Au soir du 18 juin…

Un seul enjeu.
Au soir du 18 Juin, le président aura battu tous ses adversaires politiques à plate couture, certes, et beaucoup pourront applaudir et sabler le champagne, mais ce même soir, se présentera à lui, un défi autrement plus redoutable et féroce que personne n’a et n’avait prévu : Celui de l’adversité.
Que ce soit au sommet de l’état, au gouvernement, dans cette nouvelle assemblée, dans les médias , chez beaucoup de commentateurs , bien sûr, personne n’en parle car personne ne la voit , tous aveugles ou plutôt aveuglés et grisés par un simili de victoire et par l’illusion du renouveau.
Les résultats de toutes ces élections ont un immense mérite : Ils ne font que valider une fracture sociale, latente hier, évidente aujourd’hui, dans tous les domaines : sociaux, économiques, éducatifs, identitaire, sécuritaire et culturel.
Quel visage a t- elle cette adversité ? : Elle a les traits profondément marqués de la désunion nationale, ceux des forces contraires qui vous sapent les plus belles et plus solides constructions des meilleurs compagnons, avec tout son corollaire de conséquences négatives.
Dorénavant, une seule question s’impose à la Nation dans son ensemble : Comment rétablir au plus vite ce déséquilibre social entre cette France d’en haut et cette France d’en bas .Comment ramener dans le giron de la Nation cette très grande majorité de français désabusés, déboussolés, perdus ne faisant plus confiance à personne et surtout pas aux hommes politiques d’aujourd’hui.
Et contrairement aux apparences, il ne faudrait pas croire que cette France d’en haut, cette France qui va bien ou pas trop mal, est exemptée de tout et passe allègrement sur les difficultés de notre société actuelle. Il y a les apparences et la réalité. Sauf exceptions, comme toujours, Il ne faudrait pas la voir déshumanisée, insensible et à mille lieues de cette France d’en bas.
Retrouver l’unité perdue de la Nation, voilà bien l’enjeu pour demain, le seul qui vaille.
Le véritable caractère de l’homme d’état, de l’homme d’action s’affirme, se démontre, s’accroît, se fortifie uniquement dans l’adversité.
N’est pas de Gaulle qui veut.
Mais faut-il encore en prendre conscience. J’en doute.

Jean-Louis MICHELET


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Author: Redaction