Quels chemins vers la résilience ?

Les premières Assises européennes des associations d'aide aux victimes et de victimes se sont déroulées le 5 novembre à la mairie de Paris. Organisées par la délégation interministérielle à l'aide aux victimes (DIAV), délégation placée auprès de Nicole Belloubet, ministre de la Justice, elles ont réuni une vingtaine de pays européens autour d'un thème : la résilience ou comment se reconstruire après un traumatisme.

« La résilience est un sujet sur lequel la mairie a choisi de s’engager. » a déclaré Colombe Brossels, adjointe à la mairie de Paris, dans son discours d’ouverture.

Avec cette journée, nous souhaitons « être force de proposition et que, de ces débats, naissent probablement des actions qui pourront être menées au plan de l’Union européenne. » a ajouté Elisabeth Pelsez, déléguée interministérielle à l'aide aux victimes.

La première table ronde, modérée par Boris Cyrulnik s’est attachée à la notion de résilience et à ce qu’elle revêt dans différents pays. « Le malheur n’est pas une destinée. Rien n’est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s’en sortir. » a déclaré le neuropsychiatre, également directeur d’enseignement à l’université de Toulon.

L’après-midi s’est organisée autour de deux autres sessions : la première sur la reconstruction individuelle des victimes, la seconde sur la notion de résilience collective.  

 

 

 

 

En clôture de cette journée, le Commissaire européen chargé de l’Union de la sécurité Julian King s’est exprimé en premier pour souligner l’importance que la Commission européenne accorde à l’aide aux victimes. Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, s’est de son côté déclarée « heureuse de pouvoir […] annoncer qu’un centre national de ressources et de résilience va être créé en France. Ce centre, initialement imaginé par Françoise Rudetzki, co-fondatrice de l’association SOS-attentats, [...] rassemblera toute la recherche sur le psycho-traumatisme. Il permettra de dynamiser les travaux des chercheurs, de rayonner à l’échelle internationale, de former l’ensemble du corps médical à une connaissance approfondie du psycho-traumatisme et de ses répercussions ». «  Je place beaucoup d’espoirs dans cette structure inédite » a-t-elle conclu. Prenant ensuite la parole, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a enfin précisé que ce centre pourrait s’appuyer sur dix pôles de prise en charge globale du psycho-traumatisme qui seront répartis sur l'ensemble du Territoire.

 

 

Relais de brève

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Author: Redaction