2017, la mauvaise farce

imagesQuitte à passer pour immodeste, je sais avoir raison, sans le moindre doute possible. Peu m’importe d’être totalement incompris et de donner le sentiment d’être à côté de la plaque. La France d’en haut – ses intellectuels ou pseudo intellectuels, ses politiques, hommes de médias, ses leaders dans tous les domaines – avance dans la mauvaise direction. Elle a les yeux tournés vers la prochaine élection présidentielle et s’interroge sur l’identité du futur occupant de l’Elysée, Hollande renouvelé, Valls, le Pen, Sarkozy, Juppé, Mélenchon, etc… Cette élection présidentielle – je n’en n’ai pas le moindre doute – n’est qu’une mauvaise farce. La présidence de la République est définitivement morte, tuée par la médiocrité ambiante. Elle n’a plus rien à voir avec la présidence souveraine du général de Gaulle, guide de la France, digne, au-dessus des partis, prêt à démissionner si le peuple n’en veut plus. L’idée de « primaires » auxquelles pourraient se présenter des candidats ayant accepté les « 14 points du parti » est misérable, signifiant que le futur chef de l’Etat sera l’otage du parti au pouvoir, ou une sorte d’annexe de celui-ci, exactement le contraire de l’esprit initial de la Vème République. L’image donnée par le président actuel, son comportement général, ont définitivement ruiné le prestige de la fonction. Il faut me croire, la France n’a plus de présidence de la République. D’ailleurs, la vie politique tout entière a sombré dans le chaos, elle n’est plus qu’insultes grossières (« crapules », « crétin » « tract ambulant »,) scènes d’hystérie, histoires de famille, fayotage, délation, postures, pitreries, comédies, carriérisme, prétentions mégalomaniaques, tout cela sur fond de néant idéologique et de conformisme absolu. Elle est ridicule. Hier soir, découvrant le panneau des cantonales devant l’école de ma banlieue, tous ces petits couples hétéros BCBG bien alignés, j’avoue avoir été pris de fou rire… Et puis le vide sidéral: pas une idée, pas un projet, pas un débat de fond alors que le pays souffre et se voit au bord du gouffre sur tous les plans. Quelle issue? Dans les temps de chaos total, comme celui que nous connaissons, le salut ne vient pas de lui-même, spontanément. Il part toujours d’un petit groupe d’hommes nouveaux, nouveaux, qui portent une part de légitimité en eux. Je verrais bien – dans mes rêves – une vingtaine de députés de tous bords sortir du lot, un peu comme lors de la chute de l’Empire de Napoléon III et signer une pétition qui dirait : « élus de la Nation, nous incarnons la légitimité nationale. Nous exigeons l’arrêt de la chute sans fin de la vie publique française dans le néant. Nous demandons l’ouverture d’une convention nationale sur la refondation des institutions et de la vie politique française. » Cela ne serait qu’un début évidemment, le début d’une prise de conscience, mais dans le climat actuel, tout commencement, toute lueur d’espérance vaut la peine d’être tentée. Mais je sais, je rêve…

Maxime TANDONNET


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Author: Redaction