Quand En Marche ne veut plus du Français comme langue nationale

Le 27 juin 2018, le député Paul Molac a défendu un amendement relatif à la révision de la Constitution pour donner aux langues régionales le même statut que le Français, devenant des langues officielles de facto : certains rêvent d’avoir leur contrat de mariage en Occitan, leur prêt bancaire rédigé en Breton, leur état civil en Corse ... 

La langue c’est le patrimoine, notre culture mais la nation s’est construite sur des piliers communs et dits indivisibles. C’est aussi l’égalité des citoyens, la même langue garantissant que les mots désignent les mêmes devoirs et les mêmes droits sans interprétation ni ambiguïté partout sur le territoire.  

De façon larvée, l’élection d’Emmanuel Macron a donné une visibilité nouvelle à ceux qui veulent diviser la France par clientélisme régionaliste. Paul Molac a ainsi quitté l’UDB (Parti autonomiste breton pro fédéraliste européen) pour LREM en 2017.

Quelle belle aubaine pour LREM de profiter de ces mouvements marginaux mais actifs qui soutiennent, consciemment ou pas, le fédéralisme voulu par l’Union Européenne. Bruxelles alimente tout ce qui peut diviser la nation française pour faciliter son projet fédéral.

Une langue unique sur toute l’Union Européenne étant utopique, les adversaires des peuples veulent affaiblir les langues nationales.

Hélas, les attaques contre l’identité de la France se font sans cesse dans le dos de nos concitoyens qui seraient largement hostiles à rompre avec notre civilisation commune. Il est nécessaire qu’il y ait un maximum de députés, à l’Assemblée Nationale et au Parlement Européen, lucides et actifs pour que ces transformations n’aient pas lieu.  
 

Lionel Mazurié
Délégué National au numérique

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Author: Redaction