Carte postale du Japon

Notre périple au Japon se poursuit et touche à sa fin. Il nous a conduit à Osaka, Nara, Kyoto, Tokyo, Hiroshima, l’île de Miyajima, puis Osaka de nouveau, où nous achevons cette belle aventure à deux avec l’aide de nos amis japonais. Dans aucun pays au monde une telle hospitalité, gentillesse comme vertu suprême, même au milieu du cratère humain de Tokyo – la plus grande agglomération urbaine du monde avec ses 43 millions d’habitants – et une telle générosité ne paraît concevable. La France représente beaucoup pour les Japonais, comme en témoigne le gratte-ciel de la préfecture de Tokyo, dont l’architecte s’est inspiré de Notre-Dame de Paris. Bien entendu le Japon a ses problèmes, ses difficultés, ses tabous, ses polémiques. Il souffre dans sa chair de son histoire récente. A Hiroshima, le spectacle du dôme de la bombe A, le seul immeuble qui n’ait pas été rasé, fait froid dans le dos, et au pied de ses ruines, le poids d’une émotion indicible nous accable. Certains courants d’opinions veulent achever de le détruire, pour tout oublier. Folie furieuse ai-je dit à mes amis japonais: la stratégie de la table rase ouvre la voie au retour à la barbarie, même sous d’autres formes. Sur l’île de Miyajima, face à Hiroshima,  le temple shintoïste construit sur la mer et son torri (portique) orange, la couleur de cette religion qui divinise la forêt, la montagne, les sources, la vie et la mer, nous transporte dans un autre univers de quiétude et de paix.

Maxime TANDONNET

 

 

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Author: Redaction