Hauts-de-Seine : des jeunes suivis par la PJJ partent en maraude

Depuis 2016, les jeunes de l'unité éducative de milieu ouvert (UEMO) de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) participent à des maraudes mensuelles. Témoignages de ces jeunes qui, en aidant les autres, en apprennent beaucoup sur eux-mêmes.

Tout est parti du constat d’un jeune, suivi par l’Unité éducative de milieu ouvert (UEMO), qui ne se sentait pas « utile ». L’équipe de l’Unité éducative de milieu ouvert (UEMO) de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et les jeunes ont donc décidé d’instituer une maraude par mois, pour pallier à ce manque.

Mais qu’est-ce qu’une maraude ?

Faire une maraude, c’est sillonner les rues en apportant un café, un thé, quelques gâteaux et surtout, de l’écoute ainsi que du partage. Qu’elle se fasse dans le cadre d’une mesure de réparation ou sous le principe de la libre-adhésion, les objectifs sont les mêmes : apprendre à regarder l’autre, sensibiliser autour d’un projet citoyen, valoriser l’estime de soi et clôturer sa journée en étant fier.

Avant de partir, les participantes et participants se donnent rendez-vous à l’UEMO, pour préparer les boissons chaudes. Sur le trajet, les consignes sont données, les appréhensions sont verbalisées, les échanges et les rencontres commencent.

Sceptiques, puis fiers d’eux

« Le jour J, j'étais d’abord un peu sceptique à l’idée de faire ma première maraude. Combien allions nous être ? Qu’allions nous réellement distribuer ?
Tout un tas de questions sans réponses se bousculaient dans ma tête
», témoigne Greg*.

Une fois leurs appréhensions dépassées, ces jeunes sous main de justice ont partagé des moments inoubliables. Ils ont notamment rencontré un groupe d’accordéonistes, autour d’un café, ponctué par les rires, quelques larmes… surtout lorsque l’un d’eux a raconté son histoire. « Je crois que je n’ai jamais été autant touché qu’à ce moment-là », souffle Saïd*, 17 ans.

Un engagement bénévole et sur le long terme

Les adolescentes et adolescents ont la faculté de se mettre à la place de quelqu’un, particulièrement dans ce type de situation. Les débats qui ont suivi les maraudes ont toujours été très riches, leur permettant de découvrir certaines de leurs qualités, comme l’empathie ou la bienveillance.

C’est d’ailleurs ce qui ressort de l’expérience de Romain*, 18 ans, qui précise :« j’aurais appris l’importance d’accorder son attention, celle de donner de son temps et celle de ne pas s’arrêter à l’apparence de chacun ».

Et le projet ne s’arrête pas là ! Le but final est de mettre en lien les jeunes avec des associations afin de pouvoir leur proposer un engagement durable et bénévole. Et Nourdine, 17 ans, de conclure : « quand je participe à ces maraudes, je suis fier de moi et je me sens citoyen ».

 

 

 


*Les prénoms des jeunes ont été modifiés pour préserver leur anonymat.


Relais de brève

Lire la suite sur le site relayé...

Author: Redaction

Hauts-de-Seine : des jeunes suivis par la PJJ partent en maraude

Depuis 2016, les jeunes de l'unité éducative de milieu ouvert (UEMO) de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) participent à des maraudes mensuelles. Témoignages de ces jeunes qui, en aidant les autres, en apprennent beaucoup sur eux-mêmes.

Tout est parti du constat d’un jeune, suivi par l’Unité éducative de milieu ouvert (UEMO), qui ne se sentait pas « utile ». L’équipe de l’Unité éducative de milieu ouvert (UEMO) de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et les jeunes ont donc décidé d’instituer une maraude par mois, pour pallier à ce manque.

Mais qu’est-ce qu’une maraude ?

Faire une maraude, c’est sillonner les rues en apportant un café, un thé, quelques gâteaux et surtout, de l’écoute ainsi que du partage. Qu’elle se fasse dans le cadre d’une mesure de réparation ou sous le principe de la libre-adhésion, les objectifs sont les mêmes : apprendre à regarder l’autre, sensibiliser autour d’un projet citoyen, valoriser l’estime de soi et clôturer sa journée en étant fier.

Avant de partir, les participantes et participants se donnent rendez-vous à l’UEMO, pour préparer les boissons chaudes. Sur le trajet, les consignes sont données, les appréhensions sont verbalisées, les échanges et les rencontres commencent.

Sceptiques, puis fiers d’eux

« Le jour J, j'étais d’abord un peu sceptique à l’idée de faire ma première maraude. Combien allions nous être ? Qu’allions nous réellement distribuer ?
Tout un tas de questions sans réponses se bousculaient dans ma tête
», témoigne Greg*.

Une fois leurs appréhensions dépassées, ces jeunes sous main de justice ont partagé des moments inoubliables. Ils ont notamment rencontré un groupe d’accordéonistes, autour d’un café, ponctué par les rires, quelques larmes… surtout lorsque l’un d’eux a raconté son histoire. « Je crois que je n’ai jamais été autant touché qu’à ce moment-là », souffle Saïd*, 17 ans.

Un engagement bénévole et sur le long terme

Les adolescentes et adolescents ont la faculté de se mettre à la place de quelqu’un, particulièrement dans ce type de situation. Les débats qui ont suivi les maraudes ont toujours été très riches, leur permettant de découvrir certaines de leurs qualités, comme l’empathie ou la bienveillance.

C’est d’ailleurs ce qui ressort de l’expérience de Romain*, 18 ans, qui précise :« j’aurais appris l’importance d’accorder son attention, celle de donner de son temps et celle de ne pas s’arrêter à l’apparence de chacun ».

Et le projet ne s’arrête pas là ! Le but final est de mettre en lien les jeunes avec des associations afin de pouvoir leur proposer un engagement durable et bénévole. Et Nourdine, 17 ans, de conclure : « quand je participe à ces maraudes, je suis fier de moi et je me sens citoyen ».

 

 

 


*Les prénoms des jeunes ont été modifiés pour préserver leur anonymat.


Relais de brève

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Hauts-de-Seine : des jeunes suivis par la PJJ partent en maraude

Depuis 2016, les jeunes de l'unité éducative de milieu ouvert (UEMO) de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) participent à des maraudes mensuelles. Témoignages de ces jeunes qui, en aidant les autres, en apprennent beaucoup sur eux-mêmes.

Tout est parti du constat d’un jeune, suivi par l’Unité éducative de milieu ouvert (UEMO), qui ne se sentait pas « utile ». L’équipe de l’Unité éducative de milieu ouvert (UEMO) de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et les jeunes ont donc décidé d’instituer une maraude par mois, pour pallier à ce manque.

Mais qu’est-ce qu’une maraude ?

Faire une maraude, c’est sillonner les rues en apportant un café, un thé, quelques gâteaux et surtout, de l’écoute ainsi que du partage. Qu’elle se fasse dans le cadre d’une mesure de réparation ou sous le principe de la libre-adhésion, les objectifs sont les mêmes : apprendre à regarder l’autre, sensibiliser autour d’un projet citoyen, valoriser l’estime de soi et clôturer sa journée en étant fier.

Avant de partir, les participantes et participants se donnent rendez-vous à l’UEMO, pour préparer les boissons chaudes. Sur le trajet, les consignes sont données, les appréhensions sont verbalisées, les échanges et les rencontres commencent.

Sceptiques, puis fiers d’eux

« Le jour J, j'étais d’abord un peu sceptique à l’idée de faire ma première maraude. Combien allions nous être ? Qu’allions nous réellement distribuer ?
Tout un tas de questions sans réponses se bousculaient dans ma tête
», témoigne Greg*.

Une fois leurs appréhensions dépassées, ces jeunes sous main de justice ont partagé des moments inoubliables. Ils ont notamment rencontré un groupe d’accordéonistes, autour d’un café, ponctué par les rires, quelques larmes… surtout lorsque l’un d’eux a raconté son histoire. « Je crois que je n’ai jamais été autant touché qu’à ce moment-là », souffle Saïd*, 17 ans.

Un engagement bénévole et sur le long terme

Les adolescentes et adolescents ont la faculté de se mettre à la place de quelqu’un, particulièrement dans ce type de situation. Les débats qui ont suivi les maraudes ont toujours été très riches, leur permettant de découvrir certaines de leurs qualités, comme l’empathie ou la bienveillance.

C’est d’ailleurs ce qui ressort de l’expérience de Romain*, 18 ans, qui précise :« j’aurais appris l’importance d’accorder son attention, celle de donner de son temps et celle de ne pas s’arrêter à l’apparence de chacun ».

Et le projet ne s’arrête pas là ! Le but final est de mettre en lien les jeunes avec des associations afin de pouvoir leur proposer un engagement durable et bénévole. Et Nourdine, 17 ans, de conclure : « quand je participe à ces maraudes, je suis fier de moi et je me sens citoyen ».

 

 

 


*Les prénoms des jeunes ont été modifiés pour préserver leur anonymat.


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Hauts-de-Seine : des jeunes suivis par la PJJ partent en maraude

Depuis 2016, les jeunes de l'unité éducative de milieu ouvert (UEMO) de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) participent à des maraudes mensuelles. Témoignages de ces jeunes qui, en aidant les autres, en apprennent beaucoup sur eux-mêmes.

Tout est parti du constat d’un jeune, suivi par l’Unité éducative de milieu ouvert (UEMO), qui ne se sentait pas « utile ». L’équipe de l’Unité éducative de milieu ouvert (UEMO) de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et les jeunes ont donc décidé d’instituer une maraude par mois, pour pallier à ce manque.

Mais qu’est-ce qu’une maraude ?

Faire une maraude, c’est sillonner les rues en apportant un café, un thé, quelques gâteaux et surtout, de l’écoute ainsi que du partage. Qu’elle se fasse dans le cadre d’une mesure de réparation ou sous le principe de la libre-adhésion, les objectifs sont les mêmes : apprendre à regarder l’autre, sensibiliser autour d’un projet citoyen, valoriser l’estime de soi et clôturer sa journée en étant fier.

Avant de partir, les participantes et participants se donnent rendez-vous à l’UEMO, pour préparer les boissons chaudes. Sur le trajet, les consignes sont données, les appréhensions sont verbalisées, les échanges et les rencontres commencent.

Sceptiques, puis fiers d’eux

« Le jour J, j'étais d’abord un peu sceptique à l’idée de faire ma première maraude. Combien allions nous être ? Qu’allions nous réellement distribuer ?
Tout un tas de questions sans réponses se bousculaient dans ma tête
», témoigne Greg*.

Une fois leurs appréhensions dépassées, ces jeunes sous main de justice ont partagé des moments inoubliables. Ils ont notamment rencontré un groupe d’accordéonistes, autour d’un café, ponctué par les rires, quelques larmes… surtout lorsque l’un d’eux a raconté son histoire. « Je crois que je n’ai jamais été autant touché qu’à ce moment-là », souffle Saïd*, 17 ans.

Un engagement bénévole et sur le long terme

Les adolescentes et adolescents ont la faculté de se mettre à la place de quelqu’un, particulièrement dans ce type de situation. Les débats qui ont suivi les maraudes ont toujours été très riches, leur permettant de découvrir certaines de leurs qualités, comme l’empathie ou la bienveillance.

C’est d’ailleurs ce qui ressort de l’expérience de Romain*, 18 ans, qui précise :« j’aurais appris l’importance d’accorder son attention, celle de donner de son temps et celle de ne pas s’arrêter à l’apparence de chacun ».

Et le projet ne s’arrête pas là ! Le but final est de mettre en lien les jeunes avec des associations afin de pouvoir leur proposer un engagement durable et bénévole. Et Nourdine, 17 ans, de conclure : « quand je participe à ces maraudes, je suis fier de moi et je me sens citoyen ».

 

 

 


*Les prénoms des jeunes ont été modifiés pour préserver leur anonymat.


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