Mort annoncée d’un village

Mort annoncée d’un village (par le maire d’une commune rurale)

Peu importe mon nom et où je suis. Je vais vous raconter ma vie, en ce temps où tout le monde parle d’échange, de dialogue, de démocratie, il me parait utile de vous faire part de ma fin programmée.
Comme 19 800 de mes frères, je suis un village qui n’est plus maître de son destin. Certes je suis très vieux, ma naissance date de plusieurs siècles pour ne pas dire de deux millénaires, malgré ça j’ai de beaux restes car j’entends encore des touristes, qui passent dans mes rues, dirent que j’ai du charme et que mon patrimoine est intéressant. Heureusement il y a encore des habitants qui me trouvent beau, même si beaucoup de ceux-là ont un âge avancé. J’ai aussi la joie de voir de nouvelles têtes et des jeunes venir s’installer chez moi car ils sont à la recherche d’une qualité de vie. Bien que je les entende se poser la question s’ils ont bien fait d’avoir voulu notre compagnie.
C’est pourquoi chers habitants alors que ma mort approche, non pas parce que je suis malade, mais parce qu’ils en ont décidé ainsi. Ils trouvent de bonnes raisons à leurs yeux pour me dire que je ne suis plus capable de vivre. Ils ne le disent pas comme ça. Ils utilisent des mots différents et puis il est vrai que depuis 1992, ils puisent dans mes forces, ils m’affaiblissent lentement mais sûrement.
Voyant l’issue fatale arriver, j’ai décidé de répondre à toutes vos questions, tout du moins de vous expliquer pourquoi j’en suis là. Peut-être après m’avoir lu, saurez-vous me redonner de l’espoir et les Oligo éléments pour me revitaliser.
Il m’arrive de partir dans mes souvenirs où il y avait des commerces, des lieux de rencontres, de nombreuses activités, il y avait une réelle économie comme ils disent aujourd’hui, des cris d’enfants qui couraient, s’interpellaient. Eh, oui ! La guerre des boutons existait presque dans tous les villages de France.
A présent, si un cri d’enfant me fait sortir de mes souvenirs, c’est parce qu’il est devenu rare et dans ces moments de torpeur, ça me surprend, je sursaute.
Il y avait une vraie vie avant ! Certains vont dire que je suis nostalgique ! Eh, bien non ! Je suis optimiste et je vais de l’avant, du moins je fais en sorte car j’ai la chance d’avoir des hommes et des femmes qui me soutiennent et s’appliquent à me tenir en vie. Toutefois, je vois bien dans leur regard, qu’il n’y a plus l’éclat d’entant.
Il fût une époque où mes 4 piliers principaux étaient, le Maire, le Curé, le médecin et l’instituteur. Dès l’instant où l’un de ces 4 membres notables m’a quitté, j’ai pu constater que mon destin commençait à vaciller. Le souffle commença à me manquer et je peux identifier ce sentiment comme le début d’une agonie irréversible.
« Ne vous inquiétez pas » m’ont-ils dit, « nous allons réorganiser le territoire et vous allez vous sentir mieux ! ». Peut-être avait-il raison. Ah oui, j’ai oublié de vous dire que nous avons des grands frères. Comment s’appellent-ils ? Les cantons. Puis pour nous diriger se trouve le département dont le cerveau représentant l’état est la Préfecture. Elle règne en maître pour l’application sans faille des lois.
Pfff…, là encore au fur à mesure que j’avance en âge, je me rends compte que les choses ont bien changées et que certaines désillusions vont naître dans mon cœur.
Que la vie fût belle le temps où tout en respectant les lois, nos initiatives étaient considérées, car notre cerveau à nous c’est le Maire. Il était le décideur de mon évolution, de mon embellissement. Je pouvais me rendre attrayant. Bien sûr comme dans toute famille, il y a des courageux, des peureux, des mous pour ne pas dire des dormeurs, des ambitieux, d’autres n’ont pas d’ambition, etc…
Pour autant, moi qui suis optimiste, pourquoi m’infliger des obligations qui vont à l’encontre de mon évolution, de mon avenir, et surtout de ma propre vie ?
Contrairement à ce qu’ils pensent, je ne suis pas un chat qui ronronne et qui passe mon temps à sommeiller en ouvrant un œil de temps en temps, pour voir si mes maîtres me nourrissent bien à des heures prédéfinies.
Non, je veux vivre ma vie, je veux avancer, je veux exister, j’ai en moi suffisamment d’adrénaline pour avancer et créer.
Tout a commencé dans les années 80. Ne craignez rien, je ne vais pas vous parler de chansons.
Je vais vous parler du début de mes interrogations qui au départ normalement étaient plutôt empreintes d’un vent d’espérance.
La décentralisation ! Oh là ! En voilà un mot qui devait nous redéfinir une nouvelle structure source d’indépendance. La région allait être notre nouveau berceau de développement et être le généreux membre de la famille pouvant satisfaire nos besoins financiers.
Si j’avais bien compris, l’état était là maintenant pour nous donner des orientations, et avec notre grande sœur et nos grands frères sous la surveillance du Préfet seigneur et maître de la préfecture nous étions sensés réaliser nos envies, nos projets et avoir les moyens nécessaires pour continuer à vivre.
Aie ! aie ! nous apprîmes à nos dépends que cela n’allait pas être tout à fait comme ça.
Vous avez parlé de décentralisation ! « Allons voyons, nous dit l’état, ne vous méprenez-pas, je vous donne de l’autonomie, mais c’est moi qui vous dis ce que vous devez faire et comment faire et en plus je vous attribue l’argent comme je l’entends……. Non, non, c’est moi qui décide, vous avez bien compris ».
Alors tout penaud, le Maire informa son conseil municipal de la nouvelle structure administrative. Qui dit décentralisation, dit nécessairement créer des régions. Alors 22 régions vinrent grossir la famille. L’idée parut séduisante. En effet, le fait d’avoir la possibilité de prendre une partie de son destin en main nous donna quelques ailes.
Jusque là pas vraiment de raisons de s’inquiéter. La France est encore dans l’effervescence des années précédentes qui étaient plutôt dynamiques et vivantes. Je me sentais encore bien dans ma peau. On sentait cependant qu’il y avait quelque chose qui se tramait sans vraiment en connaître l’origine et où cela allait nous conduire.
Eh oui ! L’état souverain tient à garder la main mise sur l’ensemble du territoire et tient à imposer sa vision de comment et pourquoi je dois vivre. L’automatisation parfois sous des noms barbares telle que la robotique vient troubler l’existence des différentes activités qui me donne de la vie.
Au fil de mon existence, un être qui n’est pas humain commence à prendre de plus en plus d’importance, tout le monde en parle et veut se l’acquérir. Ordinateur !
La façon dont on en parle, il va révolutionner le monde et d’ailleurs il va même remplacer l’homme dans ses activités ou contribuer à son divertissement. Mais voilà quand il y a des problèmes, car finalement il n’est pas si parfait que ça monsieur l’ordinateur. C’est sa faute. Eh oui ! Commence alors l’ère des gens irresponsables. Donc si je comprends bien, moi village, mes frères et sœurs, nous allons être peuplés d’ordinateurs et d’irresponsables. Ça se complique un peu……
« Mais non », nous disait on ! Déjà à cette époque, on commençait à nous dire, villages vous n’avez rien compris. Donc subitement je devenais ignare ou presque et mon expérience comme mon passé étaient inutiles, tout ce que j’avais appris ne servait à rien et on aller me démontrer un nouveau mode de pensée.
« Le monde évolue donc il est normal que l’on organise mieux les choses et puis au bout du compte vous allez gagner en temps de loisirs », n’arrêtaient pas de nous répéter les grands frères.
Une sensation bizarre m’envahit, comme si je commençais à me vider de mon sang. Les discours répétitifs sur tout ce qu’offraient les villes, le monde urbain, ressemblaient à de belles tentations. Nos grandes sœurs avaient bien compris le message que de façon subliminale, on leur inculquait un mode de vie, un avenir paradisiaque et fantastique.
Dans leur périphérie, elles virent pousser comme des champignons, des centres industriels et pour mieux faire avaler la pilule au début, on les nomma « zone artisanale », des centres commerciaux lieux de productions et de consommations. Au fond de moi je comparais ça aux tentations du diable, où l’inconscience fit le lit de toutes les illusions et des prochaines déceptions une fois l’euphorie passée. Eh oui, je ne pouvais pas offrir les mêmes choses.
Le sang vif qui me constituait et coulait dans mes veines, la population, s’éprit de ce monde qui de toute façon n’a pas fait d’heureux ni d’un côté ni de l’autre. Si moi chaque jour je déclinais, les grandes sœurs virent des quartiers entiers devenir des ghettos aux activités douteuses pour ne pas dire périlleuses. Donc de nouveaux problèmes importants liés à la concentration dans la vie du quotidien se faisaient jour.
Moi je commençais ma descente vers la mort alors que les grandes sœurs devenaient malades de maladies incurables.
Pensez-vous que nos grands frères et surtout les départements et les dirigeants (Gouvernements, élus parlementaires) prirent conscience de cela ? Non.
Les nouvelles façons de pensée, allaient résoudre tout cela, d’autant plus que des hommes identifiés comme conseillers allaient, selon une méthodologie infaillible, nous apprendre à mieux vivre pour nos propres intérêts et dans l’intérêt de tous les habitants de France et de Navarre.
Un nouveau mot nous était imposé : Méthodologie. Remède miracle nous dit-on. « Si vous allez mal, c’est parce que vos Maires, vos secrétaires de Mairie et vos employés communaux n’ont pas de méthode… » C’est bien ce que j’ai déjà dit : « Nous sommes subitement des ignares ».
Mais moi ce n’est pas la méthode qui me pose un problème c’est que je saigne chaque jour un peu plus. Mes commerces ferment, mes artisans s’en vont, mes habitants sont obligés de faire des kilomètres pour trouver du travail, pour acheter à manger, etc… « Eh oh ! ….. Vous m’entendez ? Eh oh !… Je ne suis donc plus audible ? »
« Ah, il y a un problème ». dit l’état, « Nous allons reconsidérer la structure administrative du fait de la décentralisation ». Pour cela notre Maire apprend la naissance de nouveaux bébés administratifs. Les communautés de communes et les communautés d’agglomérations.
Mais alors nos grands frères les chefs-lieux de cantons ne sont plus assez grands et compétents pour travailler avec nous ? Pourtant on faisait une belle équipe ! Nous sommes donc devenus aussi stupides que ça ? L’intelligence serait donc qu’à un certain niveau dans la structure administrative ?
L’état en a décidé autrement. Ah d’accord ! ….. Encore une fois nous devons accepter sans broncher et nous soumettre. Pourtant j’étais personnellement convaincu si dès l’élaboration de la loi, nous nous étions unis pour démontrer qu’il y avait d’autres possibilités, nous pouvions éviter cette multiplicité des couches administratives. Surtout qu’en ce qui concerne la mutualisation, nous avions déjà fait en partie ce qu’il fallait ce qui prouve que nous étions intelligents.
Quand l’état décide, il décide ! Oui, mais…… ! Rentrez dans le rang, il n’y a rien à voir.
Cette grande sœur qui au fond n’était que le regroupement de villages de tailles différentes va également nous imposer notre niveau de représentation. Vous savez c’est comme dans les familles, il y a le petit, le moyen et le grand. Donc plus on est grand plus notre voix a d’importance.
Ça veut donc dire que lorsque j’émets une idée si je suis petit ma voix est peu audible et plus je suis grand plus je suis audible.
Je suis tout à coup en train de prendre conscience, non seulement je me vide de mon sang, mais je n’ai plus trop droit à la parole.
De mes quatre piliers de base, il ne me reste plus que le Maire. L’instituteur est parti car je n’ai plus droit à avoir d’école, le médecin on a préféré élaborer des centres médicaux, car vieillissant il ne trouve plus de remplaçant. Les messages subliminaux inculqués aux jeunes médecins étant que médecin dans le monde rural n’avait pas d’avenir, cela n’aide pas. Quant au curé, si mon Maire s’est battu pour que mon église continue à sonner l’angélus, il y a bien longtemps que la foi ayant elle aussi disparu il n’y avait aucun intérêt à ce que je garde un prêtre.
Nos grandes sœurs, les communautés de communes, ont donc décidé que nous les petits frères nous devions avec la logique de l’état accepter une mort programmée.
Surtout qu’elles allaient être victimes de plusieurs virus. Les virus de la grandeur, de la compétitivité et forcément de la représentativité au sein du département.
Je suis pris de vertige. Serait-on revenu à l’époque, où pour vous soigner, on faisait des saignées au malade ? Il faut dire que je suis bien mal en point, avec tout ce que l’on m’impose depuis deux décennies. Ne croyez pas que mes malaises vont s’arrêter car deux nouvelles lois viennent de sortir.
La loi « Notre » et la loi « des communes nouvelles », tout ça c’est pour notre bien être, et nous précise-t-on, ne vous en faites pas, c’est du volontariat. Tient pourtant il me semblait que quand on est volontaire, c’est un choix que l’on fait soi-même. Alors pourquoi c’est ma grande sœur qui me dit ce que je dois faire et ajoute tu n’as pas le choix ? Il faut dire que certains responsables des grands frères on fait passer le message que si nous nous regroupions, nous serions plus intelligents. Et une couche supplémentaire, nous les petits, nous ne sommes subitement pas assez intelligents.
La première loi impose des tailles minimales aux régions et aux communautés d’agglomérations et de communes car il n’y a une autre maladie qui est apparue, la compétitivité qui impose de ressembler à nos voisins européens. Oh ! …. Je sens l’éloignement entre nous s’agrandir….
De plus elle, nous fait comprendre à mes frères et moi, que nous ne sommes plus compétents pour continuer à vivre. Donc il est normal, que je transfère mes compétences, mon savoir-faire à ma grande sœur la communauté de communes. Pourtant localement j’avais des gens capables et c’était même le moyen de conserver de l’emploi….
La seconde loi me dit que si je me regroupe avec mes frères pour créer une commune nouvelle, je serai plus fort. OK mais pourquoi on me demande de changer de nom, et puis si je perds mon identité, je deviens un hameau. « Mais moi je ne veux pas perdre mon nom ! Je suis vivant, un peu moribond, il est vrai, mais tant qu’il me reste un peu de souffle. Je suis fier de mon nom : vous entendez ? Eh oh ! …. Vous entendez ? »
Une nouvelle étape est franchie, j’observe mon Maire et son conseil municipal, ils sont tristes et n’ont plus beaucoup de motivation. La situation pour certains devient invivable, inacceptable mais dans le brouhaha de la vie moderne, on ne les écoute plus. Certains de mes frères ont couru vers ce soi-disant eldorado et comme le plus souvent, ils donnent l’illusion que tout va bien.
Pourtant si je tends l’oreille pas mal de bruits courent, pour certains cela ne se serait pas vraiment passé démocratiquement ou alors, tout simplement pour d’autres, ils regrettent avec une certaine amertume de s’être laisser entraîner dans une illusion.
Donc si je comprends bien une fois de plus le miracle ne s’est pas produit. La maladie prend de l’ampleur. Elle arrive sous une autre forme, les communautés de communes seraient trop petites et c’est pour cette raison que la maladie s’étend. De nouveaux messages nous sont transmis. « Nous ne pouvons pas rester dans la dimension où nous sommes, sinon c’est la mort assurée ». Il me semble avoir déjà entendu ça !… Est-ce moi qui radote ?
Je constate avec un certain effarement qu’une voie m’est toute tracée. En effet, ma mort est bien programmée, en un peu plus de deux décennies, j’ai perdu mes piliers, je me vide de mon sang, je suis handicapé, je ne suis plus audible, je dois suivre des thérapies qui pour l’instant n’ont pas grand effet, je ne peux plus garder mon nom, on me dit que le monde change. Et malgré ça on fait tout pour me convaincre que c’est de la démocratie.
Il y a quelque chose qui m’échappe ! …. Déjà, j’entends depuis longtemps que l’obésité est un risque majeur pour la durée de vie, donc mes grandes sœurs les communautés de commune, devraient faire attention. Enfin la démocratie, c’est que j’ai la liberté de mes choix et de mon avenir et de m’exprimer et surtout c’est le peuple qui peut exercer sa souveraineté, donc mes habitants. Donc le bon sens de l’expression c’est de bas en haut et pas l’inverse, non ?
Mais mon pauvre, tu n’as rien compris ! Aujourd’hui, la démocratie c’est : tu dois accepter que l’on te dicte ta pensée, ta parole, tes actes, ta vie et ta mort. On appelle ça du formatage ! et en plus aujourd’hui : Tu dois être connecté.
Oui d’accord !… Euh, mais pour être connecté, il faut avoir accès à plein de choses et puis je serai connecté si je retrouve le goût à la vie, du moins si mes habitants ne se sentent pas de plus en plus isolés et que l’on ne contribue pas à leur éloignement.
Il y a une chose qui est sûr, j’ai trop parlé, je suis essoufflé, mon être me fait mal, j’ai encore quelques semaines à vivre tout au plus quelques mois, puisque j’entends des voix qui n’arrêtent pas de dire, il faut que tout soit régler pour 2020.
Il me reste à avertir ma très grande famille, mes frères, mes grands frères et certaines de mes sœurs que je me meurs, malgré mon envie de vivre, de montrer que mon existence a encore du sens, si on me laisse choisir mes propres remèdes à ce mal, à cette exigence du contraire à toute démocratie.
Dois-je me consoler des paroles de Jean d’Ormesson : « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants ».
Je ne crois pas, je ne suis pas un village du genre à baisser les bras et je préfère appeler tous mes frères qui sont aujourd’hui dans le même état d’agonie, de retrouver leur force. De nous unir et de crier tous ensembles « Je ne veux pas mourir, et dire à ceux qui nous dirigent « Tu ne tueras point ! …..»
Ne perdons pas espoir mes frères, la vie nous incite à résister et à écouter le cri de nos habitants qui monte.
Surtout après avoir entendu la parole de jeunes qui nous disent : « En fait vous ne nous donnez pas le choix, vous avez déjà tracé notre chemin de vie. Tout s’accorde à dire que vous n’avez que faire de notre avenir. Vous nous emmenez dans le mur et nous ne pouvons rien y faire. Vous avez donc décidé pour les enfants et les générations à venir. Cela ne vous interpelle pas ? … »
Attention mes frères, le processus est lancé et nous devons en avoir conscience. Notre vie sera fonction de nos choix. Il est grand temps de ne plus nous laisser manipuler. Si nous voulons encore vivre, la décision nous appartient. N’oubliez pas nous sommes 19 800. Si nous cédons alors nous aurons sur la conscience 19 800 cadavres.
Nous avons les moyens à travers nos Maires et nos conseillers municipaux de dire : ça suffit ! Soyons des conquérants. André Malraux disait : « J’ai appris qu’une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie ».
Aujourd’hui, comme le disait Victor Cherbuliez : « Nous sommes en train de fonder une société où les hommes seront tous de bonnes petites machines bien montées, bien outillées, inusables et fonctionnant au doigt et à l’œil. Désormais, pour louer quelqu’un, on dira : Voilà un gaillard de soixante, de cent chevaux. L’homme-piston, voilà l’avenir ! »
Est-ce cela que vous voulez ? Réagissons, il n’est pas trop tard. Pensons aux enfants, à la jeunesse.
Dans hommes il y a humain, ils ont la capacité de penser, de comprendre et de transmettre.
Rebâtissons une structure de proximité à l’échelle humaine. A vous humains de reconnaître vos erreurs. Ne soyez pas nos croquemorts.
Remettez en place un fonctionnement qui a du sens. De la base vers le sommet ; Les habitants, le Maire, le chef-lieu de canton, le département, la Région, l’état. A ce dernier de trouver les solutions pour que ce cheminement soit respecté. C’est ça la vraie démocratie. Et c’est possible !

Un village de France

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Author: Redaction