Le rapport d’activité 2013 de l’ARCEP, rendu public le 24 juin 2014, comprend trois parties :
- l’Autorité : ses missions, son organisation, ses relations avec les pouvoirs publics et avec les acteurs économiques ;
- les grands chantiers de l’année 2013 : le passage du haut vers le très haut débit fixe, le démarrage de la 4G, le partage des infrastructures, le marché outre-mer ;
- les actions de l’Autorité visant au bon fonctionnement des marchés régulés : les chiffres clés du marché des communications électroniques, la régulation asymétrique, la gestion des ressources rares, la régulation technico-économique de l’internet, l’action en faveur des utilisateurs.
Le rapport présente également les chiffres clés 2013 du secteur des communications électroniques.
A – Les chiffres clés du secteur des communications électroniquesEn 2013, le chiffre d’affaires du marché de détail des services des communications électroniques s’est élevé à 35,1 milliards d’euros, en baisse de 7,9 % à périmètre constant par rapport à 2012. Cette baisse du revenu est principalement liée à celle des services mobiles (- 13 %), conséquence de la baisse des prix (- 27,2 % en 2013 sur le marché grand public – hors SVA – en métropole). L’essentiel de cette baisse a eu lieu de la mi-2012 à la mi-2013. Elle s’est sensiblement ralentie au second semestre 2013.
Source : ARCEP, 2013.
Le secteur des communications électroniques a investi 7,2 milliards d’euros en 2013 (hors achats de fréquences) se maintenant à un niveau supérieur à 7 milliards d’euros depuis trois ans. L’activité mobile représente environ le tiers des flux d’investissements des opérateurs, la part de ces investissements réalisés dans le haut et très haut débit mobile (3G et 4G) est estimée à environ 1,7 milliard d’euros en 2013.
En 2013, l’emploi direct du secteur des communications électroniques est de 125 000 personnes, en baisse de 3,3 % par rapport à 2012 (- 4 200 salariés), retrouvant son niveau de 2009, après une hausse entre 2010 et 2012. Pour les cinq principaux groupes (Orange, SFR, Bouygues, Iliad, Numericable), la baisse est de 3 300 personnes entre 2012 et 2013. Elle s’explique, pour l’essentiel, par celle des effectifs d’Orange.
La baisse des effectifs des opérateurs de communications électroniques se constate, depuis une dizaine d’années, dans l’ensemble des pays développés. Elle est le résultat d’importants gains de productivité, en partie dus à la convergence fixe/mobile, autour du protocole IP.
B – Les chiffres clés des équipementsAu 31 décembre 2013, il y a en France : 35,7 millions de lignes de service fixe acheminant un service de téléphonie, 24,9 millions d’abonnements à l’internet haut et très haut débit fixe, dont 2,1 millions d’abonnements internet très haut débit et, enfin, 73,9 millions d’abonnements mobiles actifs, ce qui représente un taux de pénétration de 113 % de la population.
Source : ARCEP, 2013.
Source : ARCEP, 2013.
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