Catégorie : Premier Ministre

06
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Discours devant le Congrès de l’Assemblée des Communautés de France

Seul le prononcé fait foi>
>
>
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,>
Monsieur le Président RETAILLEAU,>
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,>
Madame la maire de Nantes,>
Monsieur le Président, cher Charles-Eric LEMAIGNEN,>
Monsieur le Président de l’Association des communautés de France, cher Jean-Luc RIGAUT,>
Madame la préfète,>
Mesdames et Messieurs,>
>
Je suis très heureux d’être venu ce matin à NANTES pour ce congrès de l’Assemblée des communautés de France.>
>
« Communautés » : j’aime beaucoup ce mot. Bien mieux qu’ « intercommunalité », et a fortiori qu’« établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre », il reflète une réalité. Une réalité qui n’est pas seulement technique, juridique et fiscale, mais une réalité politique au sens premier du terme. Il renvoie à ce qui est partagé, mis en commun, entrepris en commun. Il renvoie à ce qui nous unit et non à ce qui nous oppose. J’aime ce vers de Musset : « Et si c’est ton voisin, pourquoi le maudis-tu ? c’est la communauté qui fait la force humaine ». La communauté c’est ce qui unit sans uniformiser, c’est ce qui renforce les égaux.>
>
>
C’est bien de cela que je voudrais vous parler ce matin. Notre pays a un immense besoin de lien. Notre pays a un immense besoin de cohésion – et je suis heureux de l’appellation que nous avons choisie, avec le Président de la République, pour ce ministère de la cohésion des territoires : le temps n’est plus à un aménagement directif, ni à une égalité trop proclamée et pas assez vécue. Il est à la cohésion des territoires.>
>
Nous avons tous constaté dans les urnes l’urgence de ce chantier. Depuis une décennie, le thème de la fracture territoriale, de la France périphérique, s’est installé. Il s’est installé dans le débat public, et c’était nécessaire : car les responsables publics ont été trop lents à voir cette réalité. Mais ce thème s’est aussi installé dans la conscience de ceux qui habitent ces territoires, au point qu’ils s’y sentent assignés. A ces territoires, à ceux qui les habitent, et qui peuvent se résigner au fatalisme, notre devoir de responsables publics, le mien comme chef du Gouvernement, le vôtre comme maires, présidents d’intercommunalités, c’est de démontrer qu’il n’y a pas de fatalité. Notre devoir c’est d’écrire ensemble un autre récit des territoires, où l’on ne parle plus de fractures et de périphéries, mais de liens, de solidarité, d’équilibre.>
>
Au fond, ce que je suis venu vous livrer ce matin, ce sont deux convictions simples qui m’animent.>
Elles m’ont animé comme maire du Havre et président de la Communauté d’agglomération, elles m’animent aujourd’hui comme Premier ministre.>
>
La première, c’est tout simplement que les politiques publiques peuvent changer la vie des gens. C’est même leur seule raison d’être. Au-delà des débats techniques, juridiques, budgétaires, c’est le seul sens de notre engagement. Vous le mesurez d’ailleurs mieux que quiconque : l’intercommunalité, ce ne sont pas d’abord des accords de gouvernance et des pactes financiers, ce sont d’abord des services rendus au quotidien, des équipements réalisés, des projets de développement portés. La vie des gens.>
>
Nous avons un immense défi, c’est celui de restaurer la confiance de nos concitoyens dans l’action publique. Et, et c’est là ma deuxième conviction, une des conditions pour que l’action publique regagne en efficacité est de reconnaître que l’Etat n’a pas la capacité à agir seul.>
>
C’est précisément dans cet esprit que le Président de la République a décidé d’installer en juillet la conférence nationale des territoires.>
>
L’objectif de cette Conférence, quel est-il ?>
>
Il est, tout d’abord, de pouvoir discuter en amont et sans tabou des questions qui touchent directement les collectivités locales. En la matière, je le sais, nous pouvons faire mieux, et nous nous y employons chaque jour.>
Il est aussi de favoriser l’exercice d’une décentralisation assumée, agile et intelligente ; l’ambition est sincère et les nombreux chantiers que nous avons engagés le démontrent. Il est également, pour reprendre les mots du président de la République, de nouer avec vous des pactes girondins et de changer radicalement d’approche dans les liens financiers qui nous lient. Il est enfin –et je dirais même surtout – de construire ensemble des réponses aux attentes des habitants de nos territoires.>
>
Car c’est bien là l’enjeu. C’est pourquoi, je crois qu’au-delà des débats que nous pouvons avoir, notamment en ces temps de débats budgétaires, toutes les collectivités ont leur place autour de la table de la conférence nationale des territoires : les régions, les départements, les communes et les intercommunalités. Je vous sais attachés à ce dialogue et m’en réjouis. Et au fond, cela ne me surprend pas car le dialogue est un mode de travail qui vous est naturel.>
>
Dans le paysage de l’action publique d’aujourd’hui, les intercommunalités occupent une place à part.>
>
D’abord parce qu’elles sont, si j’ose dire, une preuve vivante de notre capacité de transformation. Je dis bien transformation, et non pas réforme, ni rupture, car la grande force des intercommunalités, c’est de s’être construites non pas contre les communes, ni à côté, mais avec elles. Cette force doit être préservée.>
Et cette transformation s’est faite d’un mouvement quasi-continu, qui fait aujourd’hui de vos intercommunalités des acteurs incontournables de la vie publique de notre pays. Et tout cela, à l’échelle de la vie institutionnelle, en finalement peu de temps. 25 ans depuis les lois fondatrices de 1992 et 1999 !>
>
Depuis, les intercommunalités ont fait la preuve de leur capacité à s’adapter, à approfondir les notions de projets et d’intérêt communautaires, à se regrouper, à s’intégrer fiscalement, à mutualiser.>
>
Les précédentes mandatures ont poursuivi ce mouvement, en achevant la couverture intercommunale du territoire, puis en élargissant l’échelle des intercommunalités. Le saut a été grand et il faut le digérer.>
>
Le temps est maintenant celui de la maturité et des projets. Nous avons aujourd’hui une « maille » territoriale qui permet de construire les politiques publiques à la bonne échelle. Je vois dans les intercommunalités un outil de transformation de nos territoires et de préparation de l’avenir. J’y vois des outils au service de la cohésion des territoires. A vrai dire, dans les nombreux chantiers que nous avons ouverts depuis l’élection du Président de la République, il y a presque 5 mois jour pour jour, il n’y en a pas un qui ne soit orienté, au bout du compte, vers cet objectif de cohésion et de transformation. Et il n’y en a pas un où les collectivités territoriales, et parmi elles les intercommunalités, n’aient un rôle à jouer.>
>
Quelques illustrations :>
>
D’abord, la mobilité. Quatre questions principales se posent à mon sens aujourd’hui au niveau de l’intercommunalité :>
>
1ère question, la question de l’accès à l’emploi, à la santé, aux services… pour les territoires situés dans la grande périphérie des agglomérations. Cette question se pose avec d’autant plus d’acuité que ces agglomérations, de manière légitime d’ailleurs, ont engagé des politiques qui restreignent l’usage de la voiture, alors que celle-ci demeure aujourd’hui le principal, et parfois le seul mode de transport pour certains territoires ou populations. Cela soulève des questions d’intermodalité, et de solutions pour le dernier kilomètre. >
2ème question : celle des formes de mobilité à développer dans les zones moins denses : il nous faut trouver des solutions plus agiles et moins chères que les solutions classiques. Dans ce domaine l’initiative de proximité paraît primordiale, sans l’opposer d’ailleurs à l’intervention possible des Régions. >
3ème question : la question de l’aménagement du territoire, de la planification de l’habitat et des activités. Vous avez aussi identifié dans vos débats le numérique, comme moyen d’accéder aux services publics. C’est un thème central, à la fois pour l’accès aux solutions de transport, mais aussi pour réduire les besoins de se déplacer. Les intercommunalités ont toute leur place dans ces réflexions. >
Enfin, la question de la solidarité financière, entre les personnes et entre les territoires. Certains évoquent un Versement transport additionnel voire un Versement transport interstitiel. En vérité, le modèle de financement des transports publics en France atteint aujourd’hui ses limites, et il nous faut trouver d’autres équilibres. >
Dans cette réflexion, l’ADCF a toute sa place dans les travaux des Assises nationales qui prépareront la future loi d’orientation des mobilités qui sera présentée début 2018.>
>
Autre illustration : la transition écologique. Sébastien LECORNU travaille, vous le savez, à l’élaboration de contrats dont l’objet sera d’aider des territoires porteurs d’un projet ambitieux en termes de transformation écologique. Là encore, la maille de l’intercommunalité me paraît être la bonne, même si, bien sûr, la réussite du projet sera conditionnée à la mobilisation de l’ensemble des acteurs, parmi lesquels les régions auront toute leur part à jouer.>
>
Autre illustration : le logement. Je suis attentif à l’inquiétude que vous relayez sur le logement social. Là encore, la réponse que je souhaite vous faire est une réponse à double entrée : celle de la transformation d’une part, et celle du dialogue d’autre part. Dans ce secteur, comme dans d’autres champs de l’action publique, le Gouvernement souhaite apporter une réponse à un problème qui mine le quotidien des français : la pénurie de logements dans les zones où la demande est forte, qui éloigne les moins privilégiés d’entre nous de l’emploi et freine la mobilité sociale et géographique.>
>
C’est tout l’objet de la stratégie logement présentée par Jacques Mezard et Julien Denormandie il y a quelques jours. D’où des mesures fortes pour construire plus, mieux et moins cher là où c’est nécessaire, et créer le « choc d’offre ». Cette stratégie se décline également dans les zones plus détendues, en priorisant la rénovation du bâti et la revitalisation des villes moyennes.>
>
Cela a un coût et le Gouvernement a fait les choix qui s’imposaient pour mettre en œuvre cette stratégie. Mais, là encore, Jacques Mézard vous l’a dit hier, nous sommes à l’écoute et je suis ouvert au dialogue pour trouver, avec les bailleurs sociaux, avec vous, les conditions pour mener à bien cette réforme structurelle sans faire de perdants, tout en respectant notre exigence d’équilibre des comptes publics et notre capacité collective à réhabiliter et à construire davantage de logements abordables.>
>
Je pourrais citer bien d’autres sujets encore (la politique de la ville, les maisons de service au public, les maisons de santé, – tous d’importance), mais nous aurons d’autres occasions d’y revenir ensemble.>
>
Je veux m’arrêter quelques instants encore sur un sujet sensible : l’eau, dont vous a parlé Jacqueline GOURAULT hier.>
>
La loi NOTRe vous a confiés cette compétence à titre obligatoire à compter de 2020. Le sujet a suscité beaucoup de débats ; il en suscite encore.>
>
Pourquoi la loi NOTRe est-elle venue confier cette compétence aux intercommunalités ? Non pas dans une logique de captation du rôle jusque-là confié aux maires, car disons-le les maires répondent globalement très bien aux attentes de leurs concitoyens. Pour autant nous avons sur l’ensemble du territoire un réseau d’adduction d’eau relativement ancien, qui date pour une part non négligeable des années 70 et qui a besoin de sérieux efforts de modernisation si nous voulons pouvoir continuer à fournir dans le temps une eau de qualité à nos concitoyens. Il fallait donc faire évoluer le portage d’une responsabilité – car c’en est une, d’assumer la prise en charge de ces investissements dans le temps.>
>
Vous me direz – et Jacqueline Gourault et Jacques Mézard [, qui avaient voté la proposition de loi du président Retailleau] me l’ont dit très clairement, la mise en œuvre de la loi soulève quelques difficultés auxquelles il faut répondre. C’est le cas par exemple du renchérissement du coût de l’eau dans certains territoires.>
>
>
J’ai donc demandé à Jacqueline Gourault de mener un travail de concertation approfondi dans les prochaines semaines avec les parlementaires, les associations d’élus et les acteurs du secteur de l’eau, et de me faire des propositions dans le cadre de la conférence des territoires.>
>
Evidemment, un discours devant vous ne serait pas complet si je n’y parlais pas de finances locales.>
>
C’est un sujet sur lequel on me reproche parfois d’être direct, mais où j’assume d’avoir dû faire des choix difficiles, et de ne prendre des engagements que quand je sais pouvoir les tenir. C’est peut-être cela, aussi, la transformation de l’action publique.>
>
Le Gouvernement a engagé, vous le savez, un effort de réduction du déficit et de l’endettement publics, effort nécessaire au vu de la situation dans laquelle se trouvent nos finances publiques. Ce n’est pas seulement moi qui le dis. Bon nombre d’élus et de citoyens, de bons sens, le pensent et se rendent bien compte qu’une situation où l’on frise 100% d’endettement public, nous met en position de grande vulnérabilité vis-à-vis des marchés, et plus encore de grande responsabilité vis-à-vis des générations à venir.>
>
Dans ce contexte, le Gouvernement a fixé un objectif de 80 milliards d’euros d’économies sur la mandature pour toute la sphère publique, dont 13 milliards d’économies pour les collectivités territoriales.>
C’est beaucoup (1/6ème de l’effort), mais c’est moins que la part des collectivités dans la dépense publique (20%) car le point de départ des collectivités n’était pas le même.>
>
Partant de ce constat, on peut discuter de la manière d’atteindre la cible. Nous avons fait un choix, dont vous conviendrez qu’il est différent de celui de ces dernières années : c’est le choix de la confiance et du contrat. >
>
En contrepartie d’une visibilité sur leurs ressources, l’Etat demande aux collectivités de contenir la hausse de leurs dépenses de fonctionnement [à 1,2% par an en valeur], ce qui correspond peu ou prou à la poursuite de l’effort moyen fait par les collectivités depuis 2014. Je n’ai pas dit que c’était facile, mais le jeu en vaut la chandelle car ce que nous proposons, si la trajectoire est respectée, c’est que ces économies viennent abonder votre auto-financement, et donc soutenir votre investissement, dans un effort conjoint de maîtrise de la dette publique.>
>
Tout cela, nous le discuterons en particulier avec les 72 intercommunalités de plus de 150 000 habitants concernés par les contrats que nous proposons.>
>
Mesdames et messieurs les Présidents,>
Mesdames et messieurs,>
>
Je crois qu’au fond nous pouvons nous rejoindre dans une communauté de vues, une vision partagée : celle d’une action publique déterminée à être efficace dans le quotidien.>
>
Je veux saluer à ce titre l’engagement de vos présidents successifs : Marc CENSI, Daniel DELAVEAU, Charles-Eric LEMAIGNEN depuis 2014 : ils illustrent une continuité d’engagement concret, de ce travail précis, ambitieux et pragmatique qui est votre marque de fabrique.>
>
Je veux souhaiter à Jean-Luc RIGAUT le même succès : je sais qu’avec son expérience de maire d’Annecy, devenue la plus grande commune nouvelle de France, de transformation du paysage communal et intercommunal, d’intégration et de mutualisation des services, de solidarité territoriale – comme avec le parc naturel régional des Bauges dont les agglomérations d’Annecy et de Chambéry sont les villes-portes, et qui s’est engagé depuis plusieurs années dans l’expérience des territoires à énergie positive -, il portera le même engagement.>
>
Je vous remercie.>
>
>Discours de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre – Congrès de l’Assemblée des Communautés de France – 6 octobre 2017

06
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Discours devant le Congrès de l’Assemblée des Communautés de France

Seul le prononcé fait foi>
>
>
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,>
Monsieur le Président RETAILLEAU,>
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,>
Madame la maire de Nantes,>
Monsieur le Président, cher Charles-Eric LEMAIGNEN,>
Monsieur le Président de l’Association des communautés de France, cher Jean-Luc RIGAUT,>
Madame la préfète,>
Mesdames et Messieurs,>
>
Je suis très heureux d’être venu ce matin à NANTES pour ce congrès de l’Assemblée des communautés de France.>
>
« Communautés » : j’aime beaucoup ce mot. Bien mieux qu’ « intercommunalité », et a fortiori qu’« établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre », il reflète une réalité. Une réalité qui n’est pas seulement technique, juridique et fiscale, mais une réalité politique au sens premier du terme. Il renvoie à ce qui est partagé, mis en commun, entrepris en commun. Il renvoie à ce qui nous unit et non à ce qui nous oppose. J’aime ce vers de Musset : « Et si c’est ton voisin, pourquoi le maudis-tu ? c’est la communauté qui fait la force humaine ». La communauté c’est ce qui unit sans uniformiser, c’est ce qui renforce les égaux.>
>
>
C’est bien de cela que je voudrais vous parler ce matin. Notre pays a un immense besoin de lien. Notre pays a un immense besoin de cohésion – et je suis heureux de l’appellation que nous avons choisie, avec le Président de la République, pour ce ministère de la cohésion des territoires : le temps n’est plus à un aménagement directif, ni à une égalité trop proclamée et pas assez vécue. Il est à la cohésion des territoires.>
>
Nous avons tous constaté dans les urnes l’urgence de ce chantier. Depuis une décennie, le thème de la fracture territoriale, de la France périphérique, s’est installé. Il s’est installé dans le débat public, et c’était nécessaire : car les responsables publics ont été trop lents à voir cette réalité. Mais ce thème s’est aussi installé dans la conscience de ceux qui habitent ces territoires, au point qu’ils s’y sentent assignés. A ces territoires, à ceux qui les habitent, et qui peuvent se résigner au fatalisme, notre devoir de responsables publics, le mien comme chef du Gouvernement, le vôtre comme maires, présidents d’intercommunalités, c’est de démontrer qu’il n’y a pas de fatalité. Notre devoir c’est d’écrire ensemble un autre récit des territoires, où l’on ne parle plus de fractures et de périphéries, mais de liens, de solidarité, d’équilibre.>
>
Au fond, ce que je suis venu vous livrer ce matin, ce sont deux convictions simples qui m’animent.>
Elles m’ont animé comme maire du Havre et président de la Communauté d’agglomération, elles m’animent aujourd’hui comme Premier ministre.>
>
La première, c’est tout simplement que les politiques publiques peuvent changer la vie des gens. C’est même leur seule raison d’être. Au-delà des débats techniques, juridiques, budgétaires, c’est le seul sens de notre engagement. Vous le mesurez d’ailleurs mieux que quiconque : l’intercommunalité, ce ne sont pas d’abord des accords de gouvernance et des pactes financiers, ce sont d’abord des services rendus au quotidien, des équipements réalisés, des projets de développement portés. La vie des gens.>
>
Nous avons un immense défi, c’est celui de restaurer la confiance de nos concitoyens dans l’action publique. Et, et c’est là ma deuxième conviction, une des conditions pour que l’action publique regagne en efficacité est de reconnaître que l’Etat n’a pas la capacité à agir seul.>
>
C’est précisément dans cet esprit que le Président de la République a décidé d’installer en juillet la conférence nationale des territoires.>
>
L’objectif de cette Conférence, quel est-il ?>
>
Il est, tout d’abord, de pouvoir discuter en amont et sans tabou des questions qui touchent directement les collectivités locales. En la matière, je le sais, nous pouvons faire mieux, et nous nous y employons chaque jour.>
Il est aussi de favoriser l’exercice d’une décentralisation assumée, agile et intelligente ; l’ambition est sincère et les nombreux chantiers que nous avons engagés le démontrent. Il est également, pour reprendre les mots du président de la République, de nouer avec vous des pactes girondins et de changer radicalement d’approche dans les liens financiers qui nous lient. Il est enfin –et je dirais même surtout – de construire ensemble des réponses aux attentes des habitants de nos territoires.>
>
Car c’est bien là l’enjeu. C’est pourquoi, je crois qu’au-delà des débats que nous pouvons avoir, notamment en ces temps de débats budgétaires, toutes les collectivités ont leur place autour de la table de la conférence nationale des territoires : les régions, les départements, les communes et les intercommunalités. Je vous sais attachés à ce dialogue et m’en réjouis. Et au fond, cela ne me surprend pas car le dialogue est un mode de travail qui vous est naturel.>
>
Dans le paysage de l’action publique d’aujourd’hui, les intercommunalités occupent une place à part.>
>
D’abord parce qu’elles sont, si j’ose dire, une preuve vivante de notre capacité de transformation. Je dis bien transformation, et non pas réforme, ni rupture, car la grande force des intercommunalités, c’est de s’être construites non pas contre les communes, ni à côté, mais avec elles. Cette force doit être préservée.>
Et cette transformation s’est faite d’un mouvement quasi-continu, qui fait aujourd’hui de vos intercommunalités des acteurs incontournables de la vie publique de notre pays. Et tout cela, à l’échelle de la vie institutionnelle, en finalement peu de temps. 25 ans depuis les lois fondatrices de 1992 et 1999 !>
>
Depuis, les intercommunalités ont fait la preuve de leur capacité à s’adapter, à approfondir les notions de projets et d’intérêt communautaires, à se regrouper, à s’intégrer fiscalement, à mutualiser.>
>
Les précédentes mandatures ont poursuivi ce mouvement, en achevant la couverture intercommunale du territoire, puis en élargissant l’échelle des intercommunalités. Le saut a été grand et il faut le digérer.>
>
Le temps est maintenant celui de la maturité et des projets. Nous avons aujourd’hui une « maille » territoriale qui permet de construire les politiques publiques à la bonne échelle. Je vois dans les intercommunalités un outil de transformation de nos territoires et de préparation de l’avenir. J’y vois des outils au service de la cohésion des territoires. A vrai dire, dans les nombreux chantiers que nous avons ouverts depuis l’élection du Président de la République, il y a presque 5 mois jour pour jour, il n’y en a pas un qui ne soit orienté, au bout du compte, vers cet objectif de cohésion et de transformation. Et il n’y en a pas un où les collectivités territoriales, et parmi elles les intercommunalités, n’aient un rôle à jouer.>
>
Quelques illustrations :>
>
D’abord, la mobilité. Quatre questions principales se posent à mon sens aujourd’hui au niveau de l’intercommunalité :>
>
1ère question, la question de l’accès à l’emploi, à la santé, aux services… pour les territoires situés dans la grande périphérie des agglomérations. Cette question se pose avec d’autant plus d’acuité que ces agglomérations, de manière légitime d’ailleurs, ont engagé des politiques qui restreignent l’usage de la voiture, alors que celle-ci demeure aujourd’hui le principal, et parfois le seul mode de transport pour certains territoires ou populations. Cela soulève des questions d’intermodalité, et de solutions pour le dernier kilomètre. >
2ème question : celle des formes de mobilité à développer dans les zones moins denses : il nous faut trouver des solutions plus agiles et moins chères que les solutions classiques. Dans ce domaine l’initiative de proximité paraît primordiale, sans l’opposer d’ailleurs à l’intervention possible des Régions. >
3ème question : la question de l’aménagement du territoire, de la planification de l’habitat et des activités. Vous avez aussi identifié dans vos débats le numérique, comme moyen d’accéder aux services publics. C’est un thème central, à la fois pour l’accès aux solutions de transport, mais aussi pour réduire les besoins de se déplacer. Les intercommunalités ont toute leur place dans ces réflexions. >
Enfin, la question de la solidarité financière, entre les personnes et entre les territoires. Certains évoquent un Versement transport additionnel voire un Versement transport interstitiel. En vérité, le modèle de financement des transports publics en France atteint aujourd’hui ses limites, et il nous faut trouver d’autres équilibres. >
Dans cette réflexion, l’ADCF a toute sa place dans les travaux des Assises nationales qui prépareront la future loi d’orientation des mobilités qui sera présentée début 2018.>
>
Autre illustration : la transition écologique. Sébastien LECORNU travaille, vous le savez, à l’élaboration de contrats dont l’objet sera d’aider des territoires porteurs d’un projet ambitieux en termes de transformation écologique. Là encore, la maille de l’intercommunalité me paraît être la bonne, même si, bien sûr, la réussite du projet sera conditionnée à la mobilisation de l’ensemble des acteurs, parmi lesquels les régions auront toute leur part à jouer.>
>
Autre illustration : le logement. Je suis attentif à l’inquiétude que vous relayez sur le logement social. Là encore, la réponse que je souhaite vous faire est une réponse à double entrée : celle de la transformation d’une part, et celle du dialogue d’autre part. Dans ce secteur, comme dans d’autres champs de l’action publique, le Gouvernement souhaite apporter une réponse à un problème qui mine le quotidien des français : la pénurie de logements dans les zones où la demande est forte, qui éloigne les moins privilégiés d’entre nous de l’emploi et freine la mobilité sociale et géographique.>
>
C’est tout l’objet de la stratégie logement présentée par Jacques Mezard et Julien Denormandie il y a quelques jours. D’où des mesures fortes pour construire plus, mieux et moins cher là où c’est nécessaire, et créer le « choc d’offre ». Cette stratégie se décline également dans les zones plus détendues, en priorisant la rénovation du bâti et la revitalisation des villes moyennes.>
>
Cela a un coût et le Gouvernement a fait les choix qui s’imposaient pour mettre en œuvre cette stratégie. Mais, là encore, Jacques Mézard vous l’a dit hier, nous sommes à l’écoute et je suis ouvert au dialogue pour trouver, avec les bailleurs sociaux, avec vous, les conditions pour mener à bien cette réforme structurelle sans faire de perdants, tout en respectant notre exigence d’équilibre des comptes publics et notre capacité collective à réhabiliter et à construire davantage de logements abordables.>
>
Je pourrais citer bien d’autres sujets encore (la politique de la ville, les maisons de service au public, les maisons de santé, – tous d’importance), mais nous aurons d’autres occasions d’y revenir ensemble.>
>
Je veux m’arrêter quelques instants encore sur un sujet sensible : l’eau, dont vous a parlé Jacqueline GOURAULT hier.>
>
La loi NOTRe vous a confiés cette compétence à titre obligatoire à compter de 2020. Le sujet a suscité beaucoup de débats ; il en suscite encore.>
>
Pourquoi la loi NOTRe est-elle venue confier cette compétence aux intercommunalités ? Non pas dans une logique de captation du rôle jusque-là confié aux maires, car disons-le les maires répondent globalement très bien aux attentes de leurs concitoyens. Pour autant nous avons sur l’ensemble du territoire un réseau d’adduction d’eau relativement ancien, qui date pour une part non négligeable des années 70 et qui a besoin de sérieux efforts de modernisation si nous voulons pouvoir continuer à fournir dans le temps une eau de qualité à nos concitoyens. Il fallait donc faire évoluer le portage d’une responsabilité – car c’en est une, d’assumer la prise en charge de ces investissements dans le temps.>
>
Vous me direz – et Jacqueline Gourault et Jacques Mézard [, qui avaient voté la proposition de loi du président Retailleau] me l’ont dit très clairement, la mise en œuvre de la loi soulève quelques difficultés auxquelles il faut répondre. C’est le cas par exemple du renchérissement du coût de l’eau dans certains territoires.>
>
>
J’ai donc demandé à Jacqueline Gourault de mener un travail de concertation approfondi dans les prochaines semaines avec les parlementaires, les associations d’élus et les acteurs du secteur de l’eau, et de me faire des propositions dans le cadre de la conférence des territoires.>
>
Evidemment, un discours devant vous ne serait pas complet si je n’y parlais pas de finances locales.>
>
C’est un sujet sur lequel on me reproche parfois d’être direct, mais où j’assume d’avoir dû faire des choix difficiles, et de ne prendre des engagements que quand je sais pouvoir les tenir. C’est peut-être cela, aussi, la transformation de l’action publique.>
>
Le Gouvernement a engagé, vous le savez, un effort de réduction du déficit et de l’endettement publics, effort nécessaire au vu de la situation dans laquelle se trouvent nos finances publiques. Ce n’est pas seulement moi qui le dis. Bon nombre d’élus et de citoyens, de bons sens, le pensent et se rendent bien compte qu’une situation où l’on frise 100% d’endettement public, nous met en position de grande vulnérabilité vis-à-vis des marchés, et plus encore de grande responsabilité vis-à-vis des générations à venir.>
>
Dans ce contexte, le Gouvernement a fixé un objectif de 80 milliards d’euros d’économies sur la mandature pour toute la sphère publique, dont 13 milliards d’économies pour les collectivités territoriales.>
C’est beaucoup (1/6ème de l’effort), mais c’est moins que la part des collectivités dans la dépense publique (20%) car le point de départ des collectivités n’était pas le même.>
>
Partant de ce constat, on peut discuter de la manière d’atteindre la cible. Nous avons fait un choix, dont vous conviendrez qu’il est différent de celui de ces dernières années : c’est le choix de la confiance et du contrat. >
>
En contrepartie d’une visibilité sur leurs ressources, l’Etat demande aux collectivités de contenir la hausse de leurs dépenses de fonctionnement [à 1,2% par an en valeur], ce qui correspond peu ou prou à la poursuite de l’effort moyen fait par les collectivités depuis 2014. Je n’ai pas dit que c’était facile, mais le jeu en vaut la chandelle car ce que nous proposons, si la trajectoire est respectée, c’est que ces économies viennent abonder votre auto-financement, et donc soutenir votre investissement, dans un effort conjoint de maîtrise de la dette publique.>
>
Tout cela, nous le discuterons en particulier avec les 72 intercommunalités de plus de 150 000 habitants concernés par les contrats que nous proposons.>
>
Mesdames et messieurs les Présidents,>
Mesdames et messieurs,>
>
Je crois qu’au fond nous pouvons nous rejoindre dans une communauté de vues, une vision partagée : celle d’une action publique déterminée à être efficace dans le quotidien.>
>
Je veux saluer à ce titre l’engagement de vos présidents successifs : Marc CENSI, Daniel DELAVEAU, Charles-Eric LEMAIGNEN depuis 2014 : ils illustrent une continuité d’engagement concret, de ce travail précis, ambitieux et pragmatique qui est votre marque de fabrique.>
>
Je veux souhaiter à Jean-Luc RIGAUT le même succès : je sais qu’avec son expérience de maire d’Annecy, devenue la plus grande commune nouvelle de France, de transformation du paysage communal et intercommunal, d’intégration et de mutualisation des services, de solidarité territoriale – comme avec le parc naturel régional des Bauges dont les agglomérations d’Annecy et de Chambéry sont les villes-portes, et qui s’est engagé depuis plusieurs années dans l’expérience des territoires à énergie positive -, il portera le même engagement.>
>
Je vous remercie.>
>
>Discours de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre – Congrès de l’Assemblée des Communautés de France – 6 octobre 2017

06
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Les chantiers de la justice : le dossier de presse

6 octobre 2017 – ActualitéLes chantiers de la justice : le dossier de presse

Le Premier ministre et la Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ont présenté les "chantiers de la justice", v…

06
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Les chantiers de la justice : le dossier de presse

6 octobre 2017 – ActualitéLes chantiers de la justice : le dossier de presse

Le Premier ministre et la Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ont présenté les "chantiers de la justice", v…

06
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Les chantiers de la justice : le dossier de presse

Édouard Philippe et Nicole Belloubet présentent les chantiers de la justice

6 octobre 2017 – Actualité

Les chantiers de la justice : le dossier de presse

Le Premier ministre et la Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ont présenté les « chantiers de la justice », vendredi 6 octobre à Nantes.

Les « chantiers de la justice » permettront une concertation avec les acteurs de terrain sur ces réformes, afin qu’elles répondent efficacement aux attentes des justiciables et de ceux qui rendent la justice chaque jour.>

06
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Dossier de presse – Les chantiers de la justice

Dossier de presse – Les chantiers de la justice – 06/10/2017

06
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Discours du Premier ministre au lycée René Descartes à Champs-sur-Marne

Madame la Préfète>>
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,>>
Madame la Proviseur,>>
Madame la Rectrice,>>
Mesdames et Messieurs les Professeurs,>>
Madame la Ministre,>>
Mesdames et Messieurs,>
>>
Nous sommes venus cet après-midi avec Madame la Secrétaire d’État, Marlène SCHIAPPA, ici, à Champs-sur-Marne pour lancer officiellement le Tour de France de l’égalité entre les femmes et les hommes. En général, le Tour de France, c’est un exercice qui se passe avec la « petite reine », c’est-à-dire avec le vélo, le Tour de France.>>
Mais avant d’être une course cycliste, le Tour de France c’était un exercice que l’ensemble de ceux qui étaient en train d’apprendre quelque chose et d’acquérir une compétence essentielle devaient réaliser. Ils devaient parcourir la France pour apprendre ce qu’il y avait de plus essentiel dans leur métier. Eh bien je vous propose de revenir à cette idée simple que le Tour de France, c’est quelque chose où on apprend l’essentiel. Et l’essentiel, l’essentiel c’est de se battre et d’essayer de faire en sorte que, de façon très nette, on arrive à une meilleure égalité entre les femmes et les hommes.>>
Et si on a décidé de lancer ce Tour de France, ici, à Champs-sur-Marne, mais encore plus qu’à Champs-sur-Marne, dans un lycée, c’est parce que comme toujours, tout commence à l’école, et que nous avons trouvé ici, à Champs-sur-Marne, des lycéens et peut-être encore plus que des lycéens, une équipe pédagogique entière extrêmement mobilisée, extrêmement soucieuse de faire en sorte que ce principe de l’égalité entre les femmes et les hommes ne soit pas simplement quelque chose qui soit une discussion sur le droit applicable, mais que ce soit un combat permanent, une prise de conscience continue, quelque chose qui relève du quotidien et de la préparation de l’avenir.>>
La question de l’égalité entre les femmes et les hommes, elle n’est pas simplement importante, ici à Champs-sur-Marne, dans ce lycée, elle est au cœur de ce que le président de la République a, pendant la campagne présidentielle, qu’il a conduite, appelé une « grande cause nationale ». Nous voulons faire en sorte que pendant les cinq années du quinquennat, cette lutte permanente – c’est une lutte pacifique, mais c’est une lutte résolue – soit « la » grande cause de notre action dans le domaine politique.>>
Pourquoi ? Parce que comme vous l’avez dit, et comme au fond nous tous, les inégalités et les préjugés persistent, et persistent durablement. Ils sont parfois profondément enracinés dans notre façon de voir le monde, pas simplement dans la façon des autres de voir le monde ; dans notre façon collective de voir le monde. Nous vivons dans un monde où les préjugés existent, et parfois nous y adhérons et parfois même, nous les diffusons, les inégalités et les préjugés.>>
Les outrages sexistes, vous en avez parlé, Mademoiselle, les outrages sexistes dans la rue qui sont heureusement dénoncés de plus en plus souvent par les femmes mais demeurent bien trop réguliers, évidemment posent la question de la place des femmes dans l’espace public. Les actes de violences faites aux femmes ne diminuent pas. Plus de 210.000 femmes sont concernées par ces actes de violence et ces actes touchent deux fois plus les femmes sans activité que les femmes qui travaillent.>>
Je crois que quelqu’un, pendant la table ronde qui avait la caractéristique – et c’est souvent le cas dans les tables rondes – de ne pas être ronde du tout puisqu’il s’agissait de tables carrées, je crois que quelqu’un pendant cette table ronde a dit qu’il y avait de l’ordre de 130 femmes qui mouraient chaque année sous les coups de leur conjoint, ou de quelqu’un de leur famille proche.>>
Dans le domaine professionnel, les écarts de salaires qui sont des écarts injustifiés entre les femmes et les hommes, n’ont pas bougé depuis vingt-cinq ans. Les hommes gagnent, on l’a dit, là encore, en moyenne 12 % de plus que les femmes, à compétences, à niveaux et à temps de travailler égaux. On parle vraiment de cet écart entre des personnes qui sont dans une situation identique. Vous savez qu’en France, la question, le principe d’égalité, c’est l’égalité entre des gens qui sont dans une situation identique. Eh bien aujourd’hui – pas il y a cinquante ans ! Aujourd’hui – dans la France dans laquelle on vit, il y a 12 % d’écart entre les femmes et des hommes, alors qu’ils ont le même niveau de compétence, le même métier, le même temps de travail.>>
La parité et la mixité dans les métiers du privé, comme du public d’ailleurs, restent difficiles à atteindre. Là encore, on peut citer quelques chiffres, ils sont éloquents : seulement 29 % des ingénieurs diplômés sont des femmes, moins d’un tiers. Les femmes représentent moins de 30 % des membres des conseils d’administration et de surveillance des entreprises cotées, et dans les entreprises qui ne sont pas cotées, ce chiffre est de 14 %. Ça veut dire que dans ces lieux de décisions importantes pour les entreprises, il y a nettement moins de femmes que d’hommes, et quand les entreprises ne sont pas cotées, il y a encore moins de femmes qui prennent et qui participent à la prise de ces décisions.>>
Enfin, le partage des responsabilités familiales doit aussi progresser ; 72 % des tâches ménagères sont réalisés par les femmes ; le taux d’emploi des mères d’un enfant s’élève à 70 %, contre 90 % pour les pères, et lorsqu’on a des familles de trois enfants, c’est 36 % pour les mères, contre 85 % pour les pères concernés. On voit bien qu’il y a là une différence fondamentale, et évidemment une inégalité qui se produit au moment où on élève ses enfants, mais qui produit des effets pendant très longtemps ! Parce que, vingt ans après, trente ans après, lorsqu’on reprend une activité ou lorsqu’on veut bénéficier des droits à la retraite, il y a évidemment une différence criante dans la situation entre les femmes et les hommes.>>
Ces différences, ou ces inégalités plus exactement – les différences peuvent être compréhensibles, les inégalités ne le sont pas – il ne faut pas les accepter. Parce qu’elles appellent et que finalement, elles commandent une réponse collective.>>
Nous devons, je le dis, c’est vrai pour tous ceux qui sont présents ici, nous devons donner un nouvel élan à l’égalité entre les femmes et les hommes pour renforcer à la fois l’effectivité de droits dans les faits, parce qu’heureusement, beaucoup de choses ont été faites, beaucoup de droits ont été accordés, on ne part pas de rien ! Heureusement ! Mais il faut que ces droits qui ont été accordés produisent des effets. Il faut qu’on en arrive, non pas simplement à la déclaration du droit, mais à l’effectivité du droit. C’est beaucoup plus important. C’est beaucoup plus difficile aussi. Au fond, on peut se battre pour donner des droits, et il faut le faire, mais une fois qu’on a fait ça, il faut se battre pour que ces droits produisent leurs effets.>>
Et vous avez posé la question tout à l’heure : comment est-ce qu’on fait pour que des lois, qui existent, produisent leurs effets ? Eh bien c’est un sujet, et c’est un sujet important sur lequel on doit faire avancer, notamment si on veut faire reculer les stéréotypes sexistes.>>
Le gouvernement que je dirige sera pleinement mobilisé pour rendre cette égalité plus effective qu’elle ne l’est aujourd’hui. C’est la mission qui a été confiée à Marlène SCHIAPPA, et c’est la mission dont elle est investie avec une détermination, une sérénité et en même temps une volonté que personne ne songerait à lui dénier le moindre début du commencement de la moitié d’une seconde. C’est vrai !>>
Notre action reposera sur quatre grands piliers.>>
Le premier pilier, c’est : assurer mieux qu’aujourd’hui l’égalité professionnelle en accompagnant les entreprises, en les formant mieux aussi, à cette thématique de l’égalité, et je dis bien : en les formant mieux à cette thématique de l’égalité ; parce qu’il est possible que certaines inégalités soient le produit de la méchanceté ou de l’obscurantisme ou du sexisme le plus abject ; mais il est bien plus probable encore qu’elles soient simplement ou qu’elles soient souvent le produit au fond de l’indifférence, c’est-à-dire qu’on ne se pose pas la question, et comme on ne se pose pas la question, on laisse les stéréotypes et on laisse les inégalités prospérer. Ce n’est pas forcément de la méchanceté, mais c’est souvent de l’indifférence, et l’indifférence est, à bien des égards, souvent plus problématique.>>
On doit donc s’assurer effectivement sur le terrain que les choses bougent, dans les politiques salariales comme dans les politiques plus globales de ressources humaines. En 2018, nous présenterons un plan d’action visant à développer la mixité des métiers, en choisissant quelques filières qui feront l’objet d’un focus particulier, en essayant de lutter aussi contre les stéréotypes dès l’école et le plus tôt possible, afin de favoriser des choix d’orientation plus libres et plus éclairés ; vous avez évoqué, à l’occasion de cette table ronde, toute une série de sujets sur cette orientation. Il faut l’avoir en tête.>>
Le deuxième pilier, c’est le renforcement des droits sociaux des femmes. Il s’agit d’améliorer le congé maternité des femmes pour assurer une plus grande lisibilité des systèmes et une meilleure équité entre les femmes, quel que soit leur statut. Nous allons essayer de permettre une meilleure articulation des temps de vie en augmentant le nombre de places de crèche. Ce n’est pas l’État qui augmente tout seul sur le nombre de places de crèches ! C’est bien souvent les mairies et les élus municipaux – et j’ai été longtemps, je le suis toujours d’ailleurs, un élu municipal ; j’ai été maire, mais je suis toujours un élu municipal – savent que la responsabilité évidente, c’est aussi les conseils départementaux qui interviennent en la matière. Nous devons faire en sorte de les aider à créer ces places de crèche, et nous devons faire en sorte de garantir une bien plus grande transparence des critères d’attribution dans ces crèches. Parce que là, nous avons un effort à faire pour que chacun comprenne comment ça fonctionne et que chacun puisse bien saisir ces critères d’attribution.>>
Troisième pilier : la lutte, la lutte résolue contre les violences sexistes et sexuelles. Elle est au cœur de l’action menée par le gouvernement. Je voudrais en donner un exemple, mais il y aura beaucoup d’autres volets dans cette lutte, c’est la question des outrages sexistes. C’est un des engagements portés par Marlène SCHIAPPA qui a été pris par le président de la République : il s’agit de faire en sorte que les outrages sexistes ne soient plus permis, ne soient plus acceptés, ne soient plus tolérés parce qu’ils seraient simplement verbaux, ou parce qu’ils n’auraient pas le « degré » entre guillemets « de gravité pénale » d’autres actes. L’outrage sexiste n’est pas admissible. Point. Et ce n’est pas la peine de discuter. On ne peut pas, pour des raisons liées au genre, autoriser d’une quelconque façon un outrage, une injure, un comportement déplacé.>>
Dernier pilier : l’exemplarité. On en a beaucoup parlé pendant cette table ronde. C’est d’abord l’exemplarité personnelle – et je considère, moi en tant que individu et en tant qu’homme, que j’ai évidemment, comme beaucoup d’entre nous, beaucoup de progrès à faire en la matière, mais l’État – le gouvernement et l’État – a aussi des progrès à faire et doit être exemplaire.>>
Il faut améliorer la parité dans les métiers. Améliorer la parité dans les métiers, ça ne veut pas simplement dire faire en sorte qu’il y ait plus d’hommes ou plus de femmes dans les métiers où il n’y aurait que des hommes ! Ça veut dire aussi veiller à ce qu’il y ait plus d’hommes dans les métiers où il n’y aurait que des femmes ! La parité est, à bien des égards, une vertu. Et nous avons parfois laissé des situations où des milieux professionnels sont presque exclusivement féminins, ou presque exclusivement masculins. Ce n’est jamais bon, dans un sens comme dans l’autre. Donc nous devons essayer d’organiser et de favoriser cette parité et cette mixité des métiers.>>
Il faut aussi opérer un changement de culture et de pratiques, au sein de l’État afin de favoriser un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Il y a des métiers dans lesquels c’est beaucoup plus facile que d’autres, et il y a des métiers dans lesquels c’est redoutablement difficile. On doit s’interroger sur tous les métiers pour faire en sorte que tous les métiers soient accessibles, et assumables.>>
Ces actions sont importantes, elles sont indispensables, mais elles ne sont pas suffisantes. Elles ne sont pas suffisantes parce que ce combat pour l’égalité femme/homme, cette lutte permanente, cet effort permanent que nous devons réaliser, ce n’est pas simplement l’effort des pouvoirs publics, ce n’est pas simplement l’effort du droit, c’est l’effort de tous les Français. C’est toutes les françaises et tous les Français qui doivent s’approprier le sujet de l’égalité entre les femmes et les hommes. C’est un enjeu central, et c’est évidemment le vecteur de progrès pour l’ensemble de la société qui… que nous devons porter, voilà, tous ici. C’est dans cet esprit que le Tour de France de l’égalité entre les femmes et les hommes a été conçu et qu’il est porté par Marlène SCHIAPPA et son secrétariat d’État.>>
Avec des élèves du lycée de Champs-sur-Marne, je viens de participer à un atelier où nous avons discuté d’égalité entre les filles et les garçons. Nous avons abordé les actions qui sont menées dans ce lycée ; elles sont absolument remarquables, pour favoriser un choix d’orientation libre de stéréotype, en particulier vers les filières d’avenir, telles que le numérique ou l’informatique. Ce sont ces échanges libres, ces partages d’expérience, ces initiatives personnelles ou collectives qui doivent essaimer partout sur le territoire.>>
Et j’ai envie de dire, au fond puisque je m’exprime en public, à tous ceux qui s’intéressent à ce sujet, à tous ceux qui pensent que c’est au lycée qu’il faut commencer à agir « venez à Champs-sur-Marne ; venez voir » ; Madame la Proviseur, vous allez avoir des visites, ça va vous occuper beaucoup, vous serez bien assistée, je le sais, mais « venez voir ». Là encore, l’exemple a une valeur unique, et venez voir ce qui se pratique ici. Je pense que c’est exemplaire, je pense que c’est intéressant et je pense que ça produit de remarquables résultats ».>>
Nous devons donner des exemples, nous devons mobiliser partout sur le territoire. C’est le sens du Tour de France que j’évoquais tout à l’heure, nous faire parler de l’égalité au quotidien afin que nous puissions ensuite prendre des mesures nécessaires pour faire progresser la situation.>>
Jusqu’au 8 mars prochain, ce ne sont pas moins de 300… 300, oui 300 ateliers qui se tiendront sur tout le territoire et qui vont permettre de conjuguer des débats citoyens ouverts, et des ateliers plus ciblés, comme celui de cet après-midi.>>
L’objectif que s’est fixé madame SCHIAPPA, c’est d’atteindre 50.000 participants, c’est-à-dire de ne pas confiner ce sujet à ceux qui savent déjà que c’est un sujet important, mais au contraire, l’ouvrir à tous ceux qui pensent que, au fond, ça n’est pas un sujet pour eux. Si, c’est un sujet pour tous, c’est un sujet pour tous les Français, c’est une cause pour tous les Français, c’est pour ça que c’est une cause nationale.>>
Tous les sujets doivent être abordés, sans tabou : la santé, la sexualité, la précarité, la présence des femmes dans l’espace public, dans le sport – on en a parlé tout à l’heure – dans la culture, l’égalité professionnelle, la conciliation des temps, la parité chez les élus locaux et chez les élus syndicaux, la parité dans l’entreprise, les violences faites aux femmes. Tous ces sujets doivent être abordés directement, sereinement, ouvertement, publiquement, et tous les territoires sont d’ores et déjà mobilisés, en métropole et en outre-mer.>>
Organisés au niveau départemental et régional, ces ateliers vont donner l’opportunité à chacun de s’exprimer sur la question de l’égalité, et sur ce qu’ils attendent concrètement des pouvoirs publics pour la faire progresser. Mais j’insiste : c’est très bien de dire ce qu’on attend des pouvoirs publics pour faire progresser ce sujet, mais la solution n’est pas tout entière chez les pouvoirs publics. Elle est aussi chez chacune ou chez chacun, chez tous, dans un combat permanent, sur son environnement, avec sa famille. Il ne s’agit pas de combattre sa famille ! Ou de combattre son environnement ! Mais il s’agit de porter une cause et d’expliquer que c’est un combat tous les jours, qui ne dépend pas simplement du droit ou des décisions des pouvoirs publics.>>
Des dizaines d’ateliers sont déjà programmé en Nouvelle-Aquitaine, en Bretagne, dans les Hauts-de-France, en région Rhône-Alpes, en Normandie aussi, à Cherbourg, à Toulouse, à Pau, en Corse, en Aveyron, il y aura des dizaines de forums, de spectacles, de rallyes, de colloques et d’autres événements collectifs qui sont déjà prévus.>>
Je pense que c’est très bien que le sujet soit abordé à travers une très grande diversité d’initiatives qui s’inscrivent toutes dans le cadre du Tour de France de l’égalité. Et ça ne doit être qu’un début ! Parce que plus il y aura d’ateliers, plus il y aura d’échanges sur l’égalité entre les femmes et les hommes, plus il y aura de propositions d’actions, et plus nous pourrons les traduire en politiques publiques et enrichir les politiques publiques que nous voulons concevoir et mettre en œuvre.>>
J’en appelle donc à votre mobilisation collective pour que, tous ensemble, nous fassions vivre la grande cause du quinquennat et que celle-ci s’incarne dans la réalité du quotidien de nos concitoyens.>
Pendant plusieurs mois, le Tour de France de l’égalité va permettre de faire remonter ces attentes, de valoriser les initiatives qui existent déjà, de diffuser ces initiatives, et puis peut-être aussi d’inventer de nouvelles actions publiques. Grâce à ces ateliers, nous allons définir et préciser les priorités thématiques annuelles constituant la grande cause nationale du quinquennat.>>
C’est donc à une nouvelle étape d’un combat ancien, d’un combat qui a déjà commencé à produire ses effets que je vous appelle. Vous devez être, très tranquillement mais très sereinement, des artisans de cette transformation du monde et de cette plus grande égalité, de cette complète égalité les femmes et les hommes que nous appelons de nos vœux.>>
Je voudrais, même si nous sommes ici dans un établissement qui porte le nom de celui qui a dit « Je pense donc je suis », je voudrais vous citer un autre penseur français encore plus célèbre qui, dès le XIXème siècle, s’était engagé dans des causes qui semblaient peut-être, pour certains à l’époque, extravagantes. Il était pour la République quand l’Empire progressait, il était pour la lutte contre la peine de mort quant au fond, personne n’imaginait qu’on puisse la remettre en cause, et il était pour l’égalité entre les femmes et les hommes à une époque où la domination masculine, physique, sociale, économique, culturelle était probablement à son apogée.>>
Cette époque, c’est le XIXème siècle et cet auteur, c’est Victor HUGO. Et Victor HUGO disait, en 1875, « une moitié de l’espèce humaine est hors de l’égalité. Il faut l’y faire rentrer, et donner pour contrepoids au droit de l’homme, le droit de la femme ». C’était en 1875, nous avons beaucoup avancé sur le chemin qu’il indiquait, mais nous ne sommes pas encore complètement au bout, et qu’il y a peut-être ici le prochain Victor HUGO – je dis : ici, dans cette salle, parce que pour nous, avec Marlène, c’est déjà raté ; je ne crois pas qu’on soit le futur Victor HUGO.>>
Peut-être il y a le futur Victor HUGO dans cette scène… dans cette salle, pardon, qui pourra dire dans quelques années : « Voilà, nous sommes arrivés au bout d’un chemin qui a été long, qui a été difficile, qui a exigé des combats, qui a exigé des avancées. Nous avons réussi ». C’est tout le mal que je nous souhaite collectivement, et c’est aussi à ça que vont servir toutes ces étapes, ces très nombreuses étapes du Tour de France de l’égalité entre les femmes et les hommes qui commence aujourd’hui, à Champs-sur-Marne, et qui se terminera le 8 mars.>>
Merci beaucoup.>Discours du Premier ministre – Lycée René Descartes à Champs-sur-Marne – 04/10/2017

05
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Dossier de presse – Tour de France de l’Égalité femmes hommes

>Dossier de presse – Tour de France de l’Égalité femmes hommes – 04/10/2017

05
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Déplacement à Nantes

Déplacement de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre,>
à Nantes>
>
le vendredi 6 octobre 2017>
>
>
Le Premier ministre interviendra dans la matinée à la 28ème Convention nationale de l’Assemblée des Communautés de France (AdCF), regroupant les élus de 922 intercommunalités. Il insistera notamment sur le rôle des intercommunalités dans le lien entre les territoires.>>
Dans l’après-midi, le Premier ministre et la Garde des Sceaux se rendront au Palais de justice de Nantes, ils échangeront avec les magistrats et les fonctionnaires de la juridiction. Lors de sa Déclaration de Politique Générale le Premier ministre avait déclaré : « Dans un Etat de droit rien n’est possible sans une justice forte. Si elle est lente, lointaine ou inégalitaire, ou même seulement trop complexe, la confiance se trouve fragilisé». Les acteurs de la justice et les Français sont en attente d’un véritable plan d’action.>>
A cette occasion, le Premier ministre et la Garde des Sceaux lanceront les « chantiers de la justice » qui permettront une concertation avec les acteurs de terrain sur les réformes nécessaires afin qu’elles répondent efficacement aux attentes des justiciables et de ceux qui rendent la justice chaque jour. A l’issue de ces concertations un projet de loi de programmation pluriannuelle sera présenté au parlement début 2018.>

Déroulé prévisionnel :

Séquence 1 : Convention nationale de l’Assemblée des Communautés de France
>10h55 : Arrivée à La Cité des Congrès de Nantes>5 rue de Valmy, 44000, Nantes>
Toute presse accréditée>
>11h00 : Rencontre avec les élus du conseil d’administration de l’Assemblée des Communautés de France>Hors presse>
>11h20 : Discours du Premier ministre>Toute presse accréditée>
>

Séquence 2 : Palais de justice de Nantes
>13h30 : Arrivée au Palais de justice de Nantes>19 quai François Mitterrand, 44000, Nantes>
Toute presse accréditée>
>13h35 : Démonstration du Portail justice.fr>Pool presse>
>13h45 : Visite du service d’accueil des justiciables et du bureau d’aide aux victimes>Hors presse>
>14h00 : Démonstrations de la dématérialisation des transmissions entre les différents acteurs de la chaine pénale (service de police et de gendarmerie – juridictions – casier judiciaire national)>Pool presse>
>14h15 : Echanges avec les magistrats et les fonctionnaires de la juridiction>Rédacteurs uniquement>
>15h00 : Présentation des chantiers de la justice par le Premier Ministre et la Garde des Sceaux>Toute presse accréditée>
>POOL TV : TF1>
>

Dispositif presse :
▪ Merci de bien vouloir vous accréditer avant le jeudi 05 octobre 2017 à 16h00 à l’adresse suivante : communication@pm.gouv.fr en précisant la ou les séquences à laquelle/auxquelles vous participerez et de bien vouloir communiquer votre numéro de téléphone portable, votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci ainsi que d’une pièce d’identité.>
>
▪ Les journalistes accrédités sont invités à se présenter :

  • Pour la Séquence 1 : au plus tard à 10h15 à La Cité des Congrès de Nantes, 5 rue de Valmy, 44000, Nantes.
  • Pour la Séquence 2 : au plus tard à 13h00 au Palais de justice de Nantes, 19 quai François Mitterrand, 44000, Nantes.

>
>
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr>Note aux rédactions – Premier ministre – Déplacement à Nantes – 06/10/2017

05
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Déplacement de M. Edouard PHILIPPE à Nantes le vendredi 6 octobre 2017

Le Premier ministre interviendra dans la matinée à la 28ème Convention nationale de l’Assemblée des Communautés de France (AdCF), regroupant les élus de 922 intercommunalités. Il insistera notamment sur le rôle des intercommunalités dans le lien entre les territoires.>>
Dans l’après-midi, le Premier ministre et la Garde des Sceaux se rendront au Palais de justice de Nantes, ils échangeront avec les magistrats et les fonctionnaires de la juridiction. Lors de sa Déclaration de Politique Générale le Premier ministre avait déclaré : « Dans un Etat de droit rien n’est possible sans une justice forte. Si elle est lente, lointaine ou inégalitaire, ou même seulement trop complexe, la confiance se trouve fragilisé». Les acteurs de la justice et les Français sont en attente d’un véritable plan d’action.>>
A cette occasion, le Premier ministre et la Garde des Sceaux lanceront les « chantiers de la justice » qui permettront une concertation avec les acteurs de terrain sur les réformes nécessaires afin qu’elles répondent efficacement aux attentes des justiciables et de ceux qui rendent la justice chaque jour. A l’issue de ces concertations un projet de loi de programmation pluriannuelle sera présenté au parlement début 2018.>>Déroulé prévisionnel :>>>
Séquence 1 : Convention nationale de l’Assemblée des Communautés de France>>10h55 : Arrivée à La Cité des Congrès de Nantes>5 rue de Valmy, 44000, Nantes>
Toute presse accréditée>
>11h00 : Rencontre avec les élus du conseil d’administration de l’Assemblée des Communautés de France>Hors presse>
>11h20 : Discours du Premier ministre>Toute presse accréditée>>
Séquence 2 : Palais de justice de Nantes>>13h30 : Arrivée au Palais de justice de Nantes>19 quai François Mitterrand, 44000, Nantes>Toute presse accréditée>>13h35 : Démonstration du Portail justice.fr>Pool presse>>13h45 : Visite du service d’accueil des justiciables et du bureau d’aide aux victimes>Hors presse>>14h00 : Démonstrations de la dématérialisation des transmissions entre les différents acteurs de la chaine pénale (service de police et de gendarmerie – juridictions – casier judiciaire national)>Pool presse>>14h15 : Echanges avec les magistrats et les fonctionnaires de la juridiction>Rédacteurs uniquement>>15h00 : Présentation des chantiers de la justice par le Premier Ministre et la Garde des Sceaux>Toute presse accréditée>>>Dispositif presse :>
▪ Merci de bien vouloir vous accréditer avant le jeudi 05 octobre 2017 à 16h00 à l’adresse suivante : communication@pm.gouv.fr en précisant la ou les séquences à laquelle/auxquelles vous participerez et de bien vouloir communiquer votre numéro de téléphone portable, votre numéro de carte de presse et de vous munir de celle-ci ainsi que d’une pièce d’identité.>
>
▪ Les journalistes accrédités sont invités à se présenter :>
Pour la Séquence 1 : au plus tard à 10h15 à La Cité des Congrès de Nantes, 5 rue de Valmy, 44000, Nantes.>
Pour la Séquence 2 : au plus tard à 13h00 au Palais de justice de Nantes, 19 quai François Mitterrand, 44000, Nantes.>>
>
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr>

03
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Déplacement au lycée René Descartes à Champs-sur-Marne

Au cœur du pacte social et républicain, l’égalité entre les femmes et les hommes a été  consacrée « Grande cause nationale » par le Président de la République pour la durée du quinquennat.

03
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Entretien du Premier ministre avec la Fédération Française de l’Assurance

Le Premier ministre a réuni les représentants de la Fédération Française de l’Assurance (FFA) pour engager des chantiers communs afin…

03
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Entretien avec une délégation d’élus nationaux et territoriaux de Wallis et Futuna

M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre, s’entretiendra avec une délégation d’élus nationaux et territoriaux de Wallis et Futuna  Mardi 3 octobre 2017 à 16h30 Hôtel de Matignon.

03
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Discours du Premier ministre – Cérémonie de vœux à la communauté juive

Seul le prononcé fait foi. Alors, au fond, je voudrais, pour mes premiers mots, vous citer un des Français, un des auteurs qui m’ont le plus impressionné et qui guident très régulièrement, pas seulement mes lectures, mais ma pensée. …

01
Oct
2017
Posted in Premier Ministre

Marseille – communiqué de presse du Premier ministre

Le Premier ministre exprime sa colère et son indignation face à l’attaque de Marseille qui a provoqué la mort de deux de nos concitoyens. Il adresse ses condoléances à leurs proches et ses pensées attristées à tous les Marseillais.>
>
Alors que le ministre de l’Intérieur se rend à la gare Saint-Charles dès cet après-midi, l’ensemble du gouvernement salue le courage et le professionnalisme des soldats qui ont neutralisé le criminel et stoppé sa folie meurtrière. Il rend également hommage à tous ceux qui nous protègent au quotidien partout en France au travers du dispositif Sentinelle. Le gouvernement a réaffirmé le 14 septembre dernier son engagement dans la pérennisation de ce dispositif.>
>
Il revient désormais à la section antiterroriste du Parquet de Paris de faire la lumière sur les circonstances de cet événement tragique.>
>
>Communiqué de presse de M. Edouard PHILIPPE Premier ministre – 1er Octobre 2017

30
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Discours du Premier ministre à Toulon

Edouard Philippe, Florence Parly

30 septembre 2017

Discours du Premier ministre à Toulon

Discours prononcé par le Premier ministre Edouard Philippe à l’occasion de sa visite au sein des unités de la Marine nationale, à Toulon le 30 septembre 2017, en compagnie de Florence Parly, ministre des Armées.

Seul le prononcé fait foi

>
Madame la ministre,>
Monsieur le député européen, Arnaud DANJEAN,>
Monsieur le chef d’état-major de la marine,>
Amiral,>
Messieurs les officiers généraux,>
Officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots,>
>
On raconte, enfin SENEQUE raconte que l’Empereur Auguste aurait érigé un temple pour honorer le mistral, pas ce bâtiment bien sûr mais le vent si particulier, quasi mythique qui après s’être gonflé de France en la traversant du Nord Ouest à la Méditerranée « ubi vult spirat », c’est-à-dire souffle où il veut comme le clame haut et fort votre devise. Une devise qui comme beaucoup d’autres devises de l’armée française semble claquer comme un étendard qu’on hisserait à la face du monde ; un beau nom pour un beau symbole, un symbole de liberté, de célérité, de sécurité.>>
Ce symbole, c’est celui de ces BPC qui sont les plus grands bâtiments de combat après le « Charles de Gaulle ». Des bâtiments dont la polyvalence, la vocation interarmées, la fiabilité font la fierté de notre pays et sauvent des vies, celles de nos concitoyens, comme à Beyrouth en 2006, celles de populations étrangères comme lors des raids d’hélicoptères de combat au large des côtes libyennes en 2011, aujourd’hui même c’est le « Tonnerre », notre sister-ship qui porte assistance à nos compatriotes des Antilles durement éprouvés par les cyclones Irma et Maria.>>
J’ai eu l’occasion d’échanger hier par téléphone avec le président de la collectivité territoriale de Saint-Martin et je peux vous dire que ses mots, la tonalité avec laquelle il les prononce, le sentiment qu’il ressent face à vos camarades qui à bord du « Tonnerre » secourent les populations sont la meilleure des démonstrations de la reconnaissance de autorités françaises et des populations en général au travail que vous faites.>>
Vous êtes dans des circonstances le témoignage visible de la cohésion nationale, l’expression concrète de la solidarité indéfectible qui nous lie à nos compatriotes ultramarins.>>
Etre à bord du « Mistral », c’est aussi une voie plus personnelle parce que depuis 2009, la ville du Havre qui est particulièrement chère à mon cœur parraine officiellement ce bâtiment. Le Havre qui a été créé il y a exactement 500 ans et dont la vocation maritime depuis François Ier ne s’est jamais démentie.>>
Vous avez devant vous un Premier ministre qui n’est pas un marin mais qui est un portuaire, qui a grandi près de la mer, dont la mer a nourri l’inspiration, qui m’a fait rêver , un Premier ministre qui sait peut-être avec un peu plus de passion et – si vous me pardonnez l’expression – peut-être avec un peu plus de tripes que notre pays est une grande puissance maritime par ses ports, par ses grands champions industriels et commerciaux, par ses Zones Economiques Exclusives, les deuxièmes du monde, d’une superficie équivalente aux Etats-Unis et au Canada réunis.>>
Comme l’ont démontré, cinq ans de recherche à l’appui, les 260 chercheurs du projet « Océanide », je les cite, « la mer est le moteur de l’histoire, le moteur de la prédominance et du rayonnement, l’accélérateur du développement économique et politique. » Notre pays a d’immenses atouts dans ce domaine mais ces atouts, il faut sans cesse les défendre, car contrairement à la Terre, on n’habite pas la mer, on n’occupe pas la mer. Et lorsqu’on la tient, comme vous le faites, ça veut surtout dire qu’on existe en lui appartenant et certainement pas qu’elle vous appartient.>>
Officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots, vous êtes collectivement la marine nationale. Dans notre vieux pays gallo-romain, la sécurité est une noble tâche et la prospérité parfois un gros mot. La vérité, c’est ce que ce sont les deux faces d’une même pièce : marine de guerre et marine marchande, sécurité des mers et prospérité, ce sont historiquement les deux piliers sur lesquels les grandes nations se sont développées.>>
Aujourd’hui, on dit régulièrement que 80% du commerce physique de marchandises passe par la mer, passe par les ports. Il est assez probable que tout ce que nous voyons ici, des uniformes, que vous portez, le métal avec lequel est construit ce bâtiment, les produits qui se trouvent dans ce hangar, que tout cela fait l’objet de plusieurs transports par voie maritime, de plusieurs déchargements dans un port. Bref, la richesse de notre monde globalisé, mondialisé, elle est une richesse qui utilise la mer, qui utilise les voies maritimes, ce qui veut dire que notre sécurité alimentaire, elle se joue en mer, que notre sécurité énergétique, elle se joue aux confins du golfe de Guinée ou du détroit d’Ormuz.>>
L’Internet qui au XXe siècle ressemble furieusement à la richesse de la fée électricité du XIXe ou du XXe, l’Internet passe à 99% par des câbles sous-marins. Ce mouvement de balancier millénaire entre défense et sécurité, entre commerce et guerre, entre guerre d’escadre et guerre de course, vous marins d’Etat en tant que soldats de la mer, vous le symbolisez mieux que quiconque, vous qui mettez en œuvre l’ensemble du spectre de nos fonctions stratégiques, de la dissuasion nucléaire à la police des pêches en passant par la projection de puissance ou de force.>>
Ce modèle français efficace, cohérent, qui regroupe au sein d’une même organisation des fonctions très variées allant du commandement d’opérations de guerre comme l’opération « Harmattan » en 2011 à l’action de l’Etat en mer qui est par essence interministérielle, ce modèle est un bon modèle.>>
Et les défis qu’il doit relever aujourd’hui sont nombreux. Je vous le disais à l’instant, la France est riche de ses espaces maritimes mais on ne les tient pas comme on possèderait un champ. Comme vous le dites souvent, Amiral, ce qui n’est pas surveillé est visité, ce qui est visité est pillé, et ce qui est pillé finit toujours par être contesté. C’est ce modèle complet que la marine nationale met en œuvre ; du porte-avions aux sous-marins nucléaires et aux missiles de croisière, vous disposez de capacités uniques dans l’Union européenne, des capacités qui font la différence.>>
Nous l’avons vu lors des trois derniers déploiements du « Charles de Gaulle » pour lutter contre Daesh, toujours accompagné d’au moins une frégate européenne, allemande, belge, britannique, italienne. Ce sont ces capacités qui constituent notre force d’attraction, notre capacité d’agrégation des volontés européennes de défense. Ces capacités sont connues, elles sont reconnues, elles constituent un avantage comparatif, elles constituent un talent, un talent que nous devons, que nous voulons faire fructifier.>>
Nos armées sont un des piliers de notre souveraineté, celle de la France et en vérité celle de l’Europe. C’est dans cet esprit que le président de la République a demandé à Florence PARLY, ministre des Armées, de conduire une revue stratégique dont les travaux sont confiés à monsieur DANJEAN. Les conclusions de cette revue stratégique, Monsieur le député, publiées dans les jours à venir orienteront une loi de programmation militaire. Cette loi doit être ambitieuse, innovante, audacieuse, à la hauteur des enjeux et des attentes des Français.>>
D’ores et déjà, cette ambition se traduit concrètement par une hausse du budget de la Défense, des Armées, de 1,8 milliard d’euros pour 2018. Pour 2019, cette augmentation sera de 1,7 milliard d’euros. Pour 2020, cette augmentation sera de 1,7 milliard d’euros et le mouvement se poursuivra jusqu’à la fin du quinquennat, pas du tout pour vous faire plaisir mais parce que nous en avons besoin.>>
Ne nous y trompons pas, le monde réarme, les défis sont nombreux ; vous êtes en haute mer aux premières loges pour le constater que ce soit des profondeurs glacées de l’Atlantique Nord avec les sous-mariniers aux eaux chaudes de la Mer du Japon, la parenthèse enchantée des dividendes de la paix s’est refermée.>>
Face aux rapports de forces brutes, la stratégie consiste à opposer comme nous l’avons fait tout au long de notre histoire les multiplicateurs de puissance plus ingénieux, plus forts, plus solidaires. Ces multiplicateurs de force, ce sont nos marins, nos soldats, nos pilotes, ce sont aussi nos ingénieurs, qui ont conçu ces bateaux splendides, nos industriels, qui les ont réalisés.>>
« Toute puissance est faible à moins que d’être unie », écrivait Jean de la FONTAINE dans « Le Vieillard et ses enfants » et croyez moi, Jean de LA FONTAINE n’est pas un écrivain pour enfants. De cette fable, je vous propose de tirer notre épopée commune.>>
Après cet appareillage, je dois dire très impressionnant, et avant ces quatre semaines d’exercice en mer qui vont vous occuper, je voudrais vous dire trois choses.>>
D’abord, soyez exigeants, exigeants avec vous-même, exigeants avec les autres.>>
Je voudrais aussi vous dire d’être fiers. Vous êtes, Mesdames et Messieurs, la France. Vous êtes un de ses visages, vous êtes une de ses forces. C’est une immense fierté, c’est évidemment aussi une immense responsabilité.>>
Et puis, je voudrais vous dire d’être confiants. Nous vivons dans un monde dangereux ; il ne va pas l’être moins dans les années qui viennent. Vous faites un métier rude ; il ne va pas l’être moins dans les années qui viennent. Mais vous êtes compétents, vous êtes entraînés, vous êtes commandés et vous êtes soutenus.>>
Et vous devez donc être fiers, exigeants et confiants.>>
Je peux vous dire que je resterais bien à bord avec vous plus que quelques minutes. Je resterais bien à bord avec vous plus que quelques heure mais chacun sa mission ! Et moi, je dois rentrer à terre. Alors, je vous souhaite bonne mission, bonne mer, et bon vent !

Discours de M. Edouard PHILIPPE Premier ministre – Toulon – samedi 30 septembre 2017
30
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Discours du Premier ministre à Toulon

30 septembre 2017Discours du Premier ministre à Toulon

Discours prononcé par le Premier ministre Edouard Philippe à l’occasion de sa visite au sein des unités de la Marine nationale, à Toulon le 30 se…

30
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Discours du Premier ministre à Toulon

30 septembre 2017Discours du Premier ministre à Toulon

Discours prononcé par le Premier ministre Edouard Philippe à l’occasion de sa visite au sein des unités de la Marine nationale, à Toulon le 30 se…

30
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Discours à Toulon

On raconte, enfin SENEQUE raconte que l’Empereur Auguste aurait érigé un temple pour honorer le mistral, pas ce bâtiment bien sûr mais le vent si particulier, quasi mythique qui après s’être gonflé de France en la traversant du Nord Ouest à la Méditerranée

29
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Agenda prévisionnel du Premier ministre, du lundi 2 octobre au vendredi 6 octobre 2017

Agenda prévisionnel de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre, du lundi 2 octobre au vendredi 6 octobre 2017…

29
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Vœux à la Communauté juive de France

A l’occasion du nouvel an juif et à l’invitation du Consistoire central et du Consistoire de Paris, le Premier ministre, Edouard Philippe, présentera les vœux du Gouvernement à la communauté juive de France.

29
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Déplacement de M. Edouard PHILIPPE à Tunis, le jeudi 5 octobre

Le Premier ministre coprésidera avec son homologue, M. Youssef CHAHED, le premier haut conseil de coopération franco-tunisien et ouvrira l’étape tunisienne de la conférence économique Rencontres Africa …

28
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Base navale de Toulon

Déplacement de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre, accompagné de Mme Florence PARLY, ministre des Armées, sur la Base navale de Toulon,>
>
Samedi 30 septembre 2017>
>
>
Le Premier ministre et la ministre des Armées effectueront une visite au sein des unités de la Marine nationale.>
>
Ils visiteront, dans un premier temps, le porte-avions « Charles de Gaulle » qui fait l’objet d’une rénovation profonde destinée à lui redonner du potentiel pour les vingt prochaines années.>
>
A l’issue de cette visite, ils embarqueront à bord du bâtiment de projection et de commandement « Mistral » pour une présentation à la mer des capacités du bâtiment qui accueille actuellement l’état-major français de commandement de la force aéromaritime de réaction rapide dirigeant l’exercice OTAN BRILLIANT MARINER 17(13 nations et 29 bâtiments).>
>

Déroulé prévisionnel :
>08h00 : Accueil républicain et honneurs militaires>Base aéronavale d’Hyères>
(Pool TV uniquement)>
>09h00 : Visite du porte-avions « Charles de Gaulle »>Base navale de Toulon – Entrée Porte principale>
(Pool Presse)>
>10h00 : Embarquement à bord du BPC « Mistral » et visite à la mer>Base navale de Toulon>
(Pool Presse)>
>11h30 : Allocution du Premier ministre à bord du BPC >(Pool TV + toute presse accréditée)>
>

Dispositif presse :
>
▪ Merci de bien vouloir vous accréditer avant le vendredi 29 septembre 2017 à 12h00 à l’adresse : communication@pm.gouv.fr et de bien vouloir nous communiquer votre numéro de carte de presse et vous munir de celle-ci ainsi que d’une pièce d’identité.>
▪ Pour des raisons de sécurité, merci de bien vouloir nous communiquer votre numéro de pièce d’identité, votre date et lieu de naissance.>
▪ Les journalistes accrédités sont invités à se présenter à l’Entrée Porte principale de la Base navale de Toulon le samedi 30 septembre 2017 à>- 08h20 pour la visite du Porte-avions « Charles de Gaulle »>- 09h30 pour l’embarquement à bord du BPC « Mistral »>
▪ Une note de précision de pool vous sera communiquée ultérieurement.>
>POOL TV TF1>
>
>
Contacts : 01 42 75 50 78/79 – 01 42 75 80 15 – communication@pm.gouv.fr>Note aux rédactions – Premier ministre – Toulon – 30/09/2017

26
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Grand plan d’investissement : 57 milliards d’euros d’investissement public sur le quinquennat

Edouard Philippe et Jean Pisani-Ferry et le Grand plan d'investissementLe Premier ministre a détaillé les ambitions et le contenu du Grand plan d’investissement (GPI), le 25 septembre, à la suite de la remise du rapport de Jean Pisani-Ferry sur les moyens et la répartition de ce plan.

26
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Grand plan d’investissement : 57 milliards d’euros d’investissement public sur le quinquennat

Edouard Philippe et Jean Pisani-Ferry et le Grand plan d'investissement

26 septembre 2017 – Actualité

Grand plan d’investissement : 57 milliards d’euros d’investissement public sur le quinquennat

Le Premier ministre a détaillé les ambitions et le contenu du Grand plan d’investissement (GPI), le 25 septembre, à la suite de la remise du rapport de Jean Pisani-Ferry sur les moyens et la répartition de ce plan. Sur le quinquennat, 57 milliards d’euros d’investissement public seront consacrés à la transition écologique, la formation professionnelle, l’innovation et la transformation de l’action publique.

Axe fort de la campagne d’Emmanuel Macron, le Grand Plan d’Investissement (GPI) est la traduction concrète de ses engagements en matière de soutien à l’investissement public.

Le GPI mobilisera 57 milliards d’euros sur la durée du quinquennat, soit un montant plus important que prévu puisque l’engagement initial portait sur 50 milliards d’euros. GPI
Le GPI sera ciblé sur les politiques publiques les plus stratégiques pour la transformation de notre pays :

20 milliards d’euros mobilisés pour accélérer la transition énergétique
Par exemple, 9 milliards d’euros seront destinés à améliorer l’efficacité énergétique des logements des ménages modestes et des bâtiments publics.

Précarité thermique : Le #GrandPlanInvestissement financera la rénovation de plus de 1 million de passoires thermiques dans l’habitat privé.— Edouard Philippe (@EPhilippePM) September 25, 2017

15 milliards d’euros consacrés à la formation professionnelle
Un investissement dont l’objectif est de lutter contre un chômage de masse qui touche avant tout les actifs les moins qualifiés.

Edouard Philippe

« Nous allons former et accompagner vers l’emploi un million de chômeurs faiblement qualifiés, et un million de jeunes décrocheurs »

Édouard Philippe
Premier ministre

13 milliards d’euros dédiés au financement de l’innovation
Financer l’innovation permettra de renforcer notre compétitivité. Le GPI sera, par exemple, mobilisé à hauteur de 3,5 milliards d’euros pour constituer de grandes universités intégrées de rang mondial. Et 4,6 milliards d’euros seront investis dans les secteurs d’avenir : intelligence artificielle, big data, nanotechnologies, cybersécurité.

9 milliards d’euros consacrés à la transformation numérique de l’action publique
Un investissement pour rendre plus simple et plus accessible les services publics, et pour optimiser la dépense publique. Par exemple, 4,9 milliards d’euros seront consacrés à la numérisation de notre système de santé et de protection sociale.

Un fonds de la transformation de l’action publique de 700 M€ sera dédié à la modernisation des services publics. #GrandPlanInvestissement pic.twitter.com/jNYegbSO07— Edouard Philippe (@EPhilippePM) September 25, 2017

En outre, le GPI financera pour un total de 10 milliards d’euros le « PIA 3 », 3e volet du Programme d’investissements d’avenir qui avait été annoncé en 2016 par le précédent Gouvernement mais n’avait pas été doté en crédits.

Ce plan d’investissement ne creusera pas le déficit public
Le financement du GPI sera assuré par :

  • des prêts, des fonds propres ou des fonds de garantie, notamment grâce à une mobilisation exceptionnelle de la Caisse des dépôts, à hauteur de 11 milliards d’euros ;
  • une réorientation d’investissements déjà existants, en fonction des priorités du GPI, à hauteur de 12 milliards d’euros ;
  • de nouvelles mesures budgétaires, à hauteur de 24 milliards d’euros.

Au total, le GPI accompagne les réformes structurelles menées par le Gouvernement, et porte une action publique projetée sur les priorités d’avenir. Ambitieux, il a vocation à « accélérer l’adaptation de la France au XXIe siècle, soutenir notre transition vers un nouveau modèle de croissance et préparer l’avenir des générations futures » selon le Premier ministre, Édouard Philippe.

Présentation du Grand Plan d’Investissement
26
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Grand plan d’investissement : 57 milliards d’euros d’investissement public sur le quinquennat

Edouard Philippe et Jean Pisani-Ferry et le Grand plan d'investissement

26 septembre 2017 – Actualité

Grand plan d’investissement : 57 milliards d’euros d’investissement public sur le quinquennat

Le Premier ministre a détaillé les ambitions et le contenu du Grand plan d’investissement (GPI), le 25 septembre, à la suite de la remise du rapport de Jean Pisani-Ferry sur les moyens et la répartition de ce plan. Sur le quinquennat, 57 milliards d’euros d’investissement public seront consacrés à la transition écologique, la formation professionnelle, l’innovation et la transformation de l’action publique.

Axe fort de la campagne d’Emmanuel Macron, le Grand Plan d’Investissement (GPI) est la traduction concrète de ses engagements en matière de soutien à l’investissement public.

Le GPI mobilisera 57 milliards d’euros sur la durée du quinquennat, soit un montant plus important que prévu puisque l’engagement initial portait sur 50 milliards d’euros. GPI
Le GPI sera ciblé sur les politiques publiques les plus stratégiques pour la transformation de notre pays :

20 milliards d’euros mobilisés pour accélérer la transition énergétique
Par exemple, 9 milliards d’euros seront destinés à améliorer l’efficacité énergétique des logements des ménages modestes et des bâtiments publics.

Précarité thermique : Le #GrandPlanInvestissement financera la rénovation de plus de 1 million de passoires thermiques dans l’habitat privé.— Edouard Philippe (@EPhilippePM) September 25, 2017

15 milliards d’euros consacrés à la formation professionnelle
Un investissement dont l’objectif est de lutter contre un chômage de masse qui touche avant tout les actifs les moins qualifiés.

Edouard Philippe

« Nous allons former et accompagner vers l’emploi un million de chômeurs faiblement qualifiés, et un million de jeunes décrocheurs »

Édouard Philippe
Premier ministre

13 milliards d’euros dédiés au financement de l’innovation
Financer l’innovation permettra de renforcer notre compétitivité. Le GPI sera, par exemple, mobilisé à hauteur de 3,5 milliards d’euros pour constituer de grandes universités intégrées de rang mondial. Et 4,6 milliards d’euros seront investis dans les secteurs d’avenir : intelligence artificielle, big data, nanotechnologies, cybersécurité.

9 milliards d’euros consacrés à la transformation numérique de l’action publique
Un investissement pour rendre plus simple et plus accessible les services publics, et pour optimiser la dépense publique. Par exemple, 4,9 milliards d’euros seront consacrés à la numérisation de notre système de santé et de protection sociale.

Un fonds de la transformation de l’action publique de 700 M€ sera dédié à la modernisation des services publics. #GrandPlanInvestissement pic.twitter.com/jNYegbSO07— Edouard Philippe (@EPhilippePM) September 25, 2017

En outre, le GPI financera pour un total de 10 milliards d’euros le « PIA 3 », 3e volet du Programme d’investissements d’avenir qui avait été annoncé en 2016 par le précédent Gouvernement mais n’avait pas été doté en crédits.

Ce plan d’investissement ne creusera pas le déficit public
Le financement du GPI sera assuré par :

  • des prêts, des fonds propres ou des fonds de garantie, notamment grâce à une mobilisation exceptionnelle de la Caisse des dépôts, à hauteur de 11 milliards d’euros ;
  • une réorientation d’investissements déjà existants, en fonction des priorités du GPI, à hauteur de 12 milliards d’euros ;
  • de nouvelles mesures budgétaires, à hauteur de 24 milliards d’euros.

Au total, le GPI accompagne les réformes structurelles menées par le Gouvernement, et porte une action publique projetée sur les priorités d’avenir. Ambitieux, il a vocation à « accélérer l’adaptation de la France au XXIe siècle, soutenir notre transition vers un nouveau modèle de croissance et préparer l’avenir des générations futures » selon le Premier ministre, Édouard Philippe.

Présentation du Grand Plan d’Investissement
25
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Edouard Philippe ouvrira le 13e Congrès des régions de France

M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre, prononcera le discours d’ouverture de la 13ème édition du Congrès Régions de France, Jeudi 28 septembre 2017 à 9h00 au Théâtre d’Orléans. Déroulé prévisionnel.

25
Sep
2017
Posted in Discours & Déclarations Premier Ministre

Discours du Premier ministre, Édouard Philippe, lors de la remise du rapport du Grand Plan d’Investissement

Discours de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre, suite à la remise du rapport du Grand Plan d’Investissement, Hôtel de Matignon, Lundi…

25
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Dossier de presse – Le Grand Plan d’Investissement

« Le Grand Plan d’Investissement est une composante essentielle de la transformation du pays que nous voulons mener. Le Gouvernement…

25
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

La France rappelle son opposition à la proposition de la Commission Européenne sur le glyphosate

La France rappelle son opposition à la proposition de la Commission Européenne sur le glyphosate.

25
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Entretien avec Michel Aoun, Président de la République du Liban

M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre, recevra M. Michel AOUN, Président de la République du Liban, mardi 26 septembre 2017 à 17h00 à l’Hôtel de Matignon.1

25
Sep
2017
Posted in Premier Ministre Service d'Information du Gouvernement

Rapport de M. Jean Pisani-Ferry

Avant-Propos Pourquoi engager un effort d’investissement, alors que l’économie française se porte mieux et que la croissance avoisine actuellement 2…

25
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Nouvelle-Calédonie : un déplacement pour poursuivre le dialogue et préparer la consultation de 2018

24
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Ouragan Maria : Reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle aux Antilles et activation du fonds de secours pour les outre-mer

D’autres communes et collectivités non concernées par cet arrêté pourraient également bénéficier de cette reconnaissance une fois les expertises d’urgence…

22
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Agenda prévisionnel de M. Edouard Philippe du lundi 25 septembre au samedi 30 septembre 2017

Agenda prévisionnel de M. Edouard PHILIPPE, Premier ministre, du lundi 25 septembre au samedi 30 septembre 2017

22
Sep
2017
Posted in Premier Ministre

Présentation du Grand Plan d’Investissement

M. Édouard PHILIPPE, Premier ministre recevra le rapport de M. Jean PISANI-FERRY et présentera le Grand Plan d’Investissement, Lundi 25 septembre 2017, Hôtel…