La démission et l’honneur en politique

XVM0198d4be-f2a8-11e5-b8bc-cfdec6865de4Voici un article publié hier dans le Figaro Vox sur l’honneur de deux ministres belges ayant proposé leur démission à la suite des attentats de lundi dernier. Dans cette tribune, j’exprime une idée qui m’est chère depuis longtemps: pour une personnalité politique, la démission, même refusée, même symbolique, est un acte de noblesse, qui consiste à assumer ses responsabilités. Un épouvantable carnage a eu lieu à Bruxelles. Il n’est pas le fruit de la fatalité mais d’une politique, de décisions ou de non décisions. Le geste d’offrir sa démission est chargé de sens. Il signifie que nul n’est propriétaire de son mandat, sa fonction et que l’intérêt personnel d’un dirigeant doit s’effacer devant la notion de bien commun. Il rappelle que la politique, en démocratie, devrait être une mission temporaire au seul service de l’intérêt général et non un outil d’ascension sociale et de satisfaction narcissique. En creux, ce geste de deux ministres belges, fondé sur le sens de l’honneur, souligne la médiocrité [globale] des milieux politiques français, de l’extrême  gauche à l’extrême droite incluses.

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction