Étiquette : LSA

03
Nov
2016
Posted in Grande Distribution

8 types de caisse chez Intermarché pour accélérer le paiement

Pour fluidifier le passage en caisse, le distributeur multiplie les équipements pour répondre aux différents besoins des magasins. Dernière innovation en date, la caisse chariot to chariot.

02
Nov
2016
Posted in Grande Distribution

Le beaujolais retrouve de l'allant

Après avoir subi une période de profonde désaffection de la part des consommateurs, mais aussi des distributeurs, le beaujolais reprend de la vigueur en grande distribution. Le résultat d’un effort conjoint réal…

02
Nov
2016
Posted in Grande Distribution

Le beaujolais retrouve de l'allant

Après avoir subi une période de profonde désaffection de la part des consommateurs, mais aussi des distributeurs, le beaujolais reprend de la vigueur en grande distribution. Le résultat d’un effort conjoint réal…

28
Oct
2016
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[Il fallait y penser] L’espace bagages de Rinascente Milan

[Vu à Milan] Frank Rosenthal, spécialiste en marketing du commerce, a repéré sa bonne idée de la semaine chez La Rinascente. La société milanaise de grands magasins amène ses clients dans l’univers du voyage avec un rayon bagages particulièrement immersif.

26
Oct
2016
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Action, nouveau phénomène du discount en France [Diaporama]

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26
Oct
2016
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Action, nouveau phénomène du discount en France

Le groupe néerlandais Action, présent en France depuis moins de quatre ans, vient d’inaugurer son 200e magasin français, à Saint-Égrève, près de Grenoble. Décryptage d’un modèle discount gagnant.

26
Oct
2016
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Action, nouveau phénomène du discount en France [Diaporama]

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26
Oct
2016
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Action, nouveau phénomène du discount en France [Diaporama]

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26
Oct
2016
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Action, nouveau phénomène du discount en France [Diaporama]

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18
Oct
2016
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GiFi part à la conquête des centres-villes

Après avoir créé en trente-cinq ans un empire de 1,2 milliard d’euros, GiFi entend maintenant partir à l’assaut des centres-villes. En commençant par une ouverture à Paris, le 18 octobre 2016, rue d’Alésia. Une cinquantaine d’autres GiFi urbains sont attendus dans les dix ans.

11
Oct
2016
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La convergence d’enseignes chez Auchan, face émergée de l’iceberg

Les différents formats de magasins du groupe porteront bientôt un seul nom, celui d’Auchan. Ce projet repose aussi sur une modification profonde des structures et des organigrammes, pour faire sauter les barrières entre les formats. Un chantier délicat.

05
Oct
2016
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Toys’R’Us inaugure sa première course aux jouets [Vidéo]

Mieux qu’une chasse au trésor : une course aux jouets ! Le 29 octobre 2016, Toys’R’Us offrira aux cinq gagnants de son jeu-concours Super ToyRun la possibilité de remplir leur chariot des jouets de leur choix dans l’un de ses 51 magasins. Mais il faudra être rapide : les enfants ne disposeront que de trois minutes pour vider les rayons.

04
Oct
2016
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À Villiers-en-Bière, Carrefour propose une « nouvelle expérience hyper »

Le chantier le plus important de l’enseigne est quasi terminé avec un hypermarché plus tourné vers les produits frais et les métiers de bouche.

04
Oct
2016
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Accord entre Boulanger et Auchan, un pragmatisme implacable

Après Conforama et Casino, Boulanger et Auchan annoncent à leur tour un partenariat aux achats non alimentaires. De quoi peser face à des fournisseurs de dimension mondiale.

04
Oct
2016
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Les ambitions nouvelles de Brandt

La marque, tombée au cinquième rang du marché, entend bien redevenir une grandedu gros électroménager. L’objectif est de grappiller trois points de part de marché,pour passer de 7 à 10 %, et atterrir à la troisième place.

04
Oct
2016
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Office Depot nomme un nouveau directeur général pour la France

Le spéciaiste de la distribution de fournitures, mobilier et solutions pour le bureau Office Depot vient d’officialiser l’arrivée de Jean-Christophe Pin à la direction générale de sa filiale française. Il devient également vice-président de la division commerciale pour la France.

27
Sep
2016
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Trader Joe’s, le supermarché très flower power

Créé en pleine période hippie, Trader Joe’s se distingue dans la grande distribution US avec son offre tournée vers les produits naturels, sains, et des magasins gais et colorés.

27
Sep
2016
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L’expérience client au cœur des préoccupations

Du web au magasin, les marques continuent de peaufiner leur expérience client, jouant sur tous les points d’interactions possibles. Rien ne doit être négligé face à un consommateur très exigeant. Retour sur les tendances phares de Paris Retail Week 2016.

21
Sep
2016
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Jouets Sajou continue à agrandir son réseau [Interview]

Spécialiste des magasins de jouets de proximité, Jouets Sajou continue à accroître son parc de magasins avec cinq nouveaux magasins pour cette année 2016. Au moins autant d’ouvertures sont prévues pour 2017. Le point avec Séverine Hostyn, directrice marketing du réseau.

16
Sep
2016
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Walmart réfléchit au chariot qui avance tout seul

Le distributeur américain a déposé un brevet concernant un chariot équipé d’un système de pilotage automatique détachable, qui permet de se déplacer tout seul ou via un smartphone. Rien n’indique qu’un tel projet pourrait déboucher, mais l’idée a du sens.

14
Sep
2016
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Comment le groupe Galeries Lafayette, en baisse de 6% au premier semestre 2016, prépare (sereinement) l’avenir

Le groupe Galeries Lafayette, confronté à une baisse de fréquentation de 15% au premier semestre 2016, reste cependant optimiste quant à sa capacité à atteindre son objectif de doublement de sa rentabilité d’ici 2020. LSA vous dit pourquoi. Et surtout comment…

12
Sep
2016
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King Jouet invente le « Shazam » du jouet [Exclu LSA]

Après les bornes en magasins, King Jouet accélère encore sur le digital avec le lancement cet automne de son application ToyScan, une sorte de « Shazam » du jouet. Et l’enseigne prévoit encore d’autres nouveautés dans sa hotte de Noël. Explications.

12
Sep
2016
Posted in Grande Distribution

King Jouet invente le « Shazam » du jouet [Exclu LSA]

Après les bornes en magasins, King Jouet accélère encore sur le digital avec le lancement cet automne de son application ToyScan, une sorte de « Shazam » du jouet. Et l’enseigne prévoit encore d’autres nouveautés dans sa hotte de Noël. Explications.

02
Sep
2016
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Les métiers de la sécurité en magasin

Une « bonne moralité », une formation d’un mois et les portes des métiers de la sécurité et de la sûreté en magasin s’ouvrent aux salariés désireux de devenir agent. Le secteur, qui recrute sans cesse, voit ses métiers revalorisés depuis que des agents ont joué un rôle important lors des attentats de novembre 2015. Les explications du site emploi-pro.fr.

24
Août
2016
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Les meubles froid restent frileux à la fermeture

Alors que l’accord passé entre le gouvernement et la grande distribution, en juin2012, prévoyait un taux de fermeture de 25% du parc frigorifique en 2015, le taux cette année franchit difficilement la barre des 15%. Les équipementiers redoublent d’efforts pour apporter des solutions.grande

25
Juil
2016
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Le phénomène Pokémon Go s’empare de la grande distribution

Avant même que le jeu ne sorte en France, le 24 juillet 2016, les enseignes de la grande distribution ont lancé des opérations de marketing autour de Pokémon Go. Grâce à la géolocalisation, ce jeu sur smartphone peut aussi servir d’outil web-to-store aux mains des distributeurs.

25
Juil
2016
Posted in Grande Distribution

Le phénomène Pokémon Go s’empare de la grande distribution

Avant même que le jeu ne sorte en France, le 24 juillet 2016, les enseignes de la grande distribution ont lancé des opérations de marketing autour de Pokémon Go. Grâce à la géolocalisation, ce jeu sur smartphone peut aussi servir d’outil web-to-store aux mains des distributeurs.

25
Juil
2016
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Le phénomène Pokémon Go s’empare de la grande distribution

Avant même que le jeu ne sorte en France, le 24 juillet 2016, les enseignes de la grande distribution ont lancé des opérations de marketing autour de Pokémon Go. Grâce à la géolocalisation, ce jeu sur smartphone peut aussi servir d’outil web-to-store aux mains des distributeurs.

21
Juil
2016
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Les stratégies des distributeurs pour s’emparer du marché du bio

Selon une étude Xerfi, le marché du bio devrait atteindre plus de 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020. Pour s’emparer de cette manne, les distributeurs se livrent une concurrence acharnée.

07
Juil
2016
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But, un rachat gagnant pour Lutz

Inconnu en France, Lutz attend son heure depuis longtemps. Le groupe de meubles d’origine autrichienne entame la dernière phase de rapprochement avec But. Un mariage bénéfique pour les deux.

07
Juil
2016
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Comerso, l’entreprise qui lutte contre le gaspillage alimentaire dans la grande distribution

Lancée en 2013, l’entreprise spécialisée en « logistique du don » comme l’explique son fondateur Pierre-Yves Pasquier, récupère les invendus non périmés des enseignes de la grande distribution. Après une levée de fonds de 2,2 millions d’euros, Comerso entend s’implanter sur l’ensemble du territoire.

06
Juil
2016
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Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]

Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième année consécutive. Ce qui dénote une certaine cote d’amour reposant sur plusieurs piliers. Le premier saute aux yeux lorsque l’on pénètre dans un de ces points de vente, d’une surface moyenne de 1 000 à 1 200 m² : la déco se veut cool et colorée, héritage perpé­tué depuis la création de l’ensei­gne en Californie, en 1967, par Joe Coulombe, en pleine période hippie. Dans le magasin que LSA a ­visité à Tampa, en Floride, le mobilier en bois et les couleurs douces cotoient un présentoir à thé et café coiffé de feuilles de palmiers, alors que les fresques un peu naï­ves peintes sur le haut des murs animent l’espace, avec une énor­me vache au-dessus des produits lai­tiers, tandis que les casques et fanions des équipes universitaires du coin donnent une touche ­locale. Les accroches produits griffonnées sur les panneaux et présentoirs sont tout aussi percutantes et humoristiques. L’approche n’est pas sans rappeler un mélange de Michel et Augustin et Monoprix, à cela près que Traders Joe’s propose une offre de produits plutôt gourmets à prix modérés, en se pré­sen­tant comme un découvreur de saveurs. Et petit à petit, le réseau s’étoffe. Au point de ­dépasser les 450 unités, avec un développe­ment très fort en dehors du fief historique de Californie, et plusieurs dizaines d’ouvertures par an.

Toute l’équipe sur le pont

Pour être repérés de loin, et trancher avec les uniformes classiques, les salariés arborent des chemises à fleur so baba cool. Et lorsque l’ouverture d’une caisse est nécessaire (chacune porte d’ailleurs un nom), une véritable cloche maritime retentit une fois. Elle est actionnée deux fois lors­qu’un client a besoin d’une répon­se précise en caisse, et trois fois pour appeler un manager. Si l’agencement est remarquable, l’assortiment l’est tout autant. La MDD Trader Joe’s est omniprésen­te, et constitue à vue d’œil 90% de l’offre, avec des produits peu conventionnels comme la confitu­re de bacon ou les marshmallows. Elle reste dans l’esprit du lieu et joue sur les couleurs, les présentations originales et les packagings spéciaux, comme une véritable marque. Certains produits italiens sont renommés Trader Giotto’s, ou Trader Jacques pour quelques spécialités françaises.

La qualité à moindre coût

Les fruits et légumes, notamment bio, sont très présents. Et depuis 2007, le distributeur a choisi d’éliminer les colorants artificiels, les arômes, conservateurs et OGM de ses produits, ce qui n’est pas très courant aux États-Unis. La profondeur de gamme est assez courte et le choix de ne proposer presque que des MDD est une question de maîtrise des coûts, en commandant les produits directement aux fabricants. Bref, tout est fait pour améliorer les rotations, et tirer les prix de vente vers le bas. Des méthodes qui ne sont pas sans rappeler le hard-discount. D’ailleurs, en 1979, Trader Joe’s a tapé dans l’œil d’un certain Theo Albrecht. Au point que le cofondateur du groupe Aldi a racheté le distributeur américain, qui appartient toujours au holding familial. Aldi et Trader Joe’s sont – a priori – aux antipodes : Aldi se distingue par un modèle ultra-épuré et austère, alors que l’américain se veut décalé et coloré. Mais sur un plan commercial, les méthodes sont assez similaires. Si les synergies restent assez faibles, la marque Trader’s Joe a tout de même été importée en Europe, ou elle sert de MDD sur des catégories de produits vendues chez Aldi, comme les cacahuètes et certains produits apéritifs en France. La culture du secret d’Aldi a rejailli sur la chaîne, sur laquelle peu d’éléments sont publics. En 2010, le magazine Fortune estimait les ventes à 1 750 $ par pied ­carré, soit plus du double de Whole Foods. En tant que compagnie privée, le distributeur ne publie pas son chiffre d’affaires, qui était estimé à 8 Mrds $ par les analys­tes… il y a six ans. Depuis, l’enseigne a continué à grandir. Et annonce plusieurs fois par mois qu’elle va « jeter l’ancre » (ouvrir) dans de nouvelles villes, notamment Houston (Texas), Culver City (Californie) et New York.

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06
Juil
2016
Posted in Grande Distribution

Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]

Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième année consécutive. Ce qui dénote une certaine cote d’amour reposant sur plusieurs piliers. Le premier saute aux yeux lorsque l’on pénètre dans un de ces points de vente, d’une surface moyenne de 1 000 à 1 200 m² : la déco se veut cool et colorée, héritage perpé­tué depuis la création de l’ensei­gne en Californie, en 1967, par Joe Coulombe, en pleine période hippie. Dans le magasin que LSA a ­visité à Tampa, en Floride, le mobilier en bois et les couleurs douces cotoient un présentoir à thé et café coiffé de feuilles de palmiers, alors que les fresques un peu naï­ves peintes sur le haut des murs animent l’espace, avec une énor­me vache au-dessus des produits lai­tiers, tandis que les casques et fanions des équipes universitaires du coin donnent une touche ­locale. Les accroches produits griffonnées sur les panneaux et présentoirs sont tout aussi percutantes et humoristiques. L’approche n’est pas sans rappeler un mélange de Michel et Augustin et Monoprix, à cela près que Traders Joe’s propose une offre de produits plutôt gourmets à prix modérés, en se pré­sen­tant comme un découvreur de saveurs. Et petit à petit, le réseau s’étoffe. Au point de ­dépasser les 450 unités, avec un développe­ment très fort en dehors du fief historique de Californie, et plusieurs dizaines d’ouvertures par an.

Toute l’équipe sur le pont

Pour être repérés de loin, et trancher avec les uniformes classiques, les salariés arborent des chemises à fleur so baba cool. Et lorsque l’ouverture d’une caisse est nécessaire (chacune porte d’ailleurs un nom), une véritable cloche maritime retentit une fois. Elle est actionnée deux fois lors­qu’un client a besoin d’une répon­se précise en caisse, et trois fois pour appeler un manager. Si l’agencement est remarquable, l’assortiment l’est tout autant. La MDD Trader Joe’s est omniprésen­te, et constitue à vue d’œil 90% de l’offre, avec des produits peu conventionnels comme la confitu­re de bacon ou les marshmallows. Elle reste dans l’esprit du lieu et joue sur les couleurs, les présentations originales et les packagings spéciaux, comme une véritable marque. Certains produits italiens sont renommés Trader Giotto’s, ou Trader Jacques pour quelques spécialités françaises.

La qualité à moindre coût

Les fruits et légumes, notamment bio, sont très présents. Et depuis 2007, le distributeur a choisi d’éliminer les colorants artificiels, les arômes, conservateurs et OGM de ses produits, ce qui n’est pas très courant aux États-Unis. La profondeur de gamme est assez courte et le choix de ne proposer presque que des MDD est une question de maîtrise des coûts, en commandant les produits directement aux fabricants. Bref, tout est fait pour améliorer les rotations, et tirer les prix de vente vers le bas. Des méthodes qui ne sont pas sans rappeler le hard-discount. D’ailleurs, en 1979, Trader Joe’s a tapé dans l’œil d’un certain Theo Albrecht. Au point que le cofondateur du groupe Aldi a racheté le distributeur américain, qui appartient toujours au holding familial. Aldi et Trader Joe’s sont – a priori – aux antipodes : Aldi se distingue par un modèle ultra-épuré et austère, alors que l’américain se veut décalé et coloré. Mais sur un plan commercial, les méthodes sont assez similaires. Si les synergies restent assez faibles, la marque Trader’s Joe a tout de même été importée en Europe, ou elle sert de MDD sur des catégories de produits vendues chez Aldi, comme les cacahuètes et certains produits apéritifs en France. La culture du secret d’Aldi a rejailli sur la chaîne, sur laquelle peu d’éléments sont publics. En 2010, le magazine Fortune estimait les ventes à 1 750 $ par pied ­carré, soit plus du double de Whole Foods. En tant que compagnie privée, le distributeur ne publie pas son chiffre d’affaires, qui était estimé à 8 Mrds $ par les analys­tes… il y a six ans. Depuis, l’enseigne a continué à grandir. Et annonce plusieurs fois par mois qu’elle va « jeter l’ancre » (ouvrir) dans de nouvelles villes, notamment Houston (Texas), Culver City (Californie) et New York.

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06
Juil
2016
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Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]

Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième année consécutive. Ce qui dénote une certaine cote d’amour reposant sur plusieurs piliers. Le premier saute aux yeux lorsque l’on pénètre dans un de ces points de vente, d’une surface moyenne de 1 000 à 1 200 m² : la déco se veut cool et colorée, héritage perpé­tué depuis la création de l’ensei­gne en Californie, en 1967, par Joe Coulombe, en pleine période hippie. Dans le magasin que LSA a ­visité à Tampa, en Floride, le mobilier en bois et les couleurs douces cotoient un présentoir à thé et café coiffé de feuilles de palmiers, alors que les fresques un peu naï­ves peintes sur le haut des murs animent l’espace, avec une énor­me vache au-dessus des produits lai­tiers, tandis que les casques et fanions des équipes universitaires du coin donnent une touche ­locale. Les accroches produits griffonnées sur les panneaux et présentoirs sont tout aussi percutantes et humoristiques. L’approche n’est pas sans rappeler un mélange de Michel et Augustin et Monoprix, à cela près que Traders Joe’s propose une offre de produits plutôt gourmets à prix modérés, en se pré­sen­tant comme un découvreur de saveurs. Et petit à petit, le réseau s’étoffe. Au point de ­dépasser les 450 unités, avec un développe­ment très fort en dehors du fief historique de Californie, et plusieurs dizaines d’ouvertures par an.

Toute l’équipe sur le pont

Pour être repérés de loin, et trancher avec les uniformes classiques, les salariés arborent des chemises à fleur so baba cool. Et lorsque l’ouverture d’une caisse est nécessaire (chacune porte d’ailleurs un nom), une véritable cloche maritime retentit une fois. Elle est actionnée deux fois lors­qu’un client a besoin d’une répon­se précise en caisse, et trois fois pour appeler un manager. Si l’agencement est remarquable, l’assortiment l’est tout autant. La MDD Trader Joe’s est omniprésen­te, et constitue à vue d’œil 90% de l’offre, avec des produits peu conventionnels comme la confitu­re de bacon ou les marshmallows. Elle reste dans l’esprit du lieu et joue sur les couleurs, les présentations originales et les packagings spéciaux, comme une véritable marque. Certains produits italiens sont renommés Trader Giotto’s, ou Trader Jacques pour quelques spécialités françaises.

La qualité à moindre coût

Les fruits et légumes, notamment bio, sont très présents. Et depuis 2007, le distributeur a choisi d’éliminer les colorants artificiels, les arômes, conservateurs et OGM de ses produits, ce qui n’est pas très courant aux États-Unis. La profondeur de gamme est assez courte et le choix de ne proposer presque que des MDD est une question de maîtrise des coûts, en commandant les produits directement aux fabricants. Bref, tout est fait pour améliorer les rotations, et tirer les prix de vente vers le bas. Des méthodes qui ne sont pas sans rappeler le hard-discount. D’ailleurs, en 1979, Trader Joe’s a tapé dans l’œil d’un certain Theo Albrecht. Au point que le cofondateur du groupe Aldi a racheté le distributeur américain, qui appartient toujours au holding familial. Aldi et Trader Joe’s sont – a priori – aux antipodes : Aldi se distingue par un modèle ultra-épuré et austère, alors que l’américain se veut décalé et coloré. Mais sur un plan commercial, les méthodes sont assez similaires. Si les synergies restent assez faibles, la marque Trader’s Joe a tout de même été importée en Europe, ou elle sert de MDD sur des catégories de produits vendues chez Aldi, comme les cacahuètes et certains produits apéritifs en France. La culture du secret d’Aldi a rejailli sur la chaîne, sur laquelle peu d’éléments sont publics. En 2010, le magazine Fortune estimait les ventes à 1 750 $ par pied ­carré, soit plus du double de Whole Foods. En tant que compagnie privée, le distributeur ne publie pas son chiffre d’affaires, qui était estimé à 8 Mrds $ par les analys­tes… il y a six ans. Depuis, l’enseigne a continué à grandir. Et annonce plusieurs fois par mois qu’elle va « jeter l’ancre » (ouvrir) dans de nouvelles villes, notamment Houston (Texas), Culver City (Californie) et New York.

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06
Juil
2016
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Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]

Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième année consécutive. Ce qui dénote une certaine cote d’amour reposant sur plusieurs piliers. Le premier saute aux yeux lorsque l’on pénètre dans un de ces points de vente, d’une surface moyenne de 1 000 à 1 200 m² : la déco se veut cool et colorée, héritage perpé­tué depuis la création de l’ensei­gne en Californie, en 1967, par Joe Coulombe, en pleine période hippie. Dans le magasin que LSA a ­visité à Tampa, en Floride, le mobilier en bois et les couleurs douces cotoient un présentoir à thé et café coiffé de feuilles de palmiers, alors que les fresques un peu naï­ves peintes sur le haut des murs animent l’espace, avec une énor­me vache au-dessus des produits lai­tiers, tandis que les casques et fanions des équipes universitaires du coin donnent une touche ­locale. Les accroches produits griffonnées sur les panneaux et présentoirs sont tout aussi percutantes et humoristiques. L’approche n’est pas sans rappeler un mélange de Michel et Augustin et Monoprix, à cela près que Traders Joe’s propose une offre de produits plutôt gourmets à prix modérés, en se pré­sen­tant comme un découvreur de saveurs. Et petit à petit, le réseau s’étoffe. Au point de ­dépasser les 450 unités, avec un développe­ment très fort en dehors du fief historique de Californie, et plusieurs dizaines d’ouvertures par an.

Toute l’équipe sur le pont

Pour être repérés de loin, et trancher avec les uniformes classiques, les salariés arborent des chemises à fleur so baba cool. Et lorsque l’ouverture d’une caisse est nécessaire (chacune porte d’ailleurs un nom), une véritable cloche maritime retentit une fois. Elle est actionnée deux fois lors­qu’un client a besoin d’une répon­se précise en caisse, et trois fois pour appeler un manager. Si l’agencement est remarquable, l’assortiment l’est tout autant. La MDD Trader Joe’s est omniprésen­te, et constitue à vue d’œil 90% de l’offre, avec des produits peu conventionnels comme la confitu­re de bacon ou les marshmallows. Elle reste dans l’esprit du lieu et joue sur les couleurs, les présentations originales et les packagings spéciaux, comme une véritable marque. Certains produits italiens sont renommés Trader Giotto’s, ou Trader Jacques pour quelques spécialités françaises.

La qualité à moindre coût

Les fruits et légumes, notamment bio, sont très présents. Et depuis 2007, le distributeur a choisi d’éliminer les colorants artificiels, les arômes, conservateurs et OGM de ses produits, ce qui n’est pas très courant aux États-Unis. La profondeur de gamme est assez courte et le choix de ne proposer presque que des MDD est une question de maîtrise des coûts, en commandant les produits directement aux fabricants. Bref, tout est fait pour améliorer les rotations, et tirer les prix de vente vers le bas. Des méthodes qui ne sont pas sans rappeler le hard-discount. D’ailleurs, en 1979, Trader Joe’s a tapé dans l’œil d’un certain Theo Albrecht. Au point que le cofondateur du groupe Aldi a racheté le distributeur américain, qui appartient toujours au holding familial. Aldi et Trader Joe’s sont – a priori – aux antipodes : Aldi se distingue par un modèle ultra-épuré et austère, alors que l’américain se veut décalé et coloré. Mais sur un plan commercial, les méthodes sont assez similaires. Si les synergies restent assez faibles, la marque Trader’s Joe a tout de même été importée en Europe, ou elle sert de MDD sur des catégories de produits vendues chez Aldi, comme les cacahuètes et certains produits apéritifs en France. La culture du secret d’Aldi a rejailli sur la chaîne, sur laquelle peu d’éléments sont publics. En 2010, le magazine Fortune estimait les ventes à 1 750 $ par pied ­carré, soit plus du double de Whole Foods. En tant que compagnie privée, le distributeur ne publie pas son chiffre d’affaires, qui était estimé à 8 Mrds $ par les analys­tes… il y a six ans. Depuis, l’enseigne a continué à grandir. Et annonce plusieurs fois par mois qu’elle va « jeter l’ancre » (ouvrir) dans de nouvelles villes, notamment Houston (Texas), Culver City (Californie) et New York.

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06
Juil
2016
Posted in Grande Distribution

Trader Joe’s, l’étonnant cousin américain d’Aldi [En images]

Apeu de chose près, Trader’s Joe a failli remporter le titre honorifique de supermarché préféré des Américains pour la cinquième…