, on trouve des produits fragiles, placés au-dessus de la commande pour éviter de les abîmer.
Productivité et rentabilité au rendez-vous
Cerise sur le gâteau, une « ramasseterie », qui équipe désormais la plupart des drives les plus performants de l’enseigne, a aussi été installée, au dos de la zone des chariots… Rien d’exceptionnel en apparence. Cette simple étagère de quelques mètres où sont disposées une centaine de petites caisses en plastique, qui accueillent les produits de faible rotation, serait l’un des secrets de la rentabilité des drives Leclerc. L’entrepôt est, en effet, organisé selon la règle des 20/80, avec les plus fortes rotations placées en début d’allées pour optimiser les parcours. En mutualisant la « ramasse » des articles les moins commandés et, donc, les plus éloignés, on réduit près de 20% le chemin de préparation des livreurs. Sachant qu’ils parcourent 25 à 30 km par jour, le gain serait vraiment substantiel… Surtout que l’équilibre économique de tels entrepôts dépend beaucoup des coûts de personnel. « Ils ne doivent pas peser plus de 10 % du chiffre d’affaires », estime Jean-Paul Pageau, qui vise un ratio compris entre 9 et 9,5%, et pense pouvoir dégager une rentabilité brute de 5 % avant impôts… Assurant que le drive « c’est rentable, en tout cas chez Leclerc ». L’adhérent n’a d’ailleurs pas hésité à réinvestir dans un nouvel outil, cinq ans après avoir créé le premier.
L’installation a aussi permis de doper l’assortiment avec 10 400 références, contre 7 500 en moyenne, et plus de 50% du chiffre d’affaires réalisés avec les produits frais, contre 40% normalement. « Mais c’est un seuil, au-delà, la rentabilité en prend un coup, et il faut que les clients aillent à l’hyper », évalue Jean-Paul Pageau, particulièrement vigilant sur l’équilibre entre les deux circuits. En 2015, l’hyper est ressorti stable face à un drive en forte croissance. En février 2016, le magasin affichait une croissance de 5%, le site de 20 %.
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Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]
La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et…
Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]
La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».
Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.
Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.
Un passage obligé pour les touristes
Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.
Le E.Leclerc Drive prêt à battre tous les records [Diaporama]
C’est l’entrepôt des superlatifs. 4 800 m² de surface, 18 millions d’euros de chiffre d’affaires visés dès cette année, 20 millions…
Forum des Halles : ce qu’il ne faut pas manquer [En images]
La première porte d’entrée de Paris. C’est ce qu’ont voulu créer les « reconcepteurs » du Forum des Halles, Patrick Berger et Jacques Anziutti, pour l’architecture ; et la foncière Unibail-Rodamco, pour la refonte des espaces commerciaux, agrandis de 15 000 m². Une véritable réconciliation entre « le monde du dessus et le monde du dessous », selon la formule d’Olivier Saguez, responsable du nouveau design des malls historiques. On dirait, en effet, qu’un vaste mouvement géologique a fait remonter et s’épanouir vers la surface un appareil commercial auparavant confiné dans l’ancien « Trou des Halles ».
Certes, l’immense hub souterrain de Châtelet-les-Halles, première gare d’Europe, reste la principale entrée drainant ses 750 000 voyageurs quotidiens via les lignes de métro et RER depuis Paris, sa banlieue, ses gares ou aéroports. Dont de nombreux touristes ayant pour première vision parisienne le Forum des Halles.
Mais c’est surtout en surface qu’il fallait ériger la grande porte symbolique reconnectant le site avec le cœur de Paris. Les structures métalliques des pavillons Willerval en remparts de l’ancien site ont été démolies. Un édifice de verre certes moins léger que sa dénomination de Canopée, et plus jaune que translucide, s’étend sur 2,5 hectares et s’élève à 14 mètres au-dessus du sol. Coiffant donc les 7 niveaux du Forum, dont 5 de commerces. Et dégageant surtout les nouvelles perspectives urbaines du Forum des Halles.
Un passage obligé pour les touristes
Quand le jardin Nelson-Mandela sera planté, d’ici à 2018, plus rien n’arrêtera le regard plongeant sous la Canopée et sur 450 mètres, entre la rue Lescot et la Bourse du Commerce. Le site des Halles est ainsi recadré sur un axe est à ouest entre deux ailes, nord et sud. « Il a vocation à être un lieu de vie pour les Parisiens, une destination pour les Franciliens, un passage obligé pour les touristes, entre Beaubourg, le Louvre et l’église Saint-Eustache, résume Valérie Britay, directrice générale centres commerciaux d’Unibail-Rodamco. La grande porte étant désormais ouverte depuis le 5 avril – et tous les dimanches qui suivront –, LSA y est entré pour vous montrer… en toute subjectivité, ce qu’il ne faut pas manquer au Forum des Halles.
Décès de Michel Choukroun
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