L’Amérique que nous aimons

imagesL’Amérique que nous aimons n’est pas celle de Trump et Clinton! Le prix Nobel de littérature 2016 a été accordé à Bob Dylan. Enfin une bonne nouvelle dans un monde si sombre. Il est heureux et sain que cette récompense soit reconnue, non à un auteur distingué que peu de personnes ont lu, mais à un poète dont les chansons ont fait le tour du monde et trotté dans la tête de centaines de millions de jeunes gens et femmes. Car je suis heureux de le dire, des textes comme « blowin in the Wind » sont de la plus haute poésie.  A-t-il jamais été chanté quelque chose de plus pur et de plus sublime? De cette voix étrange qui vrille, traverse le coeur et pénètre directement au plus profond de l’âme.  Ce n’est pas parce que des centaines de millions de personnes l’ont fredonné dans la rue, sur une mélodie envoûtante, qu’ils devraient perdre leur statut de poésie car la poésie appartient à tout le monde et n’est pas une affaire d’élitisme. Bob Dylan, le génie modeste, la gentillesse, la générosité, la discrétion… Cette annonce nous rappelle, nous anciens adolescents des années 1970 ou 1980, surtout ceux qui ont vécu un moment de leur vie aux Etats-Unis, les souvenirs les plus délicieux, de désinvolture, d’amitié, de bonheur simple. A cette nouvelle, je me suis souvenu des plages de Californie, des routes de l’Arizona et de l’Oregon, des falaises de Washington State, des forêts de séquoias géants,  de soirées d’étudiants à San Francisco, de l’hospitalité, de la tolérance, de la générosité infinie du peuple américain. La musique de Bob Dylan ne vieillira jamais.

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction