Maryvonne, victime d’une vraie saloperie française

images (3)Voilà quelque chose que je n’ai jamais pu comprendre ni admettre. La loi française prévoit qu’au bout de 48 heures, des individus ayant squatté un logement après y être entré par effraction deviennent ses occupants légaux, disposent du droit de s’y maintenir au même titre que des locataires  et ne peuvent plus être expulsés sans une lourde procédure judiciaire qui peut prendre des mois. Les victimes, comme Maryvonne, sont souvent des personnes âgées ou en situation de précarité.  On a du mal à le croire. Vous êtes propriétaire d’une maison. Vous vous absentez. Des squatters se sont installés chez vous et ils ont le droit de s’y maintenir sans que vous ne puissiez rien faire ou presque dans l’immédiat. Cela arrive souvent et j’ai moi-même connu des proches ou des voisins qui ont eu à subir ce genre de situation. Cela provient d’une loi ancienne, socialiste je crois, des années 1980 qui visait à obtenir les faveurs d’associations dites humanitaires. Aux bonnes âmes bienpensantes, qui y voient une belle invention, je demande d’imaginer la situation pour elles-mêmes: vous vous absentez avec vos trois enfants pour une raison quelconque et à votre retour, votre appartement ou votre maison est occupée par un groupe de gens qui ont changé les serrures et qui cassent tout à l’intérieur, sans que vous ne puissiez rien faire. Vous ne pouvez plus entrer chez vous. Votre logement, vos biens, vos meubles sont sous occupation. Et la loi vous interdit d’entrer, vous n’êtes plus chez vous… Vous n’avez plus qu’à aller à l’hôtel avec votre marmaille et entreprendre une action en justice qui va durer cinq ou six mois…  Cela peut arriver à tout le monde, à toi aussi, Ducon, qui te dis en me lisant : ce type là est vraiment un sale réac. Cette disposition que le monde entier nous envie – quand j’en parle à des amis britanniques ou allemands, ils refusent de me croire – la droite au pouvoir n’a jamais été capable de l’abroger. Par frousse des réactions, de paraître ceci, ou cela… Là, franchement, ce n’est pas la faute de l’Europe, ni de la mondialisation, ni du capitalisme financier… Alors, après 2017, aurons nous le courage de mettre fin à cette belle loi sociale, cette belle loi socialiste, cette aberration nationale?

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction