Changement climatique et pollution de l’air au coeur des préoccupations environnementales

Résultats d'enquête sur les opinions et pratiques environnementales des Français en 2015.

En 2015, la hiérarchie des préoccupations environnementales des Français reste identique à celle observée l'année précédente : la moitié des enquêtés citent d'abord le changement climatique (26 %) ou la pollution de l'air (25 %). Au troisième rang des principaux problèmes environnementaux, les catastrophes naturelles (18 %) devancent la pollution de l'eau, des rivières et des lacs (10 %). À l'instar des préoccupations liées à l'augmentation des déchets des ménages ou à l'érosion de la biodiversité, les inquiétudes au sujet de la dégradation des milieux aquatiques sont plus fréquemment exprimées en second choix dans l'enquête. C'est d'autant plus vrai concernant la disparition de certaines espèces végétales ou animales. En revanche, la gêne occasionnée par le bruit est globalement peu citée par les enquêtés.

L'importance accordée au changement climatique et à la qualité de l'air est en partie liée au contexte : d'une part, la tenue à Paris de la Conférence mondiale sur le climat (COP21) fin novembre et, d'autre part, la mise en place de la circulation alternée (le 17 mars 2014 puis le 23 mars 2015) à la suite de la survenue de pics de pollution atmosphérique. Cela peut en effet expliquer pourquoi la préoccupation à l'égard de la qualité de l'air a atteint en 2015 son plus haut niveau. Dans le même sens, les conséquences catastrophiques des inondations ayant affecté la Côte d'Azur en octobre ont probablement contribué à renforcer les craintes des Français au sujet des risques naturels.

Au deuxième rang des préoccupations environnementales en 2010, la pollution de l'eau a subi une chute de huit points au cours des années suivantes. Durant la même période, l'augmentation des déchets ménagers a également baissé de quatre points. Au bas du classement, l'érosion de la biodiversité reste à un niveau relativement stable, tandis que la question de la pollution sonore accuse un net recul en 2015. Si ces deux thématiques paraissent susciter un moindre intérêt, des différences notables peuvent cependant être observées selon l'âge et le lieu de résidence. Entre 2010 et 2015, la moyenne des réponses données à cette question montre que l'état de la biodiversité est plus fréquemment évoqué par les plus jeunes. Les plus âgés sont, quant à eux, plus nombreux à ne déclarer aucune préoccupation à l'égard de l'environnement. Enfin, les enquêtés de l'unité urbaine de Paris sont deux fois plus nombreux à s'inquiéter de la pollution sonore que les autres.

Source : Opinions et pratiques environnementales des Français en 2015 - Chiffres et statistiques - Avril 2016 - Commissariat général au développement durable

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Author: Redaction