« On achève bien les chevaux » (de M. Julien Aubert et quatre députés LR)

L’Histoire retiendra que la droite aura perdu la seule élection « imperdable », celle de 2017. Elle mérite l’oscar de la droite la plus bête du monde.

Va s’ouvrir une période de déchirements pour décider qui est responsable de ce terrible fiasco. François Fillon endossera sans doute le costume du coupable idéal pour une majorité de cadres pressée de tourner la page de ce chemin de croix. Vont s’affronter les tenants du ralliement à Emmanuel Macron et les partisans du ni-ni, avec en toile de fond un autre clivage : ceux restés fidèles jusqu’au bout au candidat et ceux qui avaient pronostiqué l’échec, et fait en sorte que leurs anticipations se réalisent.

Une fois la primaire en place, le piège s’est refermé sur nous. Les haines personnelles ont laissé des séquelles et les divergences d’analyse sur la société française ont été reléguées au second plan

Nous voilà revenus au même point qu’en 2012, dans le déni, lorsque nos chefs à plume pensaient qu’il aurait suffi de changer de candidat pour gagner. C’est ainsi que, pendant les cinq ans qui ont suivi, au lieu de renouveler ses pratiques et ses idées, la droite s’est contenté de voler la « potion magique » de la gauche – la primaire – et d’attendre.

Une fois la primaire en place, le piège s’est refermé sur nous. Les haines personnelles ont laissé des séquelles – nous n’avons pas tiré les leçons de l’affrontement interne entre Jean-François Copé et François Fillon – et les divergences d’analyse sur la société française ont été reléguées au second plan. Le clivage social sur le libéralisme et la mondialisation nous saute désormais au visage.


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Author: Redaction