La troisième guerre mondiale

4773659_48be540dad9d3d53a39c234049512add7f417ede_545x460_autocropL’Etat islamique Daesh poursuit sa progression au Moyen-Orient et la carte des zones occupées s’étend comme une flaque d’huile, un incendie de broussailles, couvrant désormais l’essentiel de la Syrie et de l’Irak. Cette expansionnisme qui bouscule la planète, poussé par une mystérieuse et incompréhensible puissance,  donne le vertige. Le monde occidental, à l’origine des frontières et des Etats en voie de destruction, est désormais vaincu, balayé, inerte, les genoux à terre.  Il paye sa folie furieuse d’avoir voulu imposer un ordre mondial à cette région du monde et ainsi provoqué le chaos. Maintenant, il tremble. Tout s’effondre sous les assauts de Daesh, les droits de l’homme, la démocratie, la mondialisation. Les idiots qui prédisaient « la fin de l’histoire » dans la globalisation heureuse et la démocratie universelle en sont pour leurs frais. Le silence assourdissant des gouvernements, des médias, des intellectuels, sur la tragédie en cours, va-t-il enfin céder devant l’apocalypse? 2014-2015: Nous venons d’entrer dans le XXIe siècle, comme un siècle auparavant, nous étions entrés dans le XXe. La tache noire se répand, inexorablement. L’atomisation d’une région du monde, berceau de la civilisation et principale source de l’approvisionnement en pétrole, annonce sans doute un embrasement général à plus ou moins long terme. Les atrocités commises, surtout contre les femmes et les enfants, les destructions des ruines archéologiques, patrimoine universel, se présentent comme la négation de l’idée même d’humanité.  L’inertie des dirigeants du monde occidental, ou l’insignifiance de leur réponse a quelque chose de tragique sinon de criminel. Les autorités morales, abasourdies, se terrent dans un silence complice de la terreur.  La France est entrée en campagne électorale, deux ans à l’avance, et plus rien ne compte déjà, aux nombrils ambulants qui composent la classe politique, que la préservation ou la conquête des fromages de la République. Les années 1936 et 1938 sont de retour, le même aveuglement, la même naïveté obtuse, la même lâcheté, la même bêtise, face à une menace un peu plus lointaine géographiquement, mais désormais presque aussi effroyable. Bon sang! Quand va-t-on se réveiller et  ouvrir les yeux ? Avons nous perdu une bataille ou avons nous perdu la guerre?

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction