Contrat de plan État-Région Languedoc-Roussillon : un engagement fort et cohérent

Manuel Valls à Montpellier entouré de  M. Damien Alary, Président du Conseil régional Languedoc-Roussillon, et de Pierre de Bousquet, Préfet de l'Hérault
30 décembre 2014 – Actualité

Contrat de plan État-région Languedoc-Roussillon : « un engagement fort et cohérent »

Après les Pays de la Loire, la Bourgogne et la Bretagne, le Premier ministre était à Montpellier, le 22 décembre, pour la signature du protocole d’accord du contrat de plan État-région Languedoc-Roussillon. Celui-ci prévoit 1,2 milliard d’euros d’investissements publics pour la période 2015-2020.
Manuel Valls et le président de la région Languedoc-Roussillon, Damien Alary, ont signé lundi 22 décembre à Montpellier le protocole d’accord du contrat de plan État-région (CPER) 2015-2020. A travers le CPER, l’État et la région s’engagent ensemble sur le financement pluriannuel d’opérations de développement et d’aménagement du territoire.
Ce tour de France que je poursuivrai en janvier, c’est un tour de France des projets, du dynamisme de nos territoires. Je rencontre une France lucide qui se projette dans l’avenir.

Manuel Valls
Le 22 décembre 2014 à Montpellier

Les CPER nouvelle génération succèdent aux contrats de projets 2007-2013. Véritable outil de politique publique de l’égalité des territoires, la nouvelle génération de contrats de plan État-région 2015-2020 est un moteur de l’investissement permettant de faire progresser le niveau d’équipement des territoires pour préparer l’avenir. L’enjeu, comme pour les autres régions, est d’obtenir un effet de levier pour l’investissement local. En effet, si le Gouvernement et les régions s’accordent à relancer une nouvelle génération de CPER, c’est pour relancer l’investissement public.

Le CPER prévoit que l’État mobilisera 450 millions d’euros.

« L’accord que nous scellons aujourd’hui traduit la rencontre de deux ambitions, il est l’aboutissement d’un dialogue continu et approfondi et ce qui fait la valeur de ce contrat c’est presque autant ce qu’il va permettre de réaliser que le chemin qui nous y a conduits », a insisté Manuel Valls avant de rendre hommage à la mémoire de Christian Bourquin qui a accompagné les premiers échanges avec l’Etat « quand en août 2013 la phase dédiée aux stratégies nationales et aux priorités régionales a commencé ». « Cette signature marque l’aboutissement de 18 mois de discussions sur les défis de votre territoire, les besoins d’investissements mais aussi les nouvelles conditions de l’action publique. »
Permettre la cohérence des politiques publiques

« J’ai demandé que les CEPR rationalisent les financements pour permettre la cohérence des politiques publiques. Désormais, d’autres sources de financement seront mobilisées, le Gouvernement a souhaité que les opérateurs de l’Etat soient parties prenantes des CPER : l’Ademe, l’Agence de l’eau, le PIA qui sera désormais territorialisé ». Pour Languedoc-Roussillon, ces crédits hors CPER représentent près de 410 millions d’euros, notamment 71 millions en faveur du développement du Très Haut Débit, 28 millions dans le cadre du programme Usine du futur, et surtout 277 millions pour le volet Enseignement supérieur. A ces crédits s’ajoute le financement des projets d’intérêt régional conduits par l’Anru : plus de 35 millions d’euros pour Languedoc-Roussillon.

Le calendrier des contrats de plan est aussi aligné sur l’engagement des fonds européens, puisque ce sont désormais les régions qui en assurent la gestion.

Travailler sur la cohérence des politiques publiques et la bonne articulation des financements, c’est aussi comme cela que l’on donne tous les moyens de réussir aux territoires.

Manuel Valls
Le 22 décembre 2014 à Montpellier

4 priorités

Si le point commun de tous ces investissements c’est l’emploi, le CPER Languedoc-Roussillon « fixe 4 priorités » :

  • La transition écologique et énergétique avec 192 millions d’euros.
  • La mobilité et les transports avec 138 millions d’euros : un investissement essentiel au regard de la vitalité démographie de la région, mais aussi parce qu’il s’agit d’une région de transit incontournable.
  • L’ESR avec près de 150 millions d’euros (75 millions de l’Etat et 75 millions de la région) ; il s’agit en la matière d’un effort exceptionnel puisque « l’engagement de l’État est multiplié par deux ».
  • Le volet territorial, avec plus de 150 millions d’euros de crédits mobilisés, dont 32,65 millions de l’Etat et 120 de la région. Au plan national, ce volet territorial est doté de près de 1 milliard d’euros.

Le CPER Languedoc-Roussillon comprend aussi un volet spécifique consacré à la culture (43,5 millions d’euros dont 11,35 millions de l’État et 32,15 millions de la région).   « J’ai tenu à ce que l’État s’engage dans le projet de Mémorial du camp de Rivesaltes », a notamment expliqué Manuel Valls à ce sujet.

Évoquant la fusion avec Midi-Pyrénées prévue pour 2016, et définitivement entérinée par le vote final de la loi sur la délimitation des régions le 16 décembre 2015, le Premier ministre a dit faire confiance à « l’approche apaisée » des élus qui « contribuera à la réussite de cette union ». « Je ne doute pas un instant que vous défendrez avec opiniâtreté ce qui fait l’identité du Languedoc et du Roussillon. Ces identités, qu’elles soient cévenole ou catalane, ne se dissoudront pas dans une grande région, non, ça sera une union qui vous rendra plus forts ».

Author: Redaction